jeudi 2 octobre 2014

SCC3/21 - Les concurrents disposaient de trente minutes pour ingurgiter un poulet entier grillé, deux pains, le contenu d’une bouteille d’un litre et demi de yaourt et d’une bouteille d’un litre et demi d’eau minérale mais le « concours de bouffe », organisé à Bunia par la Radio Télévision Salama en vue de promouvoir les loisirs dans cette ville, a failli tourner au drame : trois candidats ont été pris de vomissements tandis que trois autres sont tombés en syncope

Nzombo le soir ? (19)


On attend
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que  la police nationale a quadrillé, vendredi 5 septembre, le rond-point Nyamwisi à Beni où les étudiants avaient invité les autorités à venir expliquer les circonstances de la mort du colonel Mamadou Ndala, tué à Beni le 2 janvier dernier et du général-major Lucien Bahuma, décédé le 30 août « des suites d’un accident cardio-vasculaire ». Le président du comité d’étudiants de Beni, Aksanti Bulungu, accuse les autorités de la ville d’empêcher un rassemblement voulu pacifique. Une soixantaine de policiers quadrille le rond-point Nyamwisi et surveillent les axes menant vers ce lieu. Ce même dispositif est également visible au rond-point ENRA, point de départ des manifestations», s’est plaint Aksanti Bulungu.
On apprend d'autre part que  la Voix des sans voix (VSV) exige une autopsie du corps du général Bahuma Ambamba dont la mort est jugée suspecte.
On attend.
On apprend que le secrétaire général aux Affaires étrangères a suspendu, jeudi 4 septembre, “jusqu’à nouvel ordre”, sept fonctionnaires, membres du comité syndical de ce comptoir régalien. Il leur reproche d’avoir créé un climat malsain au lieu du travail.
On attend.
On apprend que le navire ITB Kokolo devrait être prêt pour son premier test de navigation sur le fleuve Luabongo prévu le 13 septembre prochain. Depuis une quinzaine d’années, ce navire n’était plus opérationnel et des travaux de réhabilitation sont en cours depuis le 8 janvier 2013, D'après l’ingénieur Mukumbu de la Société Luabongaise de transports et ports (SLTP), les travaux de réhabilitation qui ont duré près de 20 mois ont notamment consisté à renouveler la coque, la superstructure, les quatre barges de marchandises et de passagers ainsi que le circuit électrique du navire. De nouveaux moteurs ont également été installés. Le navire est équipé en unités de traitement d’eau. Pour l’équipe qui a supervisé les travaux de réhabilitation du navire, le bâtiment  est suffisamment équipé pour être un « hôtel de luxe flottant». Mesurant 52 mètres de longueur et 15 mètres de largeur avec un tirant d’air d’au moins 20 mètres de hauteur, l’ITB Kokolo compte quatre étages comportant ...
- Ohooh ? Comme au temps des Noko, Nat ? Comme au temps de Seskoul ? Avec des barges « Bangole » et « Wagenia » pour les passagers de 2ème et 3ème classe ? Avec interdiction absolue faite à la basse classe d’essayer de grimper dans les classes supérieures ? 
- Affirmatif !
- Ce ne serait pas convenant , sans doute ? Ce serait comme si les quartiers périphériques Tchad ou Mbanza-Lemba se lançaient à l’assaut de Livulu, de Righini et du Mont Amba ? On ne peut quand même pas tolérer ça ?
- E bongo ! Ce serait chelou ! Un certain "Bic rouge" ou des djeuns de Goma pourrait en profiter pour appeler à la révolte?
des appartements de luxe, de première et deuxième classe. Avec une puissance de 1 390 chevaux, l’ITB Kokolo a une capacité d’accueil de 1 200 passagers et 2 000 tonnes de marchandises. Au début de l’année passée, le Grand Conciliabule avait annoncé sa réhabilitation sur fonds propres. Les travaux devraient coûter au moins 2,5 millions USD. Le bateau est destiné au transport des passagers et du cargo sur le fleuve Luabongo entre la ville-duché d'Expo (alias Mboki) et la ville franche de Boyoma en passant par Mbandaka, Lisala, Bumba et Basoko.
On attend.
On apprend que l’organisation non gouvernementale Global Witness a appelé jeudi 4 septembre la société pétrolière britannique Soco « à se retirer pour de bon » du parc national des Virunga. En dépit du fait que les Virunga figurent sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité établie par l’Unesco, Soco s’était vu octroyer par les autorités Luabongaises en 2010 un contrat de partage de production pétrolière portant sur une concession à cheval sur une partie du parc. Sous la pression de l’Unesco et de plusieurs chancelleries occidentales, le Grand Conciliabule avait suspendu le permis d’exploration accordé à Soco, mais l’entreprise a réussi à être associée à « l’étude environnementale et stratégique » (EES) devant décider du maintien ou non de cette suspension, ce qui lui a valu récemment de pratiquer des tests sismiques à l’intérieur du parc. Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo s’est refusé à tout commentaire à ce sujet.
On attend. 
On apprend que trente cas de vols armés ont été enregistrés en moins de dix jours à Kindu. Le président de la société civile du duché du Maniema, John Masimango Mutchimbwa, a appelé les policiers et militaires à sécuriser la population... alors même que,

- Chutt !
selon lui, « la quasi-totalité des victimes et leurs voisins accusent les hommes en uniformes d’être à la base de cette insécurité. »
On attend.
On apprend que près de 1.000 enseignants assiègent depuis jeudi 4 septembre la succursale de la Trust Merchant Bank (TMB) de la cité de Kamina, dans la baronnie du même nom, au grand-duché du Katanga. Selon leur représentant, Ilunga Mwadi, ces enseignants viennent de partout dans la baronnie pour toucher leur salaire du mois d’août. Ils se plaignent en outre des mauvaises conditions de leur hébergement dans cette cité. Ces enseignants ont parcouru entre 80 et 160 km pour recevoir leurs paies individuelles dans la cité de Kamina, à 600 km au nord-ouest de Lubumbashi. La majorité d’entre eux n’ont aucune famille sur place. Ils passent donc 

- Chutt !
la nuit à l’abri des vérandas de certains magasins, aux côtés des sentinelles. Vendredi, un directeur d’école primaire arrivé de Muleba à vélo a perdu connaissance peu après son arrivée à Kamina. Il est toujours interné dans un hôpital de la place. Pour Ilunga Mwadi, les enseignants souhaitent pouvoir bénéficier de leurs salaires rapidement et à partir de leur milieu de travail. «Si ce mécanisme ne s’améliore pas, qu’ils retournent la paie soit au niveau des bureaux gestionnaires, soit au niveau du Secope, ou tout simplement qu’ils rectifient leur mode de fonctionnement», a-t-il expliqué. De son côté, la TMB appelle les enseignants à la patience. Elle dit attendre la fin des travaux d’actualisation du système de paie de tous les agents de l’Etat exécutés dans la capitale
On attend.
On apprend que le prix du sac de 100 kg de riz blanc est passé de 90 à 65 USD dans les marchés de Komanda au grand-duché du Haut-Luabongo. Cette baisse de prix est occasionnée par l’augmentation de la production de cette denrée. Un agronome local indique que plus de 2.000 tonnes de riz blanc ont été vendus à Komanda entre juin et juillet dernier. Dans cette région, le paddy est produit dans la localité de Masome, à 10 kilomètres de Komanda. Il est ensuite décortiqué à Makayanga où sont installées plusieurs rizeries. Le riz blanc produit est ensuite acheminé vers Bunia ainsi que vers les localités situées entre Boyoma et le duché du Nord-Kivu voisin. Muzungbele Bungama Urbain, secrétaire administratif de la chefferie de Basili à Komanda, précise que la culture du riz dans cette région n’est pourtant pas mécanisée. Elle est pratiquée par « nos frères qui viennent du Nord-Kivu ». Il souligne d’ailleurs qu’une grande partie de la production de riz prend la direction du Nord-Kivu, « ce qui nous étonne parce qu’auparavant nous achetions le riz à partir du Nord-Kivu ».
On attend.
On apprend qu'une  fausse alerte à l'Ebola a semé la panique à la frontière entre la RAL et la Zambie. Cela s'est produit lorsqu'un conducteur s'est présenté à l'Autorité des douanes de Zambie à Kasumbalesa... 
- Ohooh ? Un jour ou l’autre, il se passera quelque chose de grave à Kasumbalesa ? 
- Chuttt ! Gare aux dangereuses prémonitions et pressentiments sulfureux et fulgurants, fieu !

- Gare aux vérités inconvenantes, c'est bien ça, Nat ?
pour faire passer son camion en provenance de République autocratique du Luabongo, et qu'il a affirmé que l'un des chauffeurs de son usine était dans l'incapacité de conduire parce qu'il avait "attrapé l'Ebola".
On attend.
On apprend que de nombreux commerçants de bois en Ituri accusent la Direction générale des recettes du grand-duché du Haut-Luabongo (DGRHL) d’avoir scellé illégalement leurs dépôts. Selon eux, des préposés du Conciliabule du grand-duché actuel récusent des licences d’exploitation qu’ils ont obtenues en bonne et due forme auprès du Conciliabule grand-ducal précédent. La direction de la DGRHL en Ituri rejette toutes ces accusations. Elle accuse à son tour des commerçants plaignants de détenir de faux documents. 
On attend.
On apprend que plusieurs quartiers de Mbuji-Mayi dans le duché du Kasaî-Oriental sont privés d’eau potable depuis trois semaines. Cette situation complique la vie des habitants de cette ville. Certains sillonnent la ville en vélo, en moto ou en véhicule à la recherche de l’eau dans les quartiers où elle coule encore. Cette pénurie est consécutive à un manque d’énergie électrique dans la ville qui perturbe le fonctionnement de l’entreprise publique de distribution d’eau (Regideso). Entre-temps, le commerce de l’eau prospère dans la ville. Un bidon de 20 litres d’eau est actuellement vendu à 1.000 Francs Luabongais (environ 1 USD). Il coûtait quatre fois moins avant la pénurie. Malgré le prix, la qualité cette eau n’est pourtant pas garantie. Son origine n’est pas toujours connue.
On attend.
On apprend que les trois principaux syndicats des enseignants du duché du Nord-Kivu ont décidé de boycotter la rentrée scolaire prévue ce lundi 8 septembre. Les enseignants exigent un salaire minimum de 500.000 Francs Luabongais (543 USD) pour l’enseignant le moins payé. Parmi leurs revendications figure également la mécanisation de 15.000  de leurs collègues qui ne disposent pas de numéro matricule alors qu’ils enseignent.
On attend.
On apprend que l’affaire StarTimes a pris  une nouvelle tournure. Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo et... 
- Ohooh ? Etumba esili ? La gestion du dossier a été confiée à qui de droit ?
- Chuttt ! Imputation dommageable ! Allégations infondées et malveillantes, propos tendancieux et travestissement des faits ! 
- Terrain miné ? On ne circule pas ? 
Bouki l’hyène, le sorcier feudataire ayant reçu en prébende les Postes, Téléphones, Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication ont harmonisé leurs vues.  Ils ont choisi de solliciter l’avis consultatif  de la Cour Suprême de Justice. 
On attend.
On apprend qu'un « concours de bouffe » a failli tourner au drame, dimanche dernier, à Bunia, chef-lieu du comté de l'Ituri. Au départ, ce sont 14 candidats qui doivent manger pendant trente minutes un poulet entier grillé, deux pains, une bouteille d’un litre et demi de yaourt et une bouteille d’un litre et demi d’eau minérale. A l’arrivée, un gagnant, trois candidats... 
- Ohooh ? Il aurait fallu opérer une sélection préalable des candidats par les « services », comme pour les élections législatives ? Interdire la compétition aux trop maigres (ils n’ont pas assez de place dans leur estomac) et aux trop affamés (ils mangent avec les doigts et salissent la nappe)?
-  Chutt !

qui vomissent et trois autres qui tombent en syncope. Ce concours de gourmandise dénommé Bunia Chakula (Bunia bouffes, en swahili) a été organisé par la Radio Télévision Salama, une station locale de radio et de télévision. Chaque candidat devait démontrer sa capacité à manger rapidement une importante quantité de repas. La participation au jeu était gratuite. Pour la Radio Télévision Salama, cette activité s’inscrit dans un cadre culturel. Le concours est censé promouvoir les loisirs dans la ville franche de Bunia. Vingt minutes après le coup d’envoi, la seule femme du concours a capitulé. Les abandons se sont ensuite succédés. Sur les dix lauréats qui ont abandonné le jeu avant la fin, trois ont vomi et trois autres se sont évanouis. Les candidats évanouis ont été réanimés par des secouristes de la Croix-Rouge. Parmi les quatre qui sont allés au bout du concours, seul Théophile Liselele, un jeune homme d’une vingtaine d’années, a pu terminer son repas dans le timing accordé. Malgré cette victoire, le jeune homme n’est pourtant pas déclaré vainqueur de la compétition. Le concours de dimanche n’est que la première des quatre phases de la compétition. Il lui faut donc remporter trois autres étapes pour être déclaré champion. Mais les organisateurs n’ont pas annoncé à l’avance le menu des prochaines phases.
Le prochain « Bunia chakula » est prévu le 21 septembre prochain. Le vainqueur de la compétition remportera un sac du riz de 25 kg, un sac de haricot de 25 kg, un grand sac de braise et 20 litres d’huile de table. Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Conciliabule central de la République du Luabongo ne va pas tarder à se réjouir : « Contrairement aux allégations tendancieuses de certaines organisations de défense des droits de l’homme, en République autocratique du Lotoko, on ne meurt pas de faim ! Tout au plus peut-on mourir d’avoir trop mangé ! »
On attend.
On apprend que l’opération de rapatriement volontaire des réfugiés angolais du grand-duché du Katanga a débuté ce lundi 8 septembre à  Lubumbashi. Le premier groupe qui est rapatrié compte 400 personnes qui ont pris place à bord d’un train qui les conduit à Dilolo avant de traverser la frontière angolaise. Une cérémonie a été organisée dans l’enceinte  de la SNCL en  présence du consul général de l’Angola et de plusieurs autorités du grand-duché du Katanga. Le chef du bureau du HCR au Katanga, Robert Wolo, a salué un « moment  crucial pour les milliers d’angolais qui se retrouvent encore sur le sol Luabongais ». Sur les 22.000 réfugiés angolais enregistrés dans le grand-duché du Katanga, 18.000 se sont portés candidats au rapatriement volontaire. Les autres ont décidé de rester vivre en République autocratique du Luabongo.
On attend.
On apprend que les pensionnaires de la prison de Gungu manquent de nourriture depuis deux mois. Les autorités locales sur place se rejettent la responsabilité de cette situation. Selon Joachim Kusamba, président de la société civile de Gungu, ce sont
- Chutt !

les familles des prisonniers qui apportent de la nourriture à leurs parents détenus. Cependant, la plupart de pensionnaires de la maison carcérale de Gungu viennent d’entités éloignées du chef-lieu de la baronnie et n’ont pas de familles sur place. Pour le sorcier territorial placé en tête de la baronnie, il revient au chef de la cité de Gungu de nourrir les prisonniers. Ce dernier, de son côté, met en avant la modicité de ses recettes. Il consent néanmoins à intervenir de manière ponctuelle.
On attend
On apprend qu'un incendie s’est déclaré mardi 9 septembre dans les installations de la société Industrie Pétro Service (IPS Luabongo), à Kingabwa, dans le bourg autonome de Limete de la ville-duché d'Expo. C’est aux environs de midi que le personnel d’IPS Luabongo a remarqué du feu dans ses entrepôts. Le feu ...
- Ohooh ? Encore un coup des agents de la CENI, spécialistes en incendies en tous genres ?
- Chuttt ! Imputation dommageable, fieu !
s’est très vite répandu suite à la présence de matières combustibles gardé dans leurs installations, dont un important lot de carburant, des bonbonnes, des extincteurs et autres. Les agents de cette société spécialisée dans la lutte contre les incendies ont tenté en vain de maîtriser le feu. Les entrepôts de la firme pétrolière Engen, jouxtant le lieu de départ de l’incendie, n’ont pas été touchés par le feu grâce à l’intervention d’unités de sapeurs-pompiers de l’hôtel de ville, de la Monuslu, de Sep Luabongo, de Luabongo Futur, de l’Onatra, mais aussi de l’entreprise pétrolière Engen.
On attend.
On apprend que le signal de l’opérateur de télédistribution Startimes est coupé depuis lundi 8 septembre. Dans une déclaration à la presse ce mardi à son siège, Startimes souligne que sa décision fait suite à la mesure conservatoire prise la veille par Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo ainsi que par Bouki l’hyène,  le sorcier feudataire ayant reçu en prébende les Postes, Téléphones, Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication. Entre-temps, des tractations se poursuivent entre Startimes et l’autorité de tutelle. Une délégation de Startimes a présenté mardi officiellement des excuses au sorcier feudataire ayant reçu en prébende les Postes, les Téléphones et les Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication. Elle s’est aussi enquise des formalités à remplir pour la reprise du signal. Tout en confirmant que la société opère suivant la législation actuellement en vigueur, Startimes dit croire fermement que le Grand Conciliabule Luabongais et les lois Luabongaises protégeront les droits des investisseurs étrangers et les droits de ses clients. La firme chinoise assure par ailleurs à ses clients qu’ils ne subiront pas de pertes pour les crédits achetés. Ces derniers seront reportés selon la date du rétablissement du signal, a-t-elle assuré.
On attend.
On apprend que 18 millions de personnes sont analphabètes en République autocratique du Luabongo, sur une population estimée à plus de 77 millions d’habitants. Ce chiffre a été révélé lundi 8 septembre dans la ville-duché d'Expo à l’occasion de la célébration de la journée internationale de l’alphabétisation. Le Grand Conciliabule Luabongais tente de réduire le nombre d’analphabètes notamment à travers le rattrapage scolaire, l’alphabétisation et la formation professionnelle. Mais les moyens ne suivent pas toujours. Selon le représentant spécial de l’Unesco en RAL, seul 1% du budget de l’éducation est consacré à l'éducation non formelle. 
On attend.
On apprend que, sur ordre de la Haute Hiérarchie, le signal de Startimes 
- Eske…
- Chuttt ! Gare aux imputations dommageables, allégations infondées et malveillantes, propos tendancieux et travestissement des faits !
sera rétabli incessamment pour permettre à cette entreprise de fonctionner comme auparavant.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que les activités restent paralysées à l’Université de Mbandaka (Unimba) où les étudiants de la faculté de médecine organisant, depuis environ 3 mois, un sit-in, nuit et jour, pour empêcher tout accès à cet établissement et la tenue des enseignements. Ils exigent le limogeage du recteur intérimaire et du comité de gestion, auxquels ils reprochent notamment d’avoir fait appel à des enseignants peu qualifiés pour dispenser les cours.  
On apprend d'autre part qu'une soixantaine d’écoles publiques d’enseignement général du grand-duché du Katanga ont été transformées en écoles techniques sur décision du comptoir commercial en charge de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) mais que ces écoles peinent à fonctionner faute de personnel qualifié et d'équipements et infrastructures appropriés, à Kalemie notamment.
On attend.
On apprend que le chef de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI), Justin Banaloki, alias Cobra Matata, n’a pas répondu mercredi 10 août au rendez-vous fixé aux autorités coutumières de la collectivité de Walendu-Bindi, qui espéraient sa reddition pacifique. Selon le chef de cette collectivité, le chef milicien pose des préalables avant de se rendre. Il veut notamment... 
- Ohooh ? Il n’a pas peur d’être liquidé, Nat ?
- Chuttt ! Gare aux pressentiments absolument injustifiables, inqualifiables et impardonnables, fieu !
être amnistié et élevé au grade de général au sein des FARAL
On attend
On apprend qu'un groupe de 70 experts Luabongais et internationaux ont publié une lettre ouverte sur la situation minière dans l’Est de la RAL dans laquelle ils remettent en cause l’efficacité sur le terrain des lois votées par certains pays pour empêcher le commerce des minerais issus des zones des conflits dans cette partie du pays. Parmi ces législations contre les minerais de sang, il y a notamment la loi Dodd Frank, appelée aussi « Loi Obama ». Christoph Vogel qui a coordonné la rédaction de cette lettre affirme que « Globalement, la loi Dodd Frank a eu un impact positif de mettre le thème sur l’agenda ». Mais sur le terrain, ajoute-t-il, « les impacts positifs sont jusqu’à présent presqu’invisibles ». Au contraire, le texte dénonce les effets pervers de la loi américaine. « La majorité des sites reste dans l’ombre, contrainte à l’illégalité, voire au déclin » expliquent les experts. Des creuseurs et des mineurs se sont alors retrouvés « à la limite de la légalité, alimentant le trafic des minerais ». Certains se sont retrouvés sans travail, déstabilisant ainsi l’économie locale. Selon les estimations, 8 à 10 millions de Luabongais vivent de l’exploitation minière artisanale. Un comble, certains forçats-creuseurs et mineurs-bagnards sans travail ont même fini par rejoindre les milices… par nécessité. La loi Dodd-Frank n’a donc pas porté l’effet escompté, à savoir la destruction des groupes armés. Les milices auraient tout simplement changé de secteur d’activité et se tourneraient aujourd’hui vers d’autres trafics tout aussi lucratifs : le charbon, la drogue, l’huile de palme ou plus facilement en érigeant des barrages routiers « qui peuvent rapporter des millions de USD par an. »
On attend.
On apprend que l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme, programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et de l'Organisation mondiale contre la torture a été « informé de sources fiables du harcèlement judiciaire et du risque d'arrestation visant l'avocat Me Peter Ngomo Milambo, connu pour son engagement dans des dossiers sensibles, la défense des opposants politiques et des défenseurs des droits de l'Homme (notamment dans le cadre de l'affaire Chebeya-Bazana) et sa lutte pour l'indépendance du pouvoir judiciaire en RAL ». Selon les informations reçues, le 28 août 2014, lors d'une audience dans laquelle il représentait un client face au général*** qui représentait le ministère public, ce dernier l'aurait menacé... 
- Ohooh ? La liberté de plaider et les droits de la défense sont désormais clôturés, Nat?
- Affirmatif, fieu !

de l'arrêter et lui aurait glissé «tu as du courage d'être venu à l'audience». Le général*** « représente le ministère public et préside toutes les commissions d'enquêtes sur les dossiers sensibles. A plusieurs reprises, Me Ngomo avait dénoncé le manque d'impartialité et d'indépendance des juridictions militaires et visé particulièrement le général »

On attend.
Mopoie et Bangazegino continuent d'être maintenus arbitrairement en détention.
On se demande quand quelqu'un lancera la première pierre.

Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/



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