jeudi 2 octobre 2014

SCC3/16 - Je me tiens prêt à diffuser tous azimuts, par d’incessants coups d’épingle ou en rafales pétaradantes, le roman-feuilleton que je rédige au jour le jour, impatiemment, depuis le 15 décembre 2013, sur le fonctionnement du système sorcier en République autocratique du Luabongo et sur les tribulations de Mopoie et Bangazegino et les persécutions dont ces deux irréductibles résistants à l’arbitraire font l'objet

Nzombo le soir ? (15)

On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On attend.
On apprend que la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) n’a plus de nouvelles, depuis trois jours, de deux de ses agents qui procédaient à des opérations de cartographie électorale à Ilombo, en grand-duché du Haut-Luabongo. Ces opérations avaient soulevé une vive tension entre les habitants des villages Bolongo Bas et Yause, engagés depuis longtemps dans un conflit foncier.
- Ohooh ? Des Basengi se seraient encore manifestés ?
- Boye, fieu !

Selon le secrétaire administratif de la Ceni à Isangi, le matériel de ces agents aurait aussi été confisqué par la population de ces villages. 
On attend.
On apprend que des assaillants armés ont tenté de faire incursion dans le site minier de Kawama, sur la route Lubumbashi-Likasi (dans le grand-duché du Katanga). Après la résistance des gardes de cette carrière, ils se sont enfuis en laissant tomber une grenade qui n’a pas fait de victimes. «Nous en appelons aux autorités politiques et militaires de la place de nous aider. Pour nous, tout ce temps, on pensait qu’on avait affaire aux forçats-creuseurs clandestins généralement armé de barre à mire, bêche, manchette et autres. Aujourd’hui, cela a été étrange... parce qu’ils sont venus avec les effets militaires (...)», a témoigné l’un des gardiens du site minier de Kawama. Les experts qui étaient sur place ont affirmé que la grenade ramassée, après cet accrochage, appartient aux militaires.
On attend.
On apprend, à l'international, que Chantal Pascaline, membre de la Congrégation de l’Immaculée Conception, est décédée des suites de la fièvre hémorragique Ebola, à l’hôpital Saint-Joseph de Monrovia (Liberia). La religieuse Luabongaise faisait partie de l’Ordre hospitalier de San Juan de Dios comme le prêtre espagnol Miguel Pajares, le premier malade infecté par le virus de la fièvre Ebola qui ait été rapatrié en Europe. L’ordre de Saint-Jean de Dieu, responsable de l’ONG qui gère l’hôpital Saint-Joseph, avait demandé au ministère espagnol des Affaires étrangères l’ «expatriation en urgence» de Pajares, de Pascaline et de la religieuse guinéenne Paciencia Melgar, atteints par le virus. La directrice générale de la santé publique espagnole avait répondu que l’Espagne n'envisageait « que le rapatriement des Espagnols ». D'après une autre source, neuf médecins Luabongais travaillant à Freetown en Sierre Léone seraient également décédés de suite de la fièvre hémorragique Ebola.      
On attend.
On apprend que quatre femmes, venues pour visiter les pensionnaires de l'Université Libre de Makala, ont été surprises à l'entrée de cet établissement avec, sur chacune d'elles, 2  kilos de drogue dissimilés sous leurs habits.
On attend.
On apprend que la « Dynamique des groupes des peuples autochtones » (DGPA) de la République autocratique du Luabongo a organisé une marche des Pygmées dans les rues de la ville-duché d'Expo (alais Mboki) pour revendiquer l'égalité des droits avec les autres peuples du Luabongo. « Tous unis pour la loi des peuples autochtones Pygmées », « Nos frères ont droit à la vie et à la liberté », « Sauvons les Pygmées du Katanga » : tels étaient les slogans inscrits sur les calicots que brandissaient les manifestants. 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que le match Sierra Leone contre le Luabongo se jouera à Accra (Ghana), dans le cadre de la 2è journée-groupe D des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), prévue au Maroc. La Confédération africaine de football (Caf) a annoncé cette décision dans une correspondance adressée, dimanche 10 août, à la Fédération Luabongaise de football (FELfa), à la suite de l’épidémie d’Ebola qui sévit, depuis quelques semaines, en Sierra Leone.
On apprend d'autre part que la République autocratique du Luabongo n’organisera plus les Coupes d’Afrique des Nations en 2019 et 2021. Dans un communiqué, la Caf a indiqué que ses inspecteurs ont annulé leur visite en République autocratique du Luabongo où ils devaient évaluer l’état des stades, hôtels et autres sites susceptibles de recevoir la compétition africaine. La République autocratique du Luabongo avait déposé sa candidature en décembre 2013 pour l’organisation de la 32è édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) en 2019. Le sorcier feudataire en charge des sports avait assuré que le dossier de candidature déposé par la Fédération Luabongaise de football était sérieux. Et il avait démenti, en juillet dernier, une information selon laquelle la République autocratique du Luabongo avait retiré sa candidature. Il ne s'agissait pas, avait-il déclaré, d'un retrait de candidature mais plutôt d'un « ralentissement des démarches ».

- Chutt ! Tika koseka, fieu !
On attend.
On apprend qu'une réserve potentielle de pétrole, estimée à 3 milliards de barils, a été découverte en Ituri (grand-duché du Haut-Luabongo) par Oil of Luabongo, une filiale du groupe Fleurette enregistré aux Pays-Bas mais appartenant à l’homme d’affaires israélien Dan Gertler. Selon l’Agence France Presse, qui cite un communiqué du groupe Fleurette (également impliqué, dans le même grand-duché, dans le projet d’exploration aurifère de Moku-Beverendi), cette découverte est le résultat des deux phases de tests sismiques au niveau des blocs I et Deux du lac Albert. Ces tests ont coûté plus de 20 millions de USD. Les analystes indiquent que cette réserve pourrait être de même ampleur côté ougandais du lac. A en croire Oil of Luabongo, une production de 50.000 barils par jour augmenterait le PIB de la RAL de 25%. La société est actuellement en pleine étude de faisabilité et s’est notamment fixée pour prochaine étape de forer deux puits d’exploration. Cependant, la préparation des activités de forage nécessiteront d’importants travaux, comme de nouvelles routes et un nouveau port et se traduiront...
- Ohooh ? Doit-on craindre (évidemment !) le pire ?
- Chutt ! Songi-songi ! Rumeurs malveillantes émanant de personnes mal intentionnées, fieu! Procès d'intention !
par une “délocalisation de certaines communautés locales” de la région, prévient la même source.
On attend.
On apprend que le bourg autonome de Kimbanseke, la plus vaste et la plus peuplée (près de deux millions d’habitants et 237,78 km²) des bourgs de la capitale Luabongaise, considérée comme le grenier de la ville-duché d'Expo avec ses terres maraîchères, ne compte aucune structure médicale de référence. Par ailleurs, le bourg autonome est gravement enclavé. Les infrastructures sociales de base, telles que les écoles, les routes, l’eau et l’électricité, y font également défaut. Les conditions d’hygiène y sont aussi très mauvaises. «Il y a même des parcelles qui n’ont pas des toilettes, surtout les parcelles le long des rivières », déclare le bourgmestre, Edouard Gatembo.
On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On apprend que le délai de 6 mois pour la libération des prisonniers répondant aux critères de l'amnistie votée en février 2014 pour faits de guerre, faits insurrectionnels et infractions politiques, a expiré le lundi 11 août et qu'une centaine de pensionnaires de l'Université Libre de Makala, éligibles à la loi d'amnistie n'ont, à ce jour, reçu aucune réponse à leur demande de libération et s'en inquiètent. Tel est aussi le cas de 76 autres « candidats à l'amnistie », détenus la prison centrale de Bunia, chef-lieu de l’Ituri (grand-duché du Haut-Luabongo) qui ont manifesté à l'intérieur de la prison pour réclamer leur libération. Par ailleurs, l’ex-Mouvement rebelle du 23 mars (M23) dénonce  les «injustices» dans l’application de la loi d’amnistie en RAL. Seul près d’1% de ses membres (31 personnes sur un total de 3.657 ex-rebelles) ont jusque là bénéficié de cette disposition. Dans un communiqué publié depuis Kampala, l’ex-M23 accuse la République autocratique du Luabongo d’avoir «délibérément» empêché un «nombre important» de ses membres réfugiés au Rwanda et en Afrique du Sud de remplir l’acte d’engagement alors que le délai imparti aux bénéficiaires a expiré depuis le lundi 11 août.  Le Grand Conciliabule Luabongais assure pour sa part que le processus de traitement d’actes d’engagement déjà signés va se poursuivre même au-delà de cette date.
On attend.
A l’approche de la rentrée scolaire au mois de septembre, on apprend que le chef de groupement de Mukimbo, Chadrac Monga, invite les enseignants de l’école primaire Lumbule à reprendre le service en retournant dans leur village dans la baronnie de Nyunzu, à 186 kilomètres à l’Ouest de Kalemie (Katanga). Il a indiqué que ces enseignants avaient fui les conflits communautaires dans cette zone et l’activisme des miliciens dans les baronnies voisins. Après leur fuite en mars, les activités sont restées paralysées dans cette école qui est l’unique institution qui encadre deux cents enfants.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part que la Monuslu a confirmé la suppression de 154 postes nationaux, dans le cadre du processus du redéploiement de son personnel dans l’Est de la République autocratique du Luabongo. Les agents concernés par cette mesure font des sit-in depuis une semaine pour manifester leur ras-le-bol et réclamer le départ du chef de l’administration de la Monuslu. D'après Charles Bambara, porte-parole civil de la Monuslu, la fin de contrats des fonctionnaires concernés est fondée sur la suppression des postes, opérée conformément au règlement et à la règle sur la gestion du personnel onusien. Tous les membres du personnel concernés, a-t-il poursuivi,  recevront un courrier individuel notifiant la suppression de leur poste dans les prochains jours. Charles Bambara a assuré que tous les droits dus aux agents frappés par cette mesure seraient garantis: «Chaque membre du personnel affecté par la mesure recevra l’équivalent d’un mois de salaire au titre du mois de préavis, une indemnité de licenciement fixée sur la base de leur entrée en fonction, du grade  et de l’échelon, ainsi qu’un solde de tout compte comprenant tous les droits à régulariser.»
On apprend d'autre part que les agents de la Société Luabongaise des postes et télécommunications (SLPT) éligibles à la retraite depuis 20 ans n’ont toujours pas obtenu leurs décomptes finaux. Le président du collectif de ce personnel, Alidor Lebon Kabala a déploré cette irrégularité à Radio Okapi. Il a indiqué qu’en attendant le règlement de leurs indemnités de sortie, ces agents ne perçoivent que le dixième de leur « salaire », qui est payé de façon irrégulière. A en croire Alidor Lebon, chaque agent concerné par la retraite reçoit un forfait de 6.500 Francs Luabongais (7 USD) quels que soient le grade, la fonction ou l’ancienneté. Une somme qu’ils jugent modique mais qu’ils ne perçoivent pas non plus régulièrement. « Ce salaire là n’est pas payé depuis 66 mois (plus de 5 ans). Nous sommes en 2014, on nous paie le salaire de janvier 2013. Tout en sautant d’autres années pour « avancer » mais on n’avance pas », a affirmé Alidor Lebon. Le sorcier légataire ayant reçu la SLPT en prébende reconnait cette situation mais invite ces agents à la patience, compte tenu des difficultés financières auxquelles la société fait face. Il a aussi fait remarquer que la SLPT compte plus plus des retraités que d'agents actifs.
On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On apprend que deux cents personnes amnistiées environ sont encore incarcérées à l'Université Libre de Makala et à la prison militaire de Ndolo dans la ville-duché d'Expo. Un des avocats des amnistiés, Me Peter Ngomo...
- Ohooh ? Un distracteur ? 

- Chuttt ! Un empêcheur de manigancer en paix ! Un troublion qui monte la tête des prisonniers politiques !  Rastreins valet !
s’est exprimé au lendemain de l’expiration du délai imparti aux candidats pour remplir l’acte d’engagement à ne plus recourir aux armes pour faire prévaloir des revendications politiques. Il a menacé de saisir la justice si les prisonniers ayant déjà signé ce document étaient maintenus en détention. Concernant les deux cents prisonniers de Makala et Ndolo qui ont déjà signé leurs actes d’engagement, Me Peter Ngomo estime que les maintenir en prison constitue « une détention arbitraire ou illégale ». Avec ses collègues, il envisage de saisir la justice si les concernés ne sont pas libérés. «Nous nous réservons le droit de déposer, le moment opportun, plainte contre les magistrats qui les maintiennent en détention», a-t-il poursuivi. 
On attend
On attend que les sorciers en charge de l'application de la loi d'amnistie s’expliquent sur ce dépassement de délai. 
On attend.
On attend et on se tient prêt, en cas de fin de non-recevoir opposée à la requête légitime des personnes éligibles à la loi d'amnistie, à diffuser tous azimuts, par d’incessants coups d’épingle ou en rafales pétaradantes, le roman-feuilleton que Vié ba Diamba a rédigé au jour le jour, impatiemment, depuis le 15 décembre 2013, sur le fonctionnement du système sorcier en République autocratique du Luabongo, sur ses sorciers, ses “services” et ses crapuleux et sur les tribulations de Mopoie et Bangazegino et les persécutions dont ces deux irréductibles font l'objet, sans citer… Pour l'instant !, de noms précis mais de telle sorte que tout le monde… La rumeur !, sache très rapidement qui sont les "crapuleux" qui s'opposent à leur libération et que l'affaire explose en public et que la déflagration produise tous ses effets et que l'opinion se réveille et que l'opprobre et le ridicule accable les crapuleux et leurs commanditaires...
On attend
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que les habitants du bourg autonome de Bandalungwa dans la ville-duché d'Expo se disent en proie à l’insécurité. Mercredi dernier, une boutique et un bistrot de la place ont été attaquées par des hommes en armes entre 22h00 et 22h30. Les braqueurs étaient au nombre de 3 : une femme et deux hommes armés de fusils de guerre, dont l’un était habillé en tenue de policier. A la boutique Rehoboth, au coin de l’avenue Mbavu du côté qui débouche  sur le Bloc de Bandalungwa, ces malfrats ont terrorisé le vendeur et les passants; avant de récupérer toutes les recettes de la vente journalière, les téléphones et les bijoux. Les assaillants se sont retirés en longeant le marché tout en tirant des coups de feu en l'air. Ils  se sont ensuite attaqués au bistrot «Cathédrale Sainte Antho», situé non loin de là. Pendant qu’ils opéraient à la boutique Rehoboth, les corps habillés du sous-ciat du marché Synkin ont été alertés mais ils n’ont pas réagi. De son côté, la police nie avoir été avertie. Cependant, elle déclare avoir des difficultés d’intervention, par manque d’effectifs et de moyens de communication.
On apprend d'autre part que la coordination de la Société civile au Nord-Kivu se dit préoccupée par la recrudescence de l’insécurité dans la ville franche de Goma, chef-lieu du duché, particulièrement aux quartiers Mabanga-Sud et Murara où moins trois personnes ont été tuées par balles en l’espace d’une semaine. Pour Thomas d’Acquin Mwiti, président de la Société civile du Nord-Kivu, c’est le fait d’infiltrés au sein des forces de l’ordre qui tentent de ternir l’image de la police et de l’armée. Il appelle les autorités ducales à assainir les différents services de sécurité «infiltrés»
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part qu'une nouvelle audience du procès sur l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana est fixée...
- Ohooh ? La « Justice » instruite par la haute Hiérarchie et ses « services » laisse pourrir l’affaire ? On s’imagine que les gens vont finir par oublier ?
- Chutt !  Atteinte à l'honneur de la Justice et à l'honneur des magistrats, fieu !
au 29 août à la Cour suprême de justice. Il s’agit d’une audience en appel des arrêts avant dire droit rendus précédemment sur cette même affaire par la Haute Cour Militaire. A cette occasion, l’ONG des droits de l’homme La Voix des sans voix (VSV), que dirigeait feu Chebeya, réclame de nouveau l’arrestation immédiate de l'ancien inspecteur général de la police Luabongaise et de ses deux collaborateurs qui avaient exécuté ce double assassinat
en juin 2010. La Voix des sans voix se dit convaincue qu’aucun procès sur cette affaire ne peut être crédible si les principaux suspects continuent
- Chutt !

de circuler librement au vu et au su de tout monde. Le secrétaire exécutif de la VSV, Dolly Ibefo, a déclaré souhaiter qu’on puisse arrêter l'ancien inspecteur général des corps habillés en bleu qui est le suspect numéro un dans cette affaire de même que deux de ses collaborateurs immédiats, des instrumentistes dont je ne citerai pas le nom… Pour l'instant !, qui ont été vus ces derniers temps en train de circuler librement à Lubumbashi.
On apprend d'autre part que le journaliste Magloire Paluku Kavungha, le directeur de Radio Kivu 1, émettant depuis Goma, chef-lieu du Nord-Kivu a fait l'objet d'une tentative d'assassinat. Selon l’Union nationale de la presse du Luabongo (UNPL), section du Nord-Kivu, des hommes armés 

- Chutt !
se sont introduits dans la résidence de Magloire Paluku dans l’intention de l’assassiner. Le journaliste n'a eu la vie sauve que grâce à l’intervention de ses voisins.
On attend.
On apprend que le prix d’une mesurette de maïs se négocie, depuis quelques jours, à 1.500 Francs Luabongais (1, 63 USD) au lieu de 800 franc Luabongais (0,87 USD) dans la ville franche de Kananga (Kasaï-Occidental). Pour les dirigeants des filiales et succursales des comptoirs commerciaux de l'Economie et l'Agriculture dans le duché, cette augmentation ne se justifie pas dès lors que la Société nationale des chemins de fer du Luabongo (SNCL) a déversé, le week-end dernier, plus de 200 tonnes de maïs sur le marché. Pour mettre fin à cette flambée, le sorcier ayant reçu l'Economie du duché du Kasaî-Occidental en prébende envisage de « punir les auteurs de cette spéculation ». «Notre population ne doit pas céder à la panique pour acheter en désordre » a-t-il précisé.
On attend.
On apprend que quatre ONG des droits de l’homme accusent des militaires 

- Chutt !
d’avoir abattu cinq personnes dans le site minier de Kawama, à une vingtaine de kilomètres de Lubumbashi (Katanga). Ces structures, membres de la plate-forme «Bonne gouvernance», ont exprimé leur indignation au cours d’une conférence de presse tenue à Lubumbashi. «La situation qui se passe à Kawama est inacceptable parce qu’on est en train de tirer sur la population environnante, sur les clandestins et ...
- Ohooh ? Des bagarreurs et des fumeurs de chanvre,  Nat ? 

- Onyati ! Ils avaient résisté, fieu ! Et ils devaient être maîtrisés, c'est la loi !
 Il fallait les immobiliser ! 
- Et c’est ainsi que des coups de bals les ont heurté par tout le corps ?
- Boye, fieu !  Tu as tout compris !

les forçats-creuseurs. Il y a eu des morts et des blessés dont certains sont à l’Hôpital Sendwe», a dénoncé le porte-parole de cette plateforme, Rachidi Akida. Il juge inadmissible qu’on continue à dénombrer des morts et des blessés sans que le parquet n’ouvre une enquête et que le Conciliabule du grand-duché ne prenne des mesures d’encadrement de forçats-creuseurs dans le site minier de Kawama. Selon les forçats-creuseurs, une autorité du Conciliabule du grand-duché du Katanga aurait intimé l’ordre aux militaires d’aller sécuriser le site minier de Luswishi et
- Chutt !

de tirer sur eux. «La population Luabongaise ne doit pas être considérée comme des canards à canon (sic) qui doivent être tués sans que l’Etat n’ouvre une enquête », a poursuivi Rachidi Akida. Il accuse, par ces actes, le Conciliabule du grand-duché du Katanga de protéger les investisseurs au détriment des populations locales. Radio Okapi a tenté en vain d’avoir la réaction du sorcier du grand-duché chargé de l’Intérieur sur ce dossier.
On attend.
On apprend que le festival  les «Francofolies» de la ville-duché d'Expo se tiendra du 8 au 14 septembre prochain, dans quelques espaces  culturels et places publiques de la capitale Luabongaise. Des artistes Luabongais dont Lokua Kanza, Youssoupha, Fally Ipupa, Werrason, Ferré Gola, Lexxus Legal sont attendus à cet événement. Du côté des artistes étrangers La Fouine, Johnny Clegg, Passi et bien d’autres seront présents dans la capitale de la République autocratique du Luabongo pour agrémenter cette première édition organisée en Afrique.
On attend.
On apprend que le Grand Conciliabule vient d’équiper le Beach Ngobila et l’aéroport international de Ndjili de kits de détection de la fièvre hémorragique Ebola. Selon Dominique Bolembe, chef de poste du service de l’hygiène dans ce port, tout voyageur dont la température atteint 40 degré Celsius sera mis en quarantaine. «Si la température est supérieure à 40 degrés, automatiquement la personne est mise en quarantaine, et même l’unité de navigation, c’est-à-dire le canot qui l’a transporté, tous les voyageurs sont mis en quarantaine», a-t-il expliqué. Bien qu’équipés de kits de détection, les agents contrôleurs ne disposent cependant pas encore
- Chutt !

de kits de protection adaptés à leur tâche. Jusque mercredi matin, ils utilisaient des bleus de travail ordinaires, des gants et des caches poussières. Le chef de poste a cependant assuré que les kits de protection devaient leur parvenir au courant de la journée. Ils attendent aussi l’arrivée d’ambulances qui, postées sur place, devraient faciliter l’évacuation de cas suspects. Face au danger que représente cette maladie, le fonctionnaire assure qu’aucune exception ne sera tolérée parmi les voyageurs. M. Bolembe reconnait cependant que, outre le Beach Ngobila, il existe plusieurs autres points d’entrée dans la capitale Luabongaise à partir du fleuve Luabongo, qui échappent au contrôle de ses services.
On attend.
On apprend que l’attaquant de l’AS V.Club Taggy Etekiama est suspendu pour une durée indéterminée et ne peut être aligné ni dans son club ni dans l’équipe nationale du Rwanda. La République de Fara-Fara, en effet, accuse l’attaquant de V. Club d’utiliser deux identités différentes, l'une lorsqu'il pour l’AS V.Club et l'autre lorsqu’il joue avec le Rwanda. Etekiama avait joué pour le Rwanda en match aller des préliminaires de la Coupe d’Afrique des Nations de football CAN 2015 disputé à Pointe Noire contre la République de Fara-Fara. Cette suspension intervient au lendemain de la victoire de l'AS V.Club sur Zamalek (1-0) qui permet aux verts et noirs d’accéder en demi-finale de la ligue des champions de la Caf avant même la dernière journée de la phase des groupes.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que la coordination de la Nouvelle société civile du Sud-Kivu exige le remplacement des troupes des Forces armées de la République autocratique du Luabongo FARAL déployées dans la plaine de Ruzizi. Le secrétaire exécutif de cette structure, M. Misare, affirme que ces militaires ont été incapables
- Chutt ! 

d’empêcher les tueries à répétition survenues dans cette région, notamment à Mutarule, où six personnes ont encore été tuées dans la nuit de mardi à mercredi dernier par des hommes armés. M. Misare s’est étonné de la persistance de ces tueries malgré la présence des forces de sécurité.
On apprend d'autre part que plus de vingt familles de militaires sont bloquées depuis au moins trois mois à l’aéroport de Goma au Nord-Kivu. Les femmes et les enfants, assis sur leurs baluchons, passent la nuit à la belle étoile. Ils espèrent chaque jour avoir la chance d’être embarqués dans l’avion militaire, communément appelé «Tolérance Zéro» pour rejoindre leurs époux dans leur nouveau lieu d’affectation, à Expo. D'après ces épouses de militaires, l’avion militaire «Tolérance Zéro» n’emporte « que des chèvres, des pommes de terre, des haricots et d' importantes quantités de viande de bœuf ». Cette situation énerve les familles qui dénoncent le fait qu’on leur demande de l’argent pour embarquer alors qu’elles n’en ont pas. Radio Okapi a tenté d’avoir la réaction des responsables des FARAL dans cette affaire, sans succès.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part,à l'international, que quatre commerçants Luabongais de petit bétail sont détenus dans un cachot de la police antifraude burundaise (PAF) depuis deux jours. Ce service a aussi saisi deux camions de même que les 130 chèvres... Dont 16 ont déjà péri « suite à la fatigue » dans le lieu de leur séquestration au Burundi ! et les 12 vaches qu'ils transportaient. La PAF exige des commerçants en cause le paiement de cinq millions de francs burundais (3 257 USD) comme taxe forfaitaire pour le trafic de bêtes entre les deux pays. 
On apprend d'autre part, au national, que l’Observatoire de la dépense publique (Odep) dénonce dans un rapport publié vendredi dernier la multiplicité de taxes récoltées auprès de 15.000 vendeurs du Marché Central de la ville-duché d'Expo, parmi lesquelles  figurent « la taxe journalière, la patente, la taxe sur l’économie, la taxe sur la sécurité, la taxe que les enfants de la rue perçoivent pour assurer la sécurité des vendeurs, la taxe de finance, la taxe de la police, etc. » D'après l'Odep, une organisation de la société civile qui milite pour l’amélioration de la transparence et la redevabilité dans la gestion des finances publiques, ces taxes « ne contribuent pas assez, ni à la caisse de l’Etat encore mois à l’amélioration de l’image de ce marché. » Pour mettre fin à cette situation, le directeur exécutif de l’Odep, Ricky Mapama, propose une gestion participative. Il souhaite que l’administration du marché fasse un rapport mensuel à tous les vendeurs sur les montants perçus et les activités menées.
On attend.
On apprend que quarante-cinq observateurs de long terme, issus de neuf organisations de la Société civile, ont été sensibilisés aux standards internationaux pour les « élections » démocratiques en République autocratique du Luabongo. Cette formation est organisée par la Ligue des Electeurs, en partenariat avec la synergie Luabongaise des élections, au centre Liloba de Lemba, dans la ville-duché d'Expo. Elle a pour objectif de fournir aux observateurs électoraux des techniques de suivi et de contrôle du processus électoral, afin de combattre toute tricherie et corruption lors des prochaines « élections ».
On attend.
On apprend que la centaine de détenus de l'Université Libre de Makala, éligibles à la loi d'amnistie et toujours maintenus en détention (parmi lesquels figurent les deux irréductibles Mopoie et Bangazegino), qui avaient rédigé, signé et transmis aux sorciers dominants une pétition réclamant leur libération en faisant valoir que leur maintien en détention n’a plus de fondement légal, viennent à nouveau d'adresser un courrier à la Haute Hiérarchie dans lequel ils s'interrogent sur la nature juridique de leur maintien en détention :  s'agit-il d'une détention préventive , d'une détention arbitraire, d'une séquestration  ou d'une  prise en otage  ? Ils dénoncent également « la forte implication des services de renseignements dans le traitement des dossiers relatifs à l'amnistie » et observent que ces  services  sont ceux-là même qui ont été « les principaux acteurs d'arrestations, d'investigations et de détentions des prétendants à l'amnistie » et qui se sont rendus « coupables de nombreux actes de violations des Droits humains, civils et sociaux » des personnes concernées ». Ils considèrent que cette implication des services « constitue une menace évidente de conflits d'intérêts et de risque sérieux de subjectivité préjudiciable aux amnistiés »
On attend toujours de RIIIR.



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