jeudi 2 octobre 2014

SCC3/23 - Trop d’accidents en tous genres ! En voiture, en train et même en pirogue motorisée ! On devrait interdire aux gens de voyager ? On devrait restreindre drastiquement la liberté de circulation des gens ?

Nzombo le soir ? (21)

On attend
On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino..
On apprend que la localité de Kotakoli dans le grand-duché de l’Equateur est approvisionnée en produits manufacturés à partir de Butembo au Nord-Kivu. Les commerçants de cette localité de Mobayi-Mbongo parcourent plus de 1 000 kilomètres pour aller acheter des produits manufacturés au Nord-Kivu. Ils affirment réaliser des meilleures affaires en revendant des produits achetés à Butembo plutôt qu’à Mbandaka ou dans la ville-duché d'Expo (alias Mboki), plus proches de leur localité. Ce commerce concerne essentiellement des produits comme les habits, les radios, les téléphones et les panneaux solaires venant de la Chine et du Kenya et qui entrent en RAL par la frontière ougandaise. Les commerçants ont recours à plusieurs moyens de transport pour acheminer ces produits jusqu’à Kotakoli.
- Ohooh ? Penseront-ils à transporter aussi des « produits de première nécessité » (cartons de makayabu, sacs de riz et de madesu, bidons d’huile de palme) aux combattants démobilisés, à leurs femmes et à  leurs regroupés depuis plus d’une année au centre de cantonnement du lieu en vue de leur « réinsertion » ?
- Tu veux rire ?  Avec quel argent, fieu ? Etali biso te !
 
Les marchandises achetées à Butembo sont transportées dans des camions jusqu’à Kisangani. Elles sont ensuite transportées à bord d’un bateau jusqu’à Bumba dans le grand-duché de l’Equateur. De là, les commerçants ont recours à des camions et vélos pour acheminer leurs marchandises jusqu’à Kotakoli en passant par Gbadolite.
On attend.
On apprend que Paul Ngumbi Wangozi alias Sisawa, un des leaders de la milice Raïa Mutomboki a été tué lundi dernier lors des affrontements avec l’armée à Tchombi au Nord de Shabunda centre (Sud-Kivu). Les FARAL et ses proches ont annoncé et confirmé sa mort vendredi 20 septembre. Selon ces sources, Sisawa a été blessé par balle dimanche en a succombé faute de soins. Il a même déjà été enterré depuis mardi à Musomo. Paul Ngumbi Wangozi est un des chefs de la milice Raïa Mutomboki très connu dans la baronnie de Shabunda. Il est né  à Tchombi  au Nord de Shabunda le 31 juin 1967. Il a fait ses études secondaires dans une école de la place sans pouvoir les achever. De 1996 à 2003, il se fait recruter dans le groupe Maï-Maï du général Padiri avec le grade de sous-lieutenant. En 2004, il intègre les FARAL et fait partie de la 104e brigade L’année d’après, il s’est fait démobiliser mais est resté dans Shabunda. A la fin 2011, il rallie la milice Raïa Mutomboki de Jean Musumbu par l’intermédiaire de Charlequin...
- Ohooh ? S’agit-il d’une référence à Carlos Primero, alias Charles-Quint, chef de guerre de chez les Noko ?
- Boye !

- Cette nomination ne sonne-t-elle pas comme un « gage offert à des maîtres à penser occidentaux » !
- Affirmatif ! Je ne te le fais pas dire ! C'est chelou !
un autre célèbre chef du même groupe armé opérant à Shabunda. Ce mouvement avait comme objectif de traquer les rebelles rwandais des FDLR nombreux dans la région à cette époque. Très vite, Sisawa va créer une autre aile de Raïa Mutomboki avec une centaine d’hommes pour opérer à Tchombi. Son bastion et à Biangama où il reçoit l’appui des membres de sa communauté.
On attend.
On apprend que les députés de l’opposition se sont opposés à l’inscription, par le Grand Conciliabule, dans le calendrier de la session de septembre, d’un projet de loi portant révision de certaines dispositions de la constitution. Ces élus ont allégué que cette matière ne pouvait pas être inscrite au calendrier puisque le Grand Conciliabule ne précisait pas de quelles dispositions il s’agissait. Plusieurs députés de l’opposition ont finalement décidé de quitter la salle et n’ont pas pris part à l’adoption du calendrier de la session. De son côté, sorcier régalien président de la chambre basse du Parlement a estimé qu’il n’appartenait pas à l’Assemblée générale des actionnaires de la sorcellerie de rejeter un projet de loi du Grand Conciliabule avant qu’il ne soit débattu. Il a toutefois précisé que cette révision de la constitution va concerner les articles 197, 104 et 101 qui portent respectivement sur le fonctionnement des assemblées « élues » regroupant les notables des grand-duchés et duchés et des assemblées générales des actionnaires, le Sénat et l’Assemblée nationale.
On attend.
On apprend que quatre personnes sont décédées...
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Ni même d'un éboulement ? Un éboulement peut-il être un ndoki ? Les creuseurs ne sont-ils pas responsables de leurs malheurs et victimes de leur propre turpitude ? Décédés certes mais coupables d’avoir désobéi aux ordres de l’autorité, non ?

- Chutt ! Rastreins, fieu ! 
et trois autres portées disparues au cours d’un éboulement de terre survenu, vendredi 19 septembre, dans le foyer minier de Matali, au poste d’Etat de Baye, en baronnie de Bondo, à plus de 500 Km au Nord de de la ville franche de Boyoma. Le sorcier territorial ayant reçu la baronnie en prébende affirme qu’une seule personne seulement est sortie indemne dans cet incident et il indique que la fouille continue sur le lieu pour retrouver les corps des personnes disparues. Il a indiqué que cet accident a eu lieu vers 19h00 locale. Les trois forçats-creuseurs dont les corps n'ont pas encore été retirés du trou étaient arrivés clandestinement au foyer de Matali dont l’exploitation est interdite par les autorités locales. Deux heures après, la personne laissée à l’entrée du tunnel où sont entrés les trois forçats-creuseurs a constaté que la terre s'était affaissée. Elle a crié au secours et les villageois sont arrivés. Pendant que cinq djeuns...
- Ohooh ? Des « chiens fous », des rebelles, des éboulementeurs, des réfractaires à l’autorité même alors que toute autorité est voulue par Dieu ?

- Chutt ! fouillaient pour secourir les trois forçats-creuseurs ensevelis, un autre éboulement s'est produit, tuant quatre personnes.
On attend.
On apprend que l’épidémie d’Ebola est en voie d’être maîtrisée dans la localité de Djera en Equateur et qu'aucun nouveau cas de contamination n’a été enregistré au cours de ces 10 dernier jours. Dans son rapport au Grand Conciliabule, le sorcier feudataire ayant reçu la santé publique en prébende révèle qu’à la date du 17 septembre, la RAL a enregistré un total cumulé de 71 cas dont...
- Ohooh ? Tous coupables évidemment et interdits de déplacement aussi longtemps que les « services » ne les auront pas clairement innocentés ? Et qu’ils n’auront pas payé pour être libérés ?
- Chuttt ! Gare aux imputations dommageables, allégations infondées et malveillantes, propos tendancieux et travestissement des faits, fieu ! Rastreins valet  !

- Ohooh ? Gare aux vérités inconvenantes, c'est bien ça, Nat ?

18 suspects, 26 cas probables et 27 cas confirmés. Il y a eu depuis le début de l’épidémie, 40 cas de décès sur le périmètre concerné.
On attend.
On apprend la signature d'une série d'ordonnances visant à réorganiser les FARAL. Sept secteurs opérationnels d'action ont ainsi été créés, répartis dans des zones où sévissent des milices armées: Nord-Equateur, Nord-Katanga, Nord-Kivu, Grand-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, et Uele. Ces secteurs se situent dans trois « zones de défense ». Une nomination suscite une controverse, signale l’agence Reuters : celle du général-major nommé sorcier légataire de la première zone de défense.
- Ohooh ? Celui-là même qui…

- Lui-même, fieu ! Et la Haute Hiérarchie invite tous les militaires de cette zone de défense à cultiver la crainte de Dieu, à observer la discipline des armées, à respecter leur chef, à lui obéir aveuglément, à exécuter tous les ordres qu’il leur donnera et à lui être soumis « dans tout ce qu’il leur commandera » !
Ce sorcier légataire, en effet, avait été suspendu, en novembre 2012, de ses fonctions de chef des forces terrestres de l’armée Luabongaise après avoir été accusé dans un rapport d’experts des Nations Unies (ONU) d’avoir vendu des armes aux groupes armés opérant dans l’Est de la RAL. Il avait été réhabilité en août 2014, au grand dam de la Monuslu qui a critiqué l'absence de poursuites judiciaires à son encontre.
On attend.
On apprend que le premier sorcier (alias Cravate Rouge) chargé de la coordination de l'activité des membres du Grand Conciliabule a lancé une opération de semis de 100 tonnes de maïs et de haricot au parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, à 240 Km d'Expo, la capitale, sur la route menant vers Kikwit, en duché du Bandundu. Le directeur du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo a indiqué que cette opération...
- Ohooh ? Des expériences foireuses de ce genre n’ont-elles pas déjà été tentées dans le passé ? Vont-elles être reproduites ? Evitera-t-on une nouvelle catastrophe agro-industrielle semblable à celle de Kaniama Kasese ? 
- Chuttt ! Terrain miné ! On ne circule pas ! Rastreins !
doit se faire d'abord sur une superficie de 25 hectares de maïs et haricot et que la première production attendue est de 27 000 tonnes qui sera récoltée dans six mois. Une dizaine de tracteurs ont fait des démonstrations de semis de maïs sur un hectare et, au ciel, un petit avion survolait l’espace concernant pour déverser des engrais.
On attend.
On apprend que les corps habillés en kaki et en bleu sont accusés de violer la réglementation de la firme Transport au Luabongo (Translu), limitant à quatre le nombre d’agents de sécurité en tenue devant prendre place à bord de ses bus par course. Des responsables de cette société des transports ont affirmé que les hommes en uniformes
- Chutt!

envahissent leurs bus sur tous les itinéraires avec une moyenne de 7 agents par course. « Aucune de 13 lignes exploitées par Translu n’est épargnée par ce phénomène dénommé «faux tête» dans le milieu des transporteurs de la ville-duché d'Expo » ont-ils dénoncé. Des chiffres apportés à Radio Okapi prouvent qu’un bus transporte gratuitement au moins 70 agents de sécurité par jour. C’est surtout les bus Translu qui desservent les lignes qui passent par le Camp Badiadingi et le Camp Mobutu qui battent le record de gratuité. Sur ces lignes, un receveur du bus Translu peut se retrouver... 
- Ohooh ? Eske Poto moyindo ekomi mboka ya ba ndoki ? Qui veut porter atteinte à la liberté de circulation des corps habillés qui assurent notre sécurité ?
- Chutt ! Propagande subversive !

avec 20 à 25 militaires et policiers à bord et nombreux en tenue civile. Ces derniers les intimident et les menacent sérieusement lorsqu’ils veulent appliquer la réglementation. 
On attend.
On apprend que le recouvrement forcé des frais de documents des taxi-motos a occasionné dimanche 21 septembre à Niangarayi en Ituri des échauffourées entre les corps habillés en bleu et les Wewa. 
 
- Ohooh ? Des inciviques et des chanvrés ? Des Kuluna prétendument « repentis » et reconvertis dans le transport des personnes et des biens ? Des adeptes du culte de Supu na tolo et des passsionnés de films de Nollywood et de kung-fu pian importés de Dubaï ? Des fans de Bruce Lee, de Jet Li, de Donnie Yen et de Jackie Chan ?
- Chutt ! Tika makelele ! Prudence ! Ces Wewa sont des gens nerveux, ils pourraient nous faire une émeute !
Les conducteurs de taxis-motos furieux après la saisie de leurs attestations tenant lieu de permis de conduire, s'en sont pris aux agents des services des transports et communications. Les corps habillés en bleu sont intervenus pour protéger ces agents. Un corps habillé a tiré sur un Wewa qui est mort sur-le-champ. Ses collègues s’en sont alors pris à celui qui avait tiré. Après l’avoir molesté, ils l’ont brûlé vif.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que plusieurs centaines de camions transportant des marchandises et des passagers sont bloqués depuis au moins une semaine à Lopa sur l’axe routier Bunia-Mahagi. Ils sont alignés sur une distance de 14 kilomètres à cause des bourbiers qui jalonnent cette route. Les commerçants de la région se plaignent de cette situation et en redoutent les conséquences sur leurs activités. Plusieurs camions bloqués à Lopa transportent du carburant et des marchandises importées de l’Ouganda et du Kenya. 
On apprend d'autre part que les commerçants de la route qui va de ville franche de Kisangani (alias Boyoma) au comté de l’Ituri, accusent 

- Chutt !
les corps habillés en kaki de tracasseries sur le tronçon situé entre Niania et Mambassa, à quelque 400 km à l’est de Boyoma. Selon ces opérateurs économiques, chaque individu, enfant comme adulte, doit payer 500 Francs Luabongais (0,50 centimes d’USD) à chacun des sept points de contrôle installés sur ce tronçon de 250 km. Le sorcier légataire de la 3e zone de défense des Forces armées de la RAL (FARAL) promet de mettre un terme à cette pratique. Selon la société civile locale, c’est depuis une année que cette situation dure. A chaque point de contrôle...
- Ohooh ? La sorcellerie est bien gardée !
- Chutt ! Rastreins !
tout passager doit remettre sa carte d’électeur aux militaires pour enregistrement. La reprise de la carte est alors conditionnée par le paiement des 500 Francs Luabongais. Plusieurs véhicules passent la nuit à ces points de contrôle et les passagers dépourvus de ce montant sont brutalisés.
On attend.
On apprend qu'un nouveau rapport de Greenpeace Afrique publié au mois d’août dernier dénonce l’exploitation illégale des forêts Luabongaises. Greenpeace Afrique indique que le secteur de l’exploitation forestière en République autocratique du Luabongo (RAL) se trouve dans un état de «chaos organisé». Ce nouveau rapport de Greenpeace Afrique décrit en détail la manière dont certains membres du Grand Conciliabule, des députés, des sénateurs et des opérateurs économiques Luabongais et étrangers 

- Chutt !
participent de façon directe ou indirecte à l’exploitation illégale et scandaleuse de la forêt Luabongaise. Les compagnies forestières, en effet, contournent le moratoire sur les nouveaux permis d’exploitation industrielle par l’utilisation illégale des permis artisanaux, qui officiellement, ne doivent être utilisés que pour l’exploitation forestière à petite échelle. Certaines entreprises ont continué leur exploitation après l’annulation de leurs permis, d’autres s’y mettent également sans aucun permis. Lors d’une récente visite à Kinkole, un port situé à environ 45 kilomètres de la ville-duché d'Expo, Greenpeace Afrique a pu constater que les extrémités des grumes étaient coupées et...
- Ohooh ? Transmutation de Hulk ? Eske Poto moyindo ekomi mboka ya ba ndoki ? 

- Chutt !  Rastreins ! 
peintes avec de nouveaux marquages pour dissimuler des activités illégales afin de pouvoir les exporter. L’année dernière, le nouveau Règlement Bois de l’Union Européenne (EUTR) est entré en vigueur. Il interdit la récolte illégale du bois et des produits dérivés négociés sur le marché européen. Le chaos dans le secteur de l’exploitation forestière en RAL rend extrêmement difficile, voire impossible dans les circonstances actuelles, le respect de la nouvelle législation de la part des opérateurs établis dans l’UE qui travaillent avec le bois de la RAL. C’est ainsi que Greenpeace Afrique lance un appel au Grand Conciliabule Luabongais pour qu’il renforce le moratoire actuel et annule tous les permis illégaux actuels. « Il est un fait que le Grand Conciliabule doit aussi intenter des poursuites judiciaires contre les contrevenants, publier tous les contrats d’exploitation forestière, renforcer les mesures anti-corruption, et permettre aux communautés de gérer leurs forêts dans leur propre intérêt. Le Grand Conciliabule de la RAL doit accorder la priorité aux citoyens.», a conclu le directeur de Greenpeace Afrique. Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo s’est refusé à tout commentaire.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que le brigadier en chef Gaston Katalay a été primé par le sorcier légataire ayant reçu en prébende le commandement des corps habillés en bleu de la ville-duché d'Expo. Celui-ci lui a remis un congélateur neuf, une télévision écran plat et un lecteur DVD pour l’encourager. Gaston Katalay a déjoué l’attaque dimanche dernier de la station-essence Cobil, au croisement de l’Enseignement et Kasavubu. Selon le chef de la police de la ville-duché d'Expo, cette attaque a été menée

- Chutt !
 par le colonel Evo Kazadi Munyama, de l’Etat-Major Général Bureau 3 de FARAL, ex-commandant de la Police militaire à Lubumbashi.
- Ohooh ? Les corps habillés en bleu peuvent-il désobéir à la hiérarchie militaire ? Où en est le respect de l’habit militaire par les hommes en bleu ? Des tous ces représentants de l’autorité lequel est le meilleur serviteur de Dieu ?
- Chuttt ! On ne joue pas avec les forces de l’ordre ! On ne les couvre pas d’opprobre et de ridicule ! C'est très dangereux ça, fieu ! Rastreins !

Le colonel Evo a à son actif plusieurs cas de vols armés, notamment, à Fibank/Boma, à Fibank/Lubumbashi, il a opéré des braquages des cambistes à Bandalungwa et à plusieurs endroits de la ville-duché d'Expo.
On apprend d'autre part que l’un de trois jeunes pêcheurs arrêtés, vendredi dernier, par les éléments de la force navale au motif qu’ils pêchaient dans la zone de frayère à Kyavinyonge au bord du lac Edouard a été tué lundi. La victime tentait de s’évader du cachot quand un soldat de la force navale l’a abattu de trois balles.
- Ohooh ? C’est embarrassant ça, Nat ?
- Embarrassant wapi ? C'était chelou, non ?
- Que s’est-il passé exactement, Nat ? Ces djeuns pêchaient pour eux-mêmes et leurs familles, sans rien laisser aux autorités et aux corps habillés en kaki ?
- Ces djeuns qui pêchaient dans l’illégalité, fieu ! Sans que les forces de l’ordre, chargées de la protection de la population, puisse s’assurer que leur pêche était propre à la consommation et qu’elle n’était pas porteuse du virus d’Ebola ! 
- Oui, Nat, mais le mort ? Ce djeun s’enfuyait-il avec son poisson ? Aurait-il "refusé d'obéir à l'ordre de ne pas s’évader" et des coups de bals l’auraient-ils heurté par tout le corps ?
- Boye !
 C'est la loi ! Il fallait l’immobiliser ! Son comportement était
 chelou !
On attend.
On apprend que le sorcier régalien ayant reçu l’Economie nationale en prébende a exigé que la confiture de marque “Everyday”
- Ohooo ? Quelqu'un n'a pas reçu sa part ? Qui a volé quelqu’un ? 

- Chutt !
soit retirée des rayons de vente de la République autocratique du Luabongo. La présence de fragments de verre aurait, en effet, été signalée dans les bocaux de ce produit. 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que deux personnes sont mortes et deux autres portées disparues après que la moto qui les transportait a basculé dans la rivière Kwilu, à hauteur de la cité de Kwilu Ngongo, dans le duché Ne-Kongo. Selon des témoins de cet accident, un Wewa revenait du marché de Lufu, en route vers la cité de Mbanza Ngungu, avec trois passagers. La moto qui les transportait a percuté la bordure du pont Kwilu. Selon les premiers éléments d’enquête, les raisons du drame seraient... 
- Ohooh ? Malafu, longwila to lotoko ? Bangi ? Torpeur ou évanouissement après avoir gagné la première manche d’un « concours de bouffe »?

- Chutt !
l’ivresse du Wewa et la surcharge de la moto. Le même jour, le corps d’un autre Wewa complètement écrasé à côté de sa moto désarticulée a été retrouvé à 6 km du pont Mpozo. Non loin de là, dans un ravin, un corps en décomposition a aussi été retrouvé, à côté d’une moto complètement détruit.
On apprend d'autre part qu'une trentaine de passagers sont portés disparus après le naufrage d’une pirogue motorisée, lundi 22 septembre, sur la rivière Lwanga Tshimu, à hauteur de la cité de Kamako, à 150 Km au Sud de Tshikapa (dans le duché du Kasaï-Occidental). L’embarcation avait quitté la cité de Kamako pour Mayanda et a chaviré après 45 minutes de navigation à grande vitesse. 
On attend.
On apprend que les voyageurs du train courrier «Palme d’or», en provenance de Kindu (dans le duché du Maniema), sont bloqués depuis trois jours à la gare de Kamina, à 600 km au nord de Lubumbashi (dans le grand-duché du Katanga) suite à une panne de locomotives. Entre-temps, les voyageurs se plaignent des conditions de leur séjour dans cette gare et affirment manquer de tout. Pas d’eau potable, ni de nourriture et absence de latrines à la gare SNCL de Kamina. Certains se promènent dans la ville à la recherche de petits boulots...
- Ohooh ? Et de toilettes ?
- Chutt ! Encore une de tes questions de mauvais goût, fieu ! Tu ne peux vraiment pas te retenir ! Rastreins !
pour survivre au quotidien. D’autres passagers, malades, sont hospitalisés à l’hôpital de la SNCL à Kamina. 
On attend.
On apprend que le prophète Joseph Mukungubila... 
- Celui des sept épouses, Douchka ? 
- Allo Coucou ! Lui-même, petite chérie ! Le disciple de Zuma ! Et c'est gentil de m'appeler régjlièrement à nouveau  ! Après ce long silence (que je ne parvenias pas à m'expliquer), le son de ta voix me manquais vraiment !

apporte son appui et son encouragement à la lettre des évêques catholiques s'opposant au tripatouillage de la Constitution : « Nous, membres du bureau de Joseph Mukungubila, témoignons de notre réjouissance et partageons pleinement les préoccupations des évêques catholiques en faveur de notre peuple (...) ”.
On attend.
On apprend que les 60 meilleurs candidats, âgés de moins de trente ans et titulaire d'une licence et qui se sont distingués, parmi 4.300 postulants, dans un concours d’entrée à la nouvelle École nationale d’administration inaugurée, le 28 juin dernier, dans la ville-duché d'Expo percevront une bourse de 600 USD (466 euros) par mois pendant leur passage à l’ENA. Alors que les fonctionnaires en service perçoivent, eux, une rémunération mensuelle comprise entre 60 000 et 200 000 Francs Luabongais (50 à 166 euros).
On attend.
On apprend qu'onze passagers ont été tués et trente autres grièvement blessés dans un accident de circulation survenu, mardi 23 septembre, à Kitovo, une localité de baronnie de Lubero (dans le duché du Nord-Kivu). Les freins du véhicule Fusso auraient lâchés dans une descente au niveau du village Kitovo à environ 3 km de Kipese. On attribue cet accident à la surcharge du camion qui transportait un peu plus de 10 tonnes de pommes de terre, d’autres articles de commerce et une quarantaine de passagers.
On attend.
On apprend que deux cent cinquante-sept cas de violations de droits de l’homme ont été notifiés au mois d’août dernier en République autocratique du Luabongo (RAL). Le directeur du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme, Scott Campbell l’a affirmé mercredi 24 septembre lors de la conférence hebdomadaire des Nations unies organisée à Expo. Partant des cas d’atteinte aux droits humains, aux cas de violences sexuelles et aux droits des détenus, les chiffres représentent une hausse considérable pour le mois d’août dernier comparativement au mois de Juillet dernier, au cours duquel le BCNUDH avait enregistré 171 violations des droits de l’homme, s’est inquiété Scott Campbell.« Cette situation nous préoccupe énormément, et nous notons avec [regret] que la plupart des décès des détenus sont causés par

- Chutt !
le manque de soins appropriés pour les détenus ainsi que les mauvaises conditions de détention », a poursuivi le directeur du BCNUDH.Le nombre de victimes connaît aussi une hausse passant de 405 à 638 victimes, soit une hausse d’environ 58%, a ajouté Scott Campbell.
On attend.
On apprend que les membres de la société civile, Bwami Muputa et Prince Mukulumanya, sont détenus à la prison centrale de Walikale depuis deux mois. Le président de la coordination territoriale de la société civile de cette baronnie, Blaise Sheke, affirme que ses collègues n’ont toujours pas été jugés. Il dit également ignorer les raisons de cette arrestation.« Ça fait presque deux mois que les collègues sont dans la prison. Il n’y a aucun plaignant, il n’y a aucun jugement. Ce qui nous met mal à l’aise », se plaint Blaise Sheke. La société civile de Walikale avait été accusée par l’administration locale d’avoir soutenu le groupe Maï-Maï NDC/Cheka, dont les éléments sont soupçonnés d’avoir attaqué ce site minier qu’exploitait la société Mining Processing of Luabongo (MPL).
On attend.
On apprend que la nouvelle réglementation de change élaborée par la Banque centrale du Luabongo entre officiellement en vigueur ce 25 septembre en RAL. Elle consacre notamment la primauté du franc Luabongais sur les devises étrangères dans les transactions. Ainsi, les frais scolaires et les loyers notamment doivent désormais être payés en monnaie nationale. Cette réglementation n’interdit cependant pas toute utilisation de devises. Deux parties qui concluent un marché peuvent se mettre d’accord pour recourir à une monnaie étrangère. La nouvelle réglementation institue également que tout paiement égal ou supérieur à 10 000 USD ne peut se faire en dehors du circuit bancaire que dans les milieux dépourvus de système bancaire. Le régime de sanction de la nouvelle loi prévoit 50% de pénalité pour toute personne qui tenterait de franchir les frontières de la RAL avec 10 000 USD ou son équivalent en monnaie nationale.
On attend.
On apprend que près de 60% d’élèves des établissements scolaires de la ville franche de Boyoma et ses environs (grand-duché du Haut-Luabongo) abandonnent leurs études ou redoublent de classe contre 40 % seulement qui réussissent, selon le résultat des enquêtes publiées par la faculté de psychologie de l’Institut supérieur pédagogique de Boyoma (ISP/Boyoma) le 24 septembre dernier. 
On attend.
On apprend que la maladie de la peste porcine a décimé plus de trois mille porcs à la ferme Number One située dans la périphérie de la ville franche de Lubumbashi (grand-duché du Katanga) depuis le début du mois de septembre 2014. Cette situation a poussé le promoteur de cette ferme à licencier une cinquantaine d’agents. 
On attend.
On apprend qu'une érosion menace de faire écrouler plusieurs bâtiments de la cité de Kabinda dans le duché du Kasaî-Oriental. Selon le président de la société civile locale, cette érosion a déjà coupé en deux la route Mbuji Mayi- Lubao qui passe par Kabinda. Le préfet de l’Institut Shabana explique que ses élèves n’utilisent plus le terrain de football de cette école à cause de la progression de cette érosion. Le ravin est à 3 mètres des bâtiments scolaires, selon lui. Le Recteur de l’Université de la Lomami affirme que les bâtiments abritant les services administratifs et certains auditoires de cet établissement universitaire sont également menacés d’écroulement par cette érosion. Selon le coordinateur diocésain des écoles conventionnées catholiques de Kabinda, quatre grandes écoles de son réseau risquent également d’être emportées si rien n’est fait. Il s’agit de l’Institut Shabana, de l’Institut Jean-Paul Deux, de l’école primaire Nambutuile et de l’école primaire Saint Martin. Le curé de la paroisse Saint Martin de Kabinda invite les autorités à agir rapidement pour protéger des patrimoines hérités de la colonisation notamment sa cathédrale. Le chef de la cité de Kabinda affirme être incapable de stopper la progression de cette érosion faute de moyens techniques et financiers. Le sorcier territorial intérimaire du comté de Kabinda dit avoir informé sa hiérarchie.
On attend.
On apprend que Mme Bernadette Tokwaulu Aena, membre de la majorité présidentielle, a été invitée à se présenter au Département de la Sécurité Intérieure de l'ex-Agence nationale de documentation, sis, avenue Roi Baudouin (ex Trois Z, en face de la Primature) dans la République de la Gombe (alias Washington DC), bourg dominant de la ville-duché d'Expo. Et que la pression... 
- Ohooh ? La sorcellerie ne risque-t-elle pas d’être emportée par des têtes d’érosion de plus en plus nombreuses et qui la menacent de toutes parts ?
- Chutt ! Propagation  de fausses nouvelles ! Rastreins valet !
dont fait actuellement l’objet Mme Tokwalulu Aena serait consécutive à ses différentes prises de position politique au travers des médias contre la révision constitutionnelle.
On attend
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
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