jeudi 2 octobre 2014

SCC3/27 - Lorsqu’il jugera le moment venu, Jésus viendra ? Ouais, la Haute Hiérarchie a dit ça… L'autocrate a osé, sans vergogne, en narguant de façon éhontée le peuple du Luabongo ! Mais si le scénario venait à être bousculé ? Et s’il se passait tout autre chose : un peuple qui se lève, des voix qui se font entendre de plus en plus fort, des gens qui se dressent ?

Nzombo le soir ? (25)

On attend.
On apprend que la grève, décrétée par les transporteurs routiers exploitant l’axe Matadi-Expo, se poursuit en dépit de multiples réunions  entre les parties en conflits. Les transporteurs revendiquent l’application du protocole d’accord du 19 février 2013 qui prévoit notamment un salaire minimum de 300 USD pour le chauffeur et 150 USD pour le convoyeur. La Fédération des entreprises du Luabongo (FEL) redoute déjà les conséquences négatives de cette grève, notamment la rareté de certaines marchandises sur le marché de la ville-duché d'Expo (alias Mboki) et l’engorgement au port de Matadi.  
On attend.
On apprend que certaines écoles de la baronnie d’Opala n’ont toujours pas repris les cours un mois après la rentrée scolaire officielle sur l’ensemble du pays. Les enseignants de ces écoles se sont rendus à Boyoma pour percevoir leurs salaires auprès de la Sofibank.« Nous avons plusieurs écoles primaires et secondaires où les enfants n’ont pas repris le chemin de l’école parce que 

- Chutt !
les enseignants sont absents », explique le responsable local de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) dans cette baronnie. D’autres enseignants de la même baronnie ont choisi d’aller ramasser des chenilles dans la brousse au lieu de reprendre les cours.
On attend.
On apprend que le président de la fédération des entreprises du Luabongo (FEL) à Malemba Nkulu, Thierry Kadilole, lance un SOS aux autorités politico-administratives de la baronnie et du grand-duché du Katanga leur demandant à agir pour éviter la crise alimentaire qui risque de frapper la baronnie dans les années à venir.  Cette situation est causée notamment par le fait que, beaucoup d’agriculteurs ont abandonné leurs activités au profit de l’exploitation minière. Thierry Kadilole demande aux autorités de prendre des mesures pour que ces entreprises minières implantées dans cette baronnie s’impliquent aussi dans l’agriculture.
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On apprend que la société civile et les autorités de la Réserve de faune à Okapis (RFO) sont divisées sur l’arrêté du sorcier proconsulaire « élu » à la tête du grand-duché du Haut-Luabongo qui annonce l’opération de délogement forcé des occupants illégaux de cette aire protégée. Selon cet arrêté, toutes les personnes qui exploitent illégalement les ressources naturelles dans l’habitat naturel de l’Okapi dans la baronnie de Mambasa ont jusqu’au 15 octobre pour partir. Passé ce délai, une opération militaire mixte FARAL-gardes de parc les chassera de force et toute personne... 
- Ohooh ? Des paysans soûlards ignares et abrutis ? Des tireurs de malafu et des fabricants de lotoko et de charbon de bois ? Encore bango ? Des braconniers et des voleurs de régimes de noix de palme ? Ces gens-là ne comprendront donc jamais que, dans un système sorcier, le sol et le sous-sol, les champs, les mines et les forêts de ce pays n’appartiennent pas à ses habitants ?
- Boye,fieu ! Et c’est ainsi depuis Léopold Deux !

qui ne se conformera pas à l’ultimatum lancé par le sorcier proconsulaire « élu » à la tête du grand-duché du Haut-Luabongo sera « confondu aux miliciens » actifs dans cet aire protégée. Selon le directeur de la RFO, cet ultimatum s’adresse aux locataires illégaux de l’espace forestier mais ne concerne pas les autochtones : «Les autochtones, qui sont là, doivent rester dans les villages. On ne chasse pas les villageois. On chasse seulement les allochtones, ceux qui sont venus seulement pour l’exploitation illégale des matières premières. Ce sont eux qui vont quitter.» La société civile de l’Ituri, opposée à  cette action, estime qu’il est prématuré d’utiliser la force pour chasser les occupants illégaux de la réserve. Elle estime que cette opération risque plutôt d’exposer la région à une escalade de violence. «Nous avons peur qu’on ne soit plus en mesure de la gérer par la suite», a indiqué le coordonnateur société civile du comté de l’Ituri, Jean Bosco Lalo. Il a par ailleurs mis aussi en doute la crédibilité de la coalition FARAL-gardes de parc qui mènera ces opérations: «On est tout de même surpris que le sorcier proconsulaire « élu » à la tête du grand-duché prenne une décision contre sa propre population.» Vaste de plus de 13 000 km², la Réserve de faune à Okapis espère relancer notamment ses activités touristiques et celles des recherches scientifiques, à l’issue de l’opération militaire annoncée.
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On apprend que le Professeur Elikia Mbokolo, toujours aussi pertinent, a clarifié sa position sur le contenu de l’interview qu'il accordée au journal belge l’Écho dans le cadre de l’exposition « Notre Luabongo – La propagande coloniale belge dévoilée ». Pour lui, le Belge moyen a été instrumentalisé et berné par une propagande belge bien huilée. Par contre, le professeur Elikia Mbokolo a pointé « les trois plus grandes institutions ayant participé à la prédation coloniale » comme ceux qui doivent « absolument s’excuser et demander pardon ». La famille royale, l’église catholique et les institutions financières sont, en effet, selon le professeur Elikia Mbokolo, les institutions qui ont servi de bases principales pour la domination et la prédation coloniales. Elles ont nourri la propagande coloniale et ont cautionné des massacres, des exactions et des injustices de toutes sortes. Pour Elikia Mbokolo, c’est de la responsabilité de ces trois institutions de reconnaître tous les méfaits de la colonisation et de demander pardon. Le Belge moyen ne peut être tenu pour responsable de ces méfaits. On ne peut donc attendre de ce dernier de quelconques excuses.
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On apprend que la comparution, en date du 7 octobre, de deux personnes « suspectées » dont les noms avaient circulé aussitôt après l'assassinat de colonel Mamadou Ndala: un général ancien commandant de la Garde Spéciale Présidentielle à Goma et ayant, récemment, reçu le commandement de l’opération Sokola... 
- Ohooh ? Celui-là même qui…
- Lui-même, fieu  ! Un officier de grande valeur ! Il faut savoir que nos militaires ont tous été élevés à cultiver la crainte de Dieu, à observer la discipline militaire, à respecter la Haute Hiérarchie, à lui obéir aveuglément, à exécuter tous les ordres qu’il leur donnera et à lui être soumis « dans tout ce qu’il leur commandera » !

et dont le nom apparaît également dans l'affaire du meurtre d'Albert Gezayo de même qu'un colonel ancien rebelle du CNDP. Selon le général susnommé, comparaissant en qualité de renseignant, Mamadou Ndala aurait été tué par les présumés rebelles ougandais des ADF-Nalu.  Il a également soutenu qu’après l’attaque de la jeep de Mamadou Ndala, ses troupes ne pouvaient pas intervenir « car elles ne disposaient pas encore de ravitaillement ». Deuxième personne à comparaître, le colonel ex-rebelle a plaidé non coupable. Il a affirmé s’être rendu sur le lieu de l’attaque « pour y assurer  la sécurité » sur ordre et appel  du commandant du 81e secteur des FARAL qui était déjà sur place. A la question de savoir pourquoi le téléphone de l’un de ses  gardes du corps avait pu être ramassé dans le périmètre du lieu du crime, ledit colonel  a soutenu que ce téléphone cellulaire était tombé quand ses militaires tentaient d’éviter le tir d’une grenade d’un garde du corps de Mamadou Ndala en colère après la mort de son chef.
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On apprend que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a incinéré...
- Ohooh ? Encore un incendie à la CENI ? Les documents relatifs aux anciennes élections boutiquées par les « services » sont-ils donc toujours aussi inflammables ?
- Chutt ! Rastreins !
près de 66 tonnes de ses anciens documents et matériels à Expo. Des bulletins de vote, des fiches de pointage, des formulaires d’identification des électeurs, des urnes et des isoloirs utilisés ou non pendant les élections de 2006 et 2011 ont été incinérés. En août dernier
- Ohooh ? Eske Poto moyindo ekomi mboka ya ba ndoki ? Ou c’est vraiment la faute à « pas de chance » ? Un certain « Bic Rouge », venu du Bandundu ou des jeunes activistes de Goma, y sont-ils pour quelque chose ? 
la Ceni avait perdu plusieurs documents, après qu’un incendie s’était déclaré au bâtiment abritant son secrétariat ducal à Expo. Sans donner d’indications précises, le rapporteur de la Ceni, avait indiqué qu’une «bonne documentation » de ce bureau «était partie en fumée». 
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On apprend qu'un cas de la fièvre hémorragique à virus de Marburg a été confirmé en Ouganda. Un technicien en radiographie de l’hôpital de Kampala est décédé le 28 septembre. L’homme avait commencé à être malade le 17; ayant reçu des soins, il est retourné travailler avant d’être hospitalisé le 23. Son état s’est progressivement détérioré et une fièvre hémorragique a été suspectée le 27. Des tests n’ont confirmé la fièvre de Marburg que le 30, deux jours après sa mort. 
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On apprend que l'’Office Luabongais de Contrôle (OLC) a bloqué mardi à la douane de Bunia 18 véhicules qui appartiendraient au Conciliabule du grand-duché du Haut-Luabongo mais qui ne disposent pas de document attestant cette appartenance. Parmi les dix-huit véhicules retenus à Bunia, il y a des Toyota Land Cruiser Prado, des voitures et des minibus. Certaines de ces automobiles sont immatriculées aux Emirats arabes unis.
On attend.
On apprend que mille logements dits «sociaux» doivent être construits dans l’enceinte de la Foire internationale de la ville-duché d'Expo. D’après la maquette, au moins 15 immeubles de 9 étages seront construits. Seulement, les acquéreurs potentiels devront verser au moins 217.000 USD pour un appartement de deux chambres, un salon, plus la salle de bain.
- Ohooh ? Sans compter le montant des cautions non-remboursables à déposer pour être simplement candidat à des élections boutiquées ? Et tout ce qu’il faut verser aux pasteurs, aux féticheurs et aux agents des « services » pour finalement l’emporter ? Comment voulez-vous qu’on s’en sorte ? Ce n’est vraiment pas facile de devenir un petit bourgeois bien tranquille dans une sorcellerie ?
- Chuttt ! Gare aux imputations dommageables, allégations infondées et malveillantes, propos tendancieux et travestissement des faits, fieu !
- Ohooh ? Terrain miné ? On ne circule pas ?
 Gare aux vérités inconvenantes, c'est bien ça, Nat ?
Un montant que beaucoup jugent exorbitant pour des logements sociaux. Ces 15 immeubles comporteront 60 appartements, deux tours d’un hôtel 5 étoiles et plusieurs villas. Leur construction est confiée à la Société immobilière du Luabongo (Silu), joint-venture créée entre la China communication construction company et la Foire Internationale de la ville-duché d'Expo
On attend.
On apprend que le "PX" de la ville-duché d'Expo, un supermarché détaxé réservé au personnel de la Monuslu, a fermé ses portes depuis le 30 août, après huit années de service. Depuis que les Nations unies ont commencé à redéployer leurs fonctionnaires dans l'Est, de belles villas de la capitale de la République autocratique du Luabongo se sont vidées et leurs loyers sont redevenus abordables tandis qu'à Goma les prix des maisons confortables du centre-ville ont flambé (2 500 USD par mois). Seuls les services en contact permanent avec le Grand Conciliabule Luabongais (les comptoirs régaliens chargés des affaires politiques notamment) sont restés dans la capitale.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que le calme est revenu à Abimva, dans la baronnie de Faradje (grand-duché du Haut-Luabongo). Les orpailleurs de cette  localité 
- Ohooh ? Des réfractaires et des désobéissants ? Des irrespectueux de la loi divine, des droits des entreprises concessionnaires et de leurs investissements considérables ?
- Affirmatif, fieu !

dont été expulsés brutalement lundi 6 octobre de ces foyers miniers par des corps habillés en bleu. D’après des témoignages concordants, ce délogement forcé a occasionné beaucoup de dégâts matériels dans les campements des forçats-creuseurs d’or. Le premier à protester est le député grand-ducal de la baronnie de Faradje, Raphael Ngoma, qui affirme que l’intervention de la police, sur ordre du sorcier territorial de la baronnie, était tout aussi surprenante que brutale: «Ils ont 

- Chutt !
commencé par tirer des balles, du matin jusqu’au soir. Un grand nombre d’eux sont allés dans deux ou trois carrières. Ils ont incendié des cases des orpailleurs et abimé même tout le matériel qu’ils utilisent pour l’exploitation de l’or.» Pour le sorcier territorial de la baronnie, les orpailleurs refusent de quitter la concession de Kibali Gold mines, bien qu’ils aient été sensibilisés depuis le mois de mai dernier.  «Les orpailleurs s’opposent à l’arrêt de l’exploitation artisanale de l’or », a-t-il affirmé. Le calme est revenu sur place après le retrait des policiers sur ordre de la hiérarchie, a témoigné l’abbé Georges Semembe, président de la Commission justice et paix du diocèse d’Isiro Niangara. Ce calme a permis aux orpailleurs de regagner les carrières où ils vaquent à nouveau à leurs occupations.
On apprend d'autre part qu'un éboulement a fait un mort et 10 personnes portées disparues, mercredi 7 octobre, dans un chantier d’exploitation artisanale d’or à Mongbwalu en Ituri. Il y a eu trois rescapés de cet accident survenu en pleine concession 40 de la Société des mines d’Or de kilo Moto à 80 km au nord de Bunia. Toutes les victimes sont des forçats-creuseurs artisanaux d’or.  
On attend.
On apprend que les élèves de près de cent écoles publiques primaires et secondaires de la baronnie de Basoko (grand-duché du Haut-Luabongo) sont privées de cours depuis près de deux semaines. C’est ce qu’ont dénoncé les délégués des comités de parents de ces écoles dans un communiqué transmis à la presse mercredi 8 octobre. Cette situation est occasionnée par le séjour prolongé de plus de 65% d’enseignants de ces écoles partis percevoir leurs salaires au chef lieu de la baronnie. Les parents redoutent que les écoles connaissent un retard sur leurs programmes de cours. Selon leurs délégués, plusieurs finalistes du secondaire de l’année scolaire dernière n’avaient pas fini leurs programmes de cours à cause du même problème. Ils avaient manqué de cours pendant plusieurs dizaines de jours. Pour les parents, le retard accumulé sur le programme scolaire est l’une des causes des échecs à l’examen d’Etat. Le syndicat des enseignants du Luabongo (Syeko) à Basoko confirme que de nombreux enseignants sont allés percevoir leur salaire. Dans un mémorandum adressé au Service du contrôle de la paie des enseignants (Secope), ce syndicat met en cause la banque chargée de la paie des enseignants à Basoko. Selon le président du syndicat, les agents de cette banque ne se déploient jamais à l’intérieur de la baronnie comme le font la Caritas et les autres agences chargées de la paie dans d’autres baronnies. Le Syeco dit avoir enregistré 7 enseignants morts 
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Ni même d'épuisement sur des routes qui ne sont même pas des pistes cyclables ?
- Chutt ! Rastreins !

l'année passée pour avoir effectué des centaines de kilomètres à la recherche de leur salaire.
On attend.
On apprend que la production de la Gécamines de cuivre et cobalt a doublé en septembre. L’entreprise minière a produit 1 200 tonnes de ces deux minerais alors que sa production mensuelle moyenne était de 500 tonnes. L’augmentation de cette production est notamment liée à la fourniture permanente du courant électrique par la Snel.« Vous n’êtes pas sans ignorer que la Gecamines n’avait plus d’énergie électrique parce que nous ne payions pas les factures de la Snel », a expliqué l'administrateur délégué intérimaire de la Gécamines.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que des tirs à l’arme automatique et semi-automatique ont été entendus la nuit dernière pendant plusieurs heures dans la localité de Mbau à Beni (dans le duché du Nord-Kivu). Des sources locales indiquent que ces coups de feu ont été tirés par des militaires ivres 
- Ohooh ? Ce sont déjà les fêtes de fin d’année ?
- Chutt ! Kanga monoko ! Atteinte au moral de l'armée et à l'honneur de ses soldats, fieu !
appartenant aux 1003e et 1007e régiments des FARAL basés à Mbau. Les premiers coups de feu ont été entendus jeudi 9 octobre vers 19 heures au quartier Kelekele à Mbau. Ils ont duré environ 5 heures. Les mêmes sources rapportent que d’autres militaires ont riposté à ces tirs en pensant qu’il s’agissait d’une attaque des rebelles ougandais des ADF-Nalu. Le chef du secteur de Beni-Mbau, Paluku Lumande Rémy, indique que les tirs ont été entendus jusqu’aux environs de minuit. Il dénonce « l’indiscipline » au sein  de l’armée qui a créé la panique au sein de la population.
On apprend d'autre part qu'un homme armé a tué deux corps habillés en kaki jeudi 9 octobre à Uvira au Sud-Kivu. Les témoins rapportent que ces corps habillés ont été attaqués à un poste de garde près du pont de la rivière Mulongwe dans le centre d’Uvira. L’assaillant était armé et portait une cagoule. Il n’a pas été repris par les soldats qui ont tenté de le poursuivre, rapporte un témoin. Informés de la mort de leurs collègues, certains militaires en colère ont tiré des coups de feu pendant plus de deux heures.
On attend.
On apprend que les Léopards de la RAL ont été battus samedi 11 octobre à Expo par les Eléphants de la Côte d’Ivoire sur le score de deux buts à un. Plus agressifs et plus inspirés en début de partie, les Ivoiriens ont ouvert le score avant d’être rattrapés en seconde période. Les coéquipiers de Yaya Touré l’ont finalement emporté dans les dix dernières minutes de jeu. 
On attend.
On apprend que les activités économiques sont, depuis samedi 11 octobre dans la matinée, paralysées à la suite des manifestations des motards dans la ville franche de Butembo...
- Ohooh ? Creuseurs et Wewa préfigurent-ils, avec les djeuns de tous les districts de la ville-duché d’expo, de Goma, de Bukavu, de Mbandaka, de Matadi, de Kasumbalesa et les camarades O du Mont-Amba, les nouveaux combattants qui, un peu partout dans le pays, au Katanga, au Sud-Kivu, en Equateur, dans le duché Ne-Kongo, n’hésiteront plus à affronter, même à mains nues, armés seulement de pralines explosives ou de cacas Molotov, les «forces de l’ordre » et les autorités de la sorcellerie instituées par Dieu, transgressant ainsi la loi divine selon laquelle celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi (Rom 13 :2) ? 
- Chuttt ! Gare aux hypothèses déplaisantes, aux prédictions subversives et aux pressentiments terroristes, fieu !
Ferme ta gueule ou on va ta la fermer  ! 
- Ohooh ? Gare aux vérités inconvenantes, c'est bien ça, Nat ?
située à près de 450 km de Goma. Les boutiques, les magasins, les stations services et les marchés sont restés fermer dans cette ville du duché du Nord-Kivu. Les manifestants s’insurgent contre l’opération de contrôle de la carte d’identification des motards vendue, depuis deux mois, à 3 000 Francs Luabongais (3, 26 USD) par la mairie de la ville. Pour manifester leur ras-le-bol, les Wewa ont brûlé des pneus au rond-point Copaco, en plein centre-ville, troublant ainsi la circulation routière. Les manifestations des Wewa interviennent près de deux mois après celles des médecins et infirmiers de la ville franche de Butembo. Des blouses blanches avaient marché dans les rues de cette ville pour protester contre l’enlèvement, quelques jours plutôt de leur collègue et du comptable du centre de santé de Kahamba.
On attend.
On apprend que près de 3 000 personnes ont trouvé refuge à Dikulushi, dans la baronnie de Pweto. Selon les sources sur place, ces déplacés ont fui l’incursion des Maï-Maï survenue la semaine dernière à Kyona Nzini dans la même baronnie. D’après le président de la société civile de Pweto, ces déplacés ont passé près de quatre jours en brousse avant d’arriver à Dikulushi. 
On attend.
On apprend que quarante femmes environ ont été enlevées depuis trois jours dans un carré minier situé au groupement Bakaiko, dans la baronnie de Mambasa (grand-duché du Haut-Luabongo), par les hommes armés identifiés comme des miliciens de Manu, un proche de l’ex-chef rebelle Morgan. 
On attend.
On apprend qu'un groupe de djeuns  de Lodja mis à sac le dimanche le couvent de sœurs de la congrégation de Saint-François d’Assises. Selon la sœur supérieure de ce couvent catholique, ces prétendus djeuns ont cassé des vitres de son institution, blessant une religieuse. Je m'interroge : « Ohooh ? Des Kuluna ou ne serait-ce pas plutôt 

- Chutt !
des milices à la solde du sorcier régalien chargé de l'agit-prop ? » Le même jour, d’autres "djeuns" ont menacé en pleine messe deux curés à qui ils reprochaient d’avoir lu en plein culte dominical, la lettre de la Conférence épiscopale nationale du Luabongo (Cenlu) qui invite les fidèles à s’opposer à la révision constitutionnelle.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que deux fours destinés à fondre l’or ont été installés samedi 11 octobre au Centre de retraitement des minerais (CRM) dans le bourg autonome de Bagira à Bukavu. Pour Alexis Migandji, directeur général du Centre d’évaluation, d’expertise et de certification (CEEC), ces fours vont notamment permettre d’améliorer la qualité de l’or produit dans le duché du Sud-Kivu. Il affirme que ces fours vont notamment profiter aux exploitants artisanaux qui pourront désormais exporter des lingots d’or au lieu des paillettes. « Ça va nous servir à produire des lingots à partir des produits d’exploitation artisanale pour que nos exploitants artisanaux exportent l’or non plus en paillette mais en des lingots », explique Alexis Migandji. Il affirme que ce changement va apporter une valeur ajoutée à la production artisanale.
On apprend d'autre part que prix du kilo de cassitérite est passé de 5 000 Francs Luabongais (5, 42 USD) à 2 500 Francs Luabongais (2, 71 USD), dans la cité de Mitwaba, à près de 450 km de Lubumbashi (Katanga). Une baisse de 50% due à la situation des cours de la cassitérite sur le marché mondial. Le responsable du Service d’assistance et d’encadrement du small mining (Saescam) qui encadre les forçats-creuseurs précise que plusieurs comptoirs d’achat de cassitérite ont suspendu leurs achats. Cette baisse du prix de la cassitérite a contraint de nombreux forçats-creuseurs artisanaux à déserter les carrières pour s’adonner à d’autres activités. Les  autorités de Mitwaba  craignent  que cette situation ait des conséquences sur l’économie locale. L’exploitation artisanale de la cassitérite est la principale activité génératrice de revenus dans cette baronnie qui compte une vingtaine de carrières de ce minerais.
On attend.
On apprend que le prix d’une mesurette de maïs communément appelée «Meka » se négocie, depuis une semaine, à 600 franc Luabongais (0, 65 USD) au lieu de 460 Francs Luabongais (0, 50 USD) comme d’habitude sur le marché de Mbuji-Mayi (chef-lieu du duché du Kasaî-Oriental), dans une ville, où le maïs est l’un des aliments de base. La Division ducale de l’économie avance quelques raisons dont notamment la diminution des stocks et les semailles pour justifier cette hausse de prix de maïs. Cette division évoque également la problématique des transports de cette denrée par véhicule suite au mauvais état de la route. Du côté de la Fédération des entreprises du Luabongo (FEL), on évoque plus tôt les difficultés que connaît la Société nationale des chemins de fer du Luabongo (SNCL) quand à l’évacuation des marchandises dont le maïs à partir de à Mwene-Ditu.
On attend.
On apprend que les travaux de la première phase du projet «Electricité pour tous», lancés depuis deux ans, se poursuivent dans les bourgs autonomes périphériques de la partie Est de la ville-duché d'Expo (Maluku, Nsele, Kimbanseke, Mont-Ngafula). Dans le quartier Mokali (Kimbanseke), les poteaux, transformateurs et lampadaires sont déjà installés sur les artères principales. Les occupants des maisons situées le long de ces artères se connectent déjà aux câbles en attendant le lacement de l’électricité. «Moi j’habite le quartier Kikimi à Mont-Ngafula. On nous a installé des cabines et des poteaux. Nous aurons facilement accès à l’eau potable dès qu’on aura du courant », affirme un habitant du bourg autonome de Mont-Ngafula. La première phase de ce projet de la Snel est financée à hauteur de 1 901 269 USD par la Banque africaine de développement (Bad) en vue d’augmenter le taux de la desserte en électricité dans les bourgs périphériques de la ville-duché d'Expo. Exécutée par la société allemande ABB, cette phase consiste à implanter de nouvelles cabines, des poteaux et des câbles dans les bourgs concernés. Les habitants de ces bourgs éprouvent d’énormes difficultés pour bénéficier du courant électrique. «J’éprouve beaucoup de difficultés par manque d’électricité ici à Bibwa. Les brigands nous visitent une fois la nuit tombée. Nous pilons le manioc et le mais au lieu de les moudre», s’est plaint un habitant de la Nsele. La première phase de ce projet se clôture en 2017, dans la ville-duché d'Expo. D’autres phases de ce projet seront lancées dans d’autres grand-duchés et duchés du pays. 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part qu'aucun nouveau cas d'Ebola n'a été enregistré en République autocratique du Luabongo (RAL) depuis 20 jours, a déclaré lundi Bouki l’hyène, le sorcier feudataire Luabongais ayant reçu la Santé publique en prébende. "Cette situation montre déjà que la maladie est sous contrôle même si l'on ne parle pas encore de l'éradication, car il faut attendre 42 jours après le dernier cas enregistré", a-t-il expliqué au cours d'une rencontre avec la presse. 
On apprend d'autre part qu'un groupe de chercheurs des universités britannique d'Oxford (et particulièrement le professeur Oliver Pybus du département de zoologie d'Oxford, un des principaux auteurs de l'étude) et belge de Louvain dont les travaux ont paru dans la revue américaine Science suggèrent que l'ancêtre commun du VIH est "très probablement" apparu à Expo (alias Mbok) vers les années 1920 suite à une combinaison de facteurs tels que l'urbanisation rapide, la construction des chemins de fer 
- Ohooh ! Ainsi donc, c’est bien ça ? La population luabongaise ne doit s’en prendre qu’à elle-même et doit rendre des comptes au reste de l’humanité ? La communauté internationale des savants bien-pensants (éclairés par l'Eglise de Scientologie de Ron Hubbard ou par les nouveaux philosophes-conseils, barbouzes, mercenaires, missionnaires et chercheurs New Wave du XXIe siècle que forme et salarie le National Democratic Institute de Madeleine Albright ou l'Open Society Foundation de George Soros ?) vient d’ailleurs de nous « apprendre», que le sida serait arrivé en train à Poto Moyindo ? Mais on ne nous dit même pas dans quelle gare il était monté ? Ni à qui il avait été envoyé et en vue de quel effet ? Ni qui en était l’expéditeur : quel laboratoire de recherche bactériologique ou quel Dieu très méchant ? Ni où il s’était planqué et pourquoi il était resté caché si longtemps ? N’importe quoi vraiment !
- Chuttt ! Gare aux chercheurs et aux savants, fieu ! La communauté internationale des dominants et des biens-pensants a aussi ses sorciers, ses « services » et ses crapuleux ! 
- Gare au flashover, Nat ?

- Onyati !
ainsi que des changements dans le commerce du sexe. Un des facteurs analysés laisse penser, en effet, que le développement des chemins de fer, en particulier au Luabongo, a joué un rôle clé dans le développement de la pandémie à ses débuts en faisant d'Expo une des villes les mieux desservies de toute l'Afrique centrale, une plaque tournante.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que le Premier sorcier a présenté à l’Assemblée nationale le projet de loi des finances 2015. Ce budget se chiffre à 9,09 milliards USD. Celui du précédent exercice était chiffré à 8,9 milliards de USD.« Les recettes du budget général proviennent à 79% des ressources internes et à 21% des ressources extérieures. Les recettes internes connaissent ainsi un taux d’accroissement de 7,4% par rapport aux assignations de l’exercice passé et sont constituées des recettes de douanes et assises, des impôts, des recettes non fiscales ainsi que des recettes des pétroliers producteurs », a déclaré le Premier sorcier lors de la présentation du budget.
On apprend d'autre part que l’analyste économique Blaise Kuseka  estime, au lendemain de la présentation de la loi de finance 2015 à l’Assemblée nationale par le Premier Sorcier, que la RAL devrait disposer d’un budget plus élevé. Pour Blaise Kuseka, la RAL, avec ses 60 millions d’habitants, devrait avoir un budget de 50 milliards USD. Il explique, notamment, que le pays avait une économie prospère dans les 1970 alors qu’elle ne produisait que 450 000 tonnes de cuivre. Aujourd’hui, fait-il remarquer, le pays a une production minière d’un million de tonnes. « On ne sent pas la place de la production minière qui constituait le poumon de notre économie », regrette-t-il. Interrogé sur la part des ressources extérieures dans le budget 2015, il soutient que la RAL n’a pas besoin d’une aide extérieure pour mettre au point un budget de 9 milliards de USD alors que les seules taxes, à condition de bien maximiser les taxes des entreprises de communication et consorts devraient rapporter plus de 9 milliards USD . « En principe, avec ce budget que nous avons, si on est efficace, on n’a pas besoin d’aide extérieure. Le budget est tellement nul que la République autocratique du Luabongo en tant qu’Etat ne peut pas être incapable de disponibiliser 10 milliards USD. Ce n’est pas imaginable », indique l’analyste économique.
On attend.
On apprend que la Cour militaire opérationnelle du duché du Nord-Kivu a poursuivi mardi 14 octobre à Beni-ville l’audition et la confrontation des prévenus et certains témoins dans le procès des présumés assassins du colonel Mamadou Ndala. La cour s’est penchée sur le trafic frauduleux du carburant auquel seraient impliqués des officiers militaires au Nord-Kivu.  Selon le représentant du Saint-Office…
- Ohooh ? Qui ça, Nat ?
- Le général***, prélat inquisiteur et persécuteur duSaint-Office !
- Encore ye ! Décidément, le général*** est donc tout à la fois, le scénariste, le chef d'orchestre et le metteur en scène de ce procès ? OSS 156 ? Celui à qui on doit du respect parce qu’il s’exprime en français ? 
- Affirmatif !

Selon ledit représentant du Saint-Office, certains officiers FARAL, dont Mamadou Ndala, étaient impliqués dans une opération de fraude de carburant...
- Ohooh ? Quelle autre affaire les « services » sont-ils en train de monter ? Quelles manigances ? Quelle crapulerie nouvelle ? Envisage-t-ils de désigner le colonel Mamadou Ndala comme coupable de son propre assassinat ? Le sorcier régalien chargé de l'agit-prop déclarera-t-il bientôt lors d'un point de presse : « Après tout, ce Mamadou Ndala l'aura bien cherché ! » et s'interrogera-t-il à haute voix devant la presse nationale et internationale : «  Peut-être votre Mamadou Ndala est-il mort par imprudence, Mesdames et messieurs de la Presse ? Ou à la suite de circonstances « relevant de la criminalité ordinaire » et qui auraient été créées par l'intéressé lui-même ? »
- Chutt ! Insinuations perfides ! Rastreins valet !

avant l’assassinat de l’ancien commandant du 42e bataillon des commandos FARAL des unités de réaction rapide.  La cour cherche ainsi à comprendre  s’il y avait un conflit entre ces  officiers militaires et Mamadou Ndala avant sa mort.
On attend.
On apprend que les actes de violence perpétrés contre les religieuses et religieux de la cité de Lodja sont le faits d'une dizaine de personnes conduites par des petites crapules, identifiés par la Voix des Sans Voix
- Ohooh ? Comment ne pas les nommer ? Ou vaut-il mieux garder encore leurs noms en réserve, comme ceux de tous les autres crapuleux, commanditaires et instrumentistes évoqués dans mon roman ?
- Keba na yo, fieu !
- Flashover, Nat ?
- E bongo !

comme étant membres d’un parti politique « Convention des Luabongais Unis » dont le président national se trouve être, comme par hasard, Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo.
On attend.
On apprend que les travaux des concertations nationales se sont clôturés dans la ville-duché d'Expo depuis un an, en octobre 2013. Et un an après la clôture de ces travaux, Mopoie et Bangazegino sont toujours maintenus arbitrairement en détention. Nonobstant les recommandations formulées par les « concertateurs » en ce qui concerne la libération des prisonniers politiques ! Et nonobstant l'entrée en vigueur de la loi d'amnistie promulguée depuis huit mois !
On attend toujours de RIIIR.



Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/



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