jeudi 2 octobre 2014

SCC3/19 - Luna Mining nie être responsable de la mort de plusieurs dizaines de forçats-creuseurs ensevelis dans la carrière de Lupoto à la suite du comblement des tunnels et galeries opérés nuitamment par des engins de chantier de l’entreprise

Nzombo le soir ? (17)


On attend.
On se demande toujours quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On attend et on se retient encore de diffuser, par d’incessants coups d’épingle ou en rafales pétaradantes, les différentes séquences d'un roman-feuilleton sur le fonctionnement despotique du système sorcier en République autocratique du Luabongo que Vié ba Diamba continue de rédiger, impatiemment, au jour le jour, depuis le 16 décembre 2013... tout en se posant des questions: "Cette retenue peut-elle encore se justifier ? A quoi bon attendre ? Peut-on seulement espérer quelque chose de qui ou de quoi ?"
On apprend d'une part et d'autre part. 
On apprend d'une part que les analyses effectuées par l’Institut national de recherches biomédicales (INRB) établissent que la «fièvre hémorragique d’origine indéterminée » constatée dans l’aire de santé de Djera...
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Pas même d'un virus ? Un virus peut être un ndoki ? A moins qu’il ne s’agisse d’un nouvel effet secondaire des « humectisants » ou des « humectants » ? Qui a lancé cette campagne de lutte contre l’onchocercose ? A quels laboratoires profite-t-elle ? Qui s’en est mis plein les poches et couvre l’opération ? 
- Chutt ! Extropolations tendancieuses, fieu !
- Quoi alors ? Un certain « Bic Rouge », venu du Bandundu et des jeunes activistes de Goma, y seraient donc pour quelque chose ?
- Chuttt ! Rastreins valet !
à Boende serait de type Ebola. «Cette épidémie n’a aucun lien avec celle qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest», a indiqué le sorcier feudataire ayant reçu en prébende la Santé publique, précisant que c’est la septième épidémie en République autocratique du Luabongo, depuis celle de Yambuku, survenue en 1976. Selon lui, l’expérience acquise lors des six précédentes épidémies sera mise à contribution pour contenir la maladie. L’épidémie, a-t-il précisé, est circonscrite au secteur de Djera, à 25 kilomètres de Boende-centre, soit à plus de 600 Km de Mbandaka,  la capitale du grand-duché de l'Equateur , et à plus de 1200 Km de la ville-duché d'Expo (alias Mboki) ajoutant qu’il n’y a pas de cas d'Ebola dans ces deux grandes agglomérations. Une série de mesures préventives ont été arrêtées pour stopper la propagation de l’épidémie : la mise en quarantaine du secteur de Djera, la mise en place d’un centre de traitement et d’un laboratoire mobile à Lokolia, épicentre de l’épidémie, la dotation de tous les ports et aéroports de l’Equateur en thermomètres laser, l’interdiction des activités de chasse sur toute l’étendue du comté de la Tshwapa.
On apprend d'autre part que la cité minière de Mongbwalu est envahie par des milliers de chauves-souris qui survolent la ville ou s'accrochent aux rameaux des palmiers. Pour les habitants de Mongbwalu, une population composée en majorité de forçats-creuseurs artisanaux d’or, ces chauve-souris,  de grande taille et pesant entre 200 à 250 grammes, sont «une providence divine ». Dans cette cité, en effet, un kilo de viande fraîche coûte 5000 francs tandis qu'une chauve-souris peut être revendue à 500 Francs Luabongais (0,54 USD). Pour sa part, le médecin chef de la zone  de santé de Mongbwalu demande aux populations  de ne pas consommer cette viande expliquant que la chauve-souris est un des vecteurs du virus Ebola.
On attend.
On apprend que l'Archidiocèse d'Expo nie toute implication dans l’arrestation du journaliste Mike Mukebayi, éditeur du journal Luabongo News. Ce dernier est détenu au parquet de la république de la République de la Gombe (alias Washington DC), bourg dominant de la ville-duché d'Expo, à cause d’un article paru dans son journal qui accusait le chef de l’Église catholique en RAL d’avoir reçu des pots de vin du régime en place. Des journalistes ont organisé un sit-in devant la résidence officielle du Cardinal pour réclamer la libération du journaliste. De son côté, l’Archidiocèse se dédouane de cette affaire, invitant l’opinion à ne pas prêter oreille à «des mensonges et confusions».
On attend.
On apprend que les activités sociales et économiques sont paralysées depuis lundi dans la matinée à Kanyabayonga, au Nord-Kivu. L’antenne locale de la Fédération des entreprises du Luabongo (FEL) et la société civile locale annoncent la suspension de toutes les activités dans cette cité. Elles protestent contre le triple assassinat des Wewa le week-end dernier à Lubero, par des hommes armés non encore identifiés. La coordination de la société civile de la baronnie qualifie cet assassinat de « sabotage ». Elle plaide pour une enquête « mixte et sérieuse » pour dénicher les auteurs de ce drame.
On attend.
On apprend que le cas suspect de fièvre hémorragique découvert au quartier Bongondjo à Mbandaka (Equateur) n'aurait rien à voir avec l’épidémie d’Ebola qui sévit dans le secteur de Djera, dans le même grand-duché. 
On attend.
On apprend que dix personnes sont mortes dans un éboulement qui a eu lieu dans la nuit de lundi 25 août à la carrière de l’entreprise minière MKM située à une cinquantaine de kilomètres de Kolwezi au village Kawama (Katanga).
On attend.
On apprend le lancement des travaux de construction de l’immeuble qui va abriter la nouvelle ambassade du Royaume de Jupiler en République autocratique du Luabongo. Cet immeuble de quatre niveaux sera construit sur une surface de 5 000 mètres carrés au croisement de l’avenue Libération (ex-24 Novembre) et du Boulevard du 30 juin.
On attend.
On apprend que le sorcier territorial ayant reçu en prébende la baronnie d’Ikela (dans le grand-duché de l’Equateur) appelle ses administrés à ne pas consommer la viande des singes et des chauves-souris pour prévenir d’éventuelles contaminations de l’épidémie d’Ebola. Il a fait cet appel lors du lancement d’une campagne de prévention dans la cité d’Ikela, située à 400 km de la localité de Djera, où l’épidémie s’est déclarée. Les habitants d’Ikela sont également appelés à ne pas consommer la viande des animaux trouvés morts dans la forêt. Cette disposition ne réjouit pas certains habitants d’Ikela, qui vivent généralement des produits de la pêche et de l’élevage.
On attend.
On apprend que le collectif des avocats des insurgés Enyele demandent la libération de leurs clients qui ont participé au mouvement insurrectionnel du MLIA en 2009 et qui sont toujours maintenus en détention à la prison centrale de Mbandaka alors qu'ils ont signé depuis mars dernier l’acte d’engagement prévu par la loi portant amnistie. 
On attend.
On apprend que des commerçants du Katanga réclament la réhabilitation de la route Kabondo-Dianda-Kamina avant le retour des pluies. Ils empruntent désormais cette route pour évacuer leurs produits de Kabiondo Dianda vers Lubumbashi. Avant, ils transportaient leurs produits sur des trains de la SNCL. Mais depuis 4 mois, les wagons de cette entreprise publique sont bloqués à Lubumbashi, indique le président du bureau de la Fédération des entreprises du Luabongo (FEL) à Kabondo Dianda, Yvon Banze. Les commerçants craignent que le retour des pluies ne dégrade davantage cette route qui leur permet d’évacuer leurs produits : « On aura encore des difficultés pour évacuer nos marchandises entre Lubumbashi et Kabondo et les prix vont augmenter », prévient Yvon Banze. Actuellement, le transport d’un sac de sel ou de sucre de 50 kg entre Kabondo Dianda et Lubumbashi coûte à un commerçant 10 000 francs Luabangais (près de 10 USD).
On attend.
On apprend que les enseignants de la ville franche de Goma et ses environs, au Nord-Kivu, refusent de reprendre les activités scolaires le 8 septembre prochain. A l’issue d’une Assemblée générale tenue dimanche 28 août à Goma, ces fonctionnaires exigent que le Grand Conciliabule paie leurs arriérés de salaire et mécanise ceux qui ne le sont pas encore. 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que 61 containers du bois wenge au port de Matadi (dans le duché Ne-Kongo) sont en voie d’être 

- Chutt !
exportés illégalement vers l’étranger. La Coalition nationale contre l’exploitation illégale du bois qui regroupe des ONG environnementales a pointé du doigt la société Terlu installée dans la baronnie de Kwamouth au Bandundu. Celle-ci juge «non fondée» cette accusation, affirmant plutôt qu’elle exploite et commercialise légalement le bois en RAL. La cargaison qui fait l’objet de l’alerte se trouve au port de Matadi prête à partir en Chine. Elle contient plus de 580 grumes du bois wenge exploité frauduleusement dans la forêt Wu du duché de Bandundu. Me Alphonse Longbango de la Coalition nationale contre l’exploitation illégale du bois accuse  l’entreprise Terlu qui « exploite illégalement du bois dans la concession de Talatina. Aujourd’hui, les containers  sont évacués à grande vitesse ! 61 containers  sont à Matadi  en train d’être évacués vers la Chine ». Si l’exploitation de ce bois avait été faite légalement, a estimé Alphonse Longbango, les communautés autochtones auraient pu bénéficier de plus de 700.000 USD.
On apprend d'autre part que l’entreprise chinoise de pêche Bosa basée dans la cité de Moanda à l'ex-Bas-Tonne déplore le fait que, depuis une semaine, un bateau de sa flotte a été saisi par la marine angolaise. L’équipage du navire serait accusé d’avoir pêché dans les eaux territoriales angolaises. 
On attend.
On apprend que la Ligue nationale paysanne des droits de l’homme (Linapedho) dénonce le caractère obligatoire de la campagne de collecte des signatures pour la révision de la constitution, à Lwena, dans la baronnie de Bukama (grand-duché du Katanga). Lancée depuis trois jours, cette campagne est menée par des opérateurs politiques de cette contrée pour recueillir 100.
000 signatures à déposer au bureau de l’Assemblée nationale. Certains chefs locaux de Lwena ont été 
- Chutt !
menacés pour avoir refusé d’accompagner cette démarche, selon l’ONG.
On attend.
On apprend que plusieurs dizaines de forçats-creuseurs clandestins ont été ensevelis dans les galeries de la carrière minière de Lupoto dans la baronnie de Kipushi. Habitués à descendre la nuit dans la mine de cuivre et de cobalt de Lupoto, ces forçats-creuseurs ont été pris au piège par des travaux d'aménagement de la mine opérés l’entreprise Luna Mining qui exploite cette carrière, depuis le début de l’année, en partenariat avec la Gécamines. Armés de pelles et de pioches, les compagnons de travail des forçats-creuseurs ensevelis...
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Ni même d'un éboulement ! Qui sont les ndoki ? Une entreprise minière peut-elle être ndoki ? Des entrepreneurs, des actionnaires et des ingénieurs aussi ? 

- Chutt ! Mensonges et confusions, fieu ! Incitation à la révolte !
ont essayé d'aménager des conduits d'air dans les puits et tunnels comblés la nuit par des engins de chantier. Les travaux entrepris par Luna Mining avaient pour objectif de tracer des routes destinées à évacuer la production de la mine. On attend
On apprend que les notables et dignitaires des baronnies de Beni et Lubero (médecins, infirmiers, pasteurs et opérateurs économiques), dans le Nord-Kivu, sont de plus en plus la cible de kidnapping de la part de bandits armés. Ces derniers exigent des rançons exorbitantes, variant de 30.000 à 150.000 USD avant de libérer leurs otages. Dans la localité de Kauli, le pasteur Jean Muhindo de la paroisse protestante de l’église CBCA vient d'être kidnappé et ses ravisseurs exigeraient 12.000 USD pour sa libération.
On attend.
On apprend que le festival « Francofolies  », prévu du 8 au 14 septembre prochain dans la ville-duché d'Expo, est reporté pour le mois de février 2015. Selon le promoteur de ce festival, Jean Steffens, ce report est motivé par la psychose qui entoure la découverte d’un foyer de l’épidémie d’Ebola dans le grand-duché de l’Equateur.
On attend.
On apprend que les agents et fonctionnaires de l’Etat réclament l’application, dans le projet de budget 2015, du nouveau barème salarial convenu avec le Grand Conciliabule. Ce projet devrait être déposé au Parlement en septembre. A l’issue d’une assemblée générale tenue le vendredi 29 août à la « place Golgotha » où les fonctionnaires ont l'habitude de se retrouver, dans la République de la Gombe (alias Washington DC), les agents et fonctionnaires de l'Etat ont lancé un préavis de grève à l’endroit des autorités. Ils exigent une réponse à leur revendication avant la rentrée scolaire prévue le 8 septembre. Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo s’est refusé de tout commentaire à ce sujet.
On attend.
On apprend que l'Ouganda vient de voir ses réserves d’hydrocarbures réévaluées de 85%. Kampala a confirmé, la présence de gisements de gaz naturel dans la région du lac Albert, frontalier de la RAL, où du pétrole avait déjà été trouvé en 2006. Trois compagnies exploiteront les premières réserves : l’américain Tullow, le chinois CNOOC et le français Total. Rappelons enfin que, de source officielle, 60% du bassin prometteur du lac Albert reste encore inexploré.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que le passeport de Christina Fonthes, une jeune fille de Manchester partie en vacances chez une tante en République autocratique du Luabongo avait été confisqué par sa famille qui voulait « réparer » sa sexualité. Christina Fonthes, en effet, est la co-fondatrice de Rainbow Noir, une organisation qui vise à être un refuge pour les personnes homosexuelles « de couleur » à Manchester. Les amis de son groupe ont mené une campagne de sensibilisation autour de son cas dans les réseaux sociaux Samedi, sa petite amie a publié sur Twitter qu'elle était en route pour l’Angleterre.
On apprend d'autre part que Laurence Sénéchal, une ressortissante jupilérienne retenue durant quatre mois et demi en République autocratique du Luabongo à la suite d'une condamnation en avril à six mois de prison pour « déplacement illicite » de son propre enfant, est rentrée dimanche matin au Royaume de Jupiler où elle a été accueillie par ses proches... et par sa fille adoptive, Imany. On lit dans la presse jupilérienne que le maman d'Imany ne porte pas La Malibran dans son cœur. Je m’interroge : «  Ohooh ? La Malibran, orgueilleuse, ombrageuse et entêtée, n’a-t-elle pas pris le risque de décevoir beaucoup de monde ces derniers temps ? La voix de La Malibran, ex-grand espoir de la scène lyrique Luabongais et du Théâtre de la Nouvelle Démocratie « à la mode de chez nous », est-elle devenue complètement éraillée ? Est-il exact qu’un certain Eric soki Goliath, soki David, son ancien professeur de chant international de l'Université libre de Bruzout serait venu en ambassade auprès d’elle mais qu’elle n'aurait pas daigné 
- Ohooh ? Aussitôt que l’élève a obtenu son diplôme, les maîtres ont cessé d’être des maîtres ? Et ne sont plus que des moins que rien, des personnes sans envergure qui n’ont pas le sens de l’entreprise et n’ont même pas été capables de se trouver un boulot sérieux et rémunérateur ? C'est comme ça qu'elle fonctionne votre Malibran, Nat ?
- Chutt !

en accepter les leçons ? A l'instar des génocidaires, crapuleux, chefs de camps de concentration et commandants de goulags en Tchétchénie, au Xinjiang, en Syrie, en Irak ou à Guantanamo, La Malibran trouve, en effet, totalement incongru l'idée qu'un inquisiteur-persécuteur et maître-chanteur officiel du Luabongo souverain puisse être poursuivi pour crimes contre la musique universelle.  Et ses commanditaires et ceux ou celles qui la couvrent aussi.  Et La Malibran, soprano du barreau et membre du Grand Conciliabule, de s'indigner et de véhémenter : « Ces poursuites sont inadmissibles ! Elles portent atteinte à la souveraineté nationale ! Elles visent à déstabiliser la musique Luabongaise, ses auteurs et ses compositeurs ! Elles tendent à remettre en cause la qualité de notre enseignement aussi bien à Makala que dans les colonies d'Ekafela ou de Bulowo, héritées du Royaume de Jupiler, où des djeuns dépourvus de repères sont invités à réapprendre le solfège ! Cette agitation n'est autre que la continuation du processus de sabotage de nos institutions et de nos valeurs musicales dont j'ai été la première victime ! ». La Malibran s'obstine dans ses erreurs et ne veut rien entendre de personne. On dit même que quelques phallocrates bien connus, anciens adorateurs de la diva, à présent déçus ou s'estimant abusés, se sont mis à la conspuer publiquement et à réclamer sa démission dans des termes désobligeants et particulièrement machistes et insultants : « Judas ya mwasi ! Malibran démission ! Malibran démission ! Malibran démission ! Basi batongaka mboka te !»
On attend.
On apprend que le général Lucien Bahuma Ambamba, sorcier légataire ayant reçu en prébende le commandement de la 8è région militaire est décédé samedi 30 août à Pretoria en Afrique du Sud des suites ...
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Ni même d'un AVC ? Un AVC peut être un ndoki, Nat ? Les ndoki internationaux sont-ils un effet secondaire de la mondialisation ? Où était le général*** lorsque cet accident s'est produit ?

- Chutt ! Insinuations tendancieuses et suppositions malveillantes ! Rastreins valet !
d’un accident cardiovasculaire cérébral (AVC). Le général Bahuma avait, d'après le porte-parole des FARAL, été « attaqué par l’AVC »  jeudi à Kasese en Ouganda vers 20h30 locales, alors qu’il prenait part avec  son homologue ougandais à une rencontre dans le cadre des consultations périodiques mixtes pour l’évaluation de la situation sécuritaire à la frontière commune. Ancien de l'EFO/Kananga (10e promotion), du centre d’entraînement commando de Pambwa dans le Nord-Ubangi, de la DSP de Mobutu et de la branche armée du MLC de Jean-Pierre Bemba Gombo, le général Bahuma, âgé de 57 ans, avait joué un rôle important dans le succès des FARAL contre les rebelles et miliciens dans le duché du Nord-Kivu. Il avait fait partie de l’équipe qui avait combattu le CNDP, il y a quelques années. En 2013, il coordonnait l’opération «Pomme verte», placée sous le commandement du colonel Mamadou Ndala qui, avant d'être assassiné, avait défait la rébellion du M23. A Beni, le général Lucien Bahuma Ambamba  était, jusqu’à sa mort, le commandant en charge de l’opération “Sokola” (Nettoyez), visant à désarmer les présumés rebelles ougandais des ADF-Nalu. Je m'interroge : « Ohooh ? C’est embarrassant ? De quoi s'agit-il encore ? D'une conjuration de mauvais sorciers, d'un coup monté par les « services », d'une « basse besogne » exécutée par des instrumentistes obéissant aux ordres de crapuleux ? S’agit-il d'une crapulerie d'État comme dans l'affaire de Bangazegino et de Mopoie ? » Samedi soir, à Goma, la rumeur courait que le général Bahuma avait été « empoisonné d'une crise cardiaque ». Après l’annonce de sa mort, des épouses des militaires ont organisé, dimanche 31 août, une marche de colère dans les rues de la ville franche de Goma. Pour ces femmes,  huit mois seulement après la liquidation du Colonel Mamadou Ndala, le général Bahuma...
- Ohooh ? Nani aliaki bango ? Bandoki basili te ?
- Chutt ! Affabulations grotesques ! Imputations mensongères émanantde personnes mal intentionnées ! Rastreins valet !
aurait à son tour été « éliminé ». C’est en scandant des slogans hostiles au pouvoir de la capitale que ces épouses de militaires ont quitté le camp militaire de Katindo vers la résidence du général Bahuma. Lundi 1er septembre, ce sont les étudiants de l’Université de Goma (Unigom) qui ont boycotté les cours et ont organisé une marche de protestation dans les rues de la ville pour exiger l’ouverture d’une enquête minutieuse sur la mort du général-major Lucien Bahuma Ambamba. Des djeuns ont dressé des barricades...
- Ohooh ? Des caillasseurs, des Kuluna ? Des « hordes d’insatisfaits », toujours au bord du pillage et du soulèvement ? Des jeunes qui se plaisent à pertuber la circulation automobile ?
- Chutt ! Rastreins !
et ont incendié des pneus sur l'un des grands axes de Goma. Des Wewa y ont circulé phares allumés en plein jour, en signe de deuil. Beaucoup d'automobilistes ont fait de même. A Beni, à Butembo, à Rutshuru aussi. Je m'interroge : « Ohooh ? Que s'est-il donc réellement passé ? La mort de Bahuma « passe mal », tout comme, auparavant, celle du colonel Ndala ou encore, il y a plus longtemps, celle du général Mbuza Mabe, le « héros de Bukavu», également décédé en Afrique du Sud ? S'agirait-il encore d'une « sting operation », une opération de « targeted killing » menée par les « services » Luabongais avec la complicité ou la complaisance gourmande de quelques « services » étrangers ? A l'époque de l'assassinat du colonel Mamadou Ndala, le bruit ne courait-il pas que le général Bahuma était « le prochain sur la liste ? »...

On attend. 
Mopoie et Bangazegino continuent d'être maintenus arbitrairement en détention.
On attend toujours de RIIIR.
On se demande quand qu'lqu'un lancera la première pierre.



Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
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