jeudi 2 octobre 2014

SCC3/20 - Etumba ya ba sorciers : « Naliaki te ! Bopesa nga part na nga ! » vs « Okozela trop ! »

Nzombo le soir ? (18)

On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On attend.
On apprend que l’Institut national des sports (INS), agréé par les autorités Luabongaises depuis 1998, va finalement s'ouvrir dans les installations du stade Tata Raphaël. Les inscriptions commencent le 8 septembre et l’année académique s’ouvre officiellement le 20 octobre comme dans les autres instituts supérieurs du pays. Cet institut organise une filière académique et une filière professionnelle. Dans la filière académique, il y a deux options: Sciences et techniques des sports et Gestion et administration des sports. Les candidats à la filière académique doivent être munis d’un diplôme d’Etat. «Le candidat qui fait trois ans aura le grade de licencié en science des Sports et celui qui fait cinq ans obtiendra un master», a expliqué le directeur général de l’INS, Zénon Kabamba. Concernant la filière professionnelle, deux options sont également organisées, à savoir : la technique et la méthodologie de l’entraînement de haut niveau et la gestion des structures et compétitions sportives. Pour prendre part à la filière professionnelle, il faut être un sportif attitré.
On attend.
On apprend que le prix du carburant à la pompe a connu une nouvelle augmentation de l’ordre de 50 Francs Luabongais (0,05 USD). Le litre d’essence est passé de 1 475 Francs Luabongais (1, 60 USD) à 1 525 Francs Luabongais (1, 65 USD), soit une augmentation de 3,5%. Les pétroliers affirment que la hausse fait suite au compromis trouvé, en juillet dernier, avec le Grand Conciliabule. Les deux parties s’étaient convenues d’une augmentation par paliers. Dans la ville-duché d'Expo (alias Mboki), les transporteurs estiment qu’«il est largement temps de revoir à la hausse le prix de la course en taxi». Cumulée avec la hausse autorisée au mois de juillet, l’augmentation du prix du carburant est aujourd’hui de l’ordre de 125 Francs Luabongais (0,13 USD).
On attend.
On apprend qu'à l’issue d’une opération menée du 26 au 30 août dernier, la commission mixte constituée d’experts Luabongais et rwandais ont identifié vingt-deux bornes à la frontière terrestre des deux pays. Certaines bornes sont physiquement visibles alors que d’autres n’ont été identifiées que grâce à leurs positionnements géographiques. « Nous nous sommes basés sur les coordonnées géographiques qui se trouvent sur le protocole d’accord de 1911. Il y a des bornes qui étaient cassées mais les vestiges ont été trouvés. La borne 22 a été trouvée sur le mont Heru à Kibumba », a affirmé Roger Rachidi Tumbula, le délégué du Conciliabule du duché du Nord-Kivu dans la commission mixte. La prochaine étape consistera à planifier une opération similaire pour les frontières lacustres sur le lac-Kivu, a-t-il ajouté.
On attend.
On apprend que vingt cas de diarrhée dont un décès ont été signalés dans un train de la Société nationale des chemins de fer du Luabongo (SNCL), bloqué depuis six jours à Kongolo, sur l’axe ferroviaire Lubumbashi-Kindu. D’après un médecin qui voyage à bord de ce train et qui aide les malades, cette diarrhée est due à la consommation de l’eau impropre de la rivière Luabongo et aux mauvaises conditions hygiéniques dans la Gare de Kongolo. Selon la société civile de Kongolo, la locomotive qui tractait le train a connu des problèmes mécaniques. Son conducteur, un Sud-africain aurait jugé bon de  ramener la machine au garage à Kabalo pour certaines sources, à Kalemie pour d’autres. Interrogée sur cet incident ainsi que sur le sort des milliers de passagers de ce train, la direction des Grands-Lacs à la SNCL à Kalemie dit tout ignorer, expliquant que cet axe ferroviaire est sous le contrôle de la direction de Kindu dans le Maniema.
On attend.
On apprend que l’Union nationale de la presse du Luabongo (UNPL) dénonce les menaces de mort contre Kasimu Malipizi bin Mussa, journaliste et directeur intérimaire de la Radio communautaire Maniema Liberté (RTC/Mali). Dans un communiqué publié lundi 1er septembre à Kindu, l’UNPL indique que depuis quelques temps  le journaliste reçoit des appels et des SMS anonymes 

- Chutt !
le menaçant de mort. Selon Shabani Yusufu, président de l’UNPL au Maniema, il est reproché au journaliste de la RTC d’avoir consacré des émissions à la recrudescence des vols à main armée dans la ville franche de Kindu.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part qu'environ 58 cas cumulés de virus d'Ebola, dont 31 décès, ont été enregistrés en neuf jours dans la zone de santé de Djera, en baronnie de Boende, à plus de 600 km au Nord de Mbandaka (Equateur). Sur ces 58 cas, il y en a 13  confirmés, 22 probables et 23 suspects. Environ 291 personnes ont été en contacts avec les malades dont 285 ont été vues. D’après les études menées par l’équipe de l’Institut national des recherches biomédicales (INRB), la souche d’Ebola qui sévit à Djera est totalement différente de celle d’Afrique de l’Ouest notamment au Liberia et Sierre Leone et est à 100% identique à celui qui avait sévi, en 1995, à Kikwit dans le duché du Bandundu. Par ailleurs, le sorcier feudataire ayant reçu la santé publique en prébende a réaffirmé que l’épidémie était circonscrite à Djera. 
On apprend d'autre part
On apprend que la Croix Rouge de Tshikapa au Kasaï-Occidental invite la population de cette ville et ses environs à ne plus consommer la viande boucanée en provenance de l’Equateur. Au cours d’un point presse, la chargée de catastrophe de cette institution humanitaire, Germain Kingelezi, a justifié, cette alerte par la proximité du secteur de Djera - où l’épidémie d’Ebola s'est déclarée - avec la baronnie de Dekese, en Kasaï-Occidental. D’après lui, le marché local de Tshikapa est approvisionné en quantités importantes des viandes boucanées « en provenance de ce coin ».
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part que deux personnes sont mortes et plus de 30 tonnes de marchandises englouties dans l’eau au cours d’une série de trois naufrages de baleinières et hors-bords survenus sur le fleuve Luabongo, sur axe Basoko-Isangi-Boyoma, en une semaine. L’union des organisations des producteurs agricoles des baronnies d’Isangi et Basoko l’a annoncé mardi 2 septembre matin, déplorant l’impact négatif des accidents de navigation sur l’économie locale. Les accidents de baleinière et des pirogues de transport des marchandises sont devenus monnaie courante sur l’axe Basoko-Isangi-Boyoma. L’union des producteurs agricoles... 
- Ohooh ? Le chagrin des « armateurs » et des commerçants l’emporte-t-il sur celui des familles de bateliers et de convoyeurs ?
- Chutt ! Propos tendancieux et propagande subversive, fieu !
dit avoir enregistré, ces trois derniers mois, plus de dix accidents de baleinières et même de pirogues à rames. Ils ont occasionné la perte de plusieurs dizaines de tonnes des produits agricoles des paysans. Selon la même source, en plus des pertes en vies humaines, ces accidents constituent un véritable handicap pour l’économie des paysans. D’après Franck Bolimo, président de l’une des organisations locales, les paysans perdent tous leurs revenus des champs, de pêche et d’élevage lors de ces accidents. C'est ainsi qu'un accident de baleinière survenu au village Yawenda, à environ 100 Km à l’ouest de Boyoma il y a une semaine a occasionné la perte de plus de 10 tonnes de poissons, riz, porc et autres marchandises.
On apprend d'autre part qu'une vingtaine de passagers sont portés disparus après le naufrage d’une pirogue motorisée dans la rivière Lulua au niveau de Lwebo (duché du Kasaï-Occidental). On dénombre également un mort et douze rescapés. Des sources locales indiquent que les recherches se poursuivent pour retrouver les personnes disparues. Le nombre de passagers à bord de l’embarcation n’est pas connu. Des sources administratives attribuent cet accident à une panne de moteur qui aurait entraîné l’embarcation vers les chutes de la rivière. Le conducteur aurait ensuite perdu le contrôle de la pirogue. Le sorcier ayant reçu la baronnie de Lwebo en prébende dit ne pas avoir de précisions sur le nombre de passagers qui étaient à  bord de cette embarcation mais confirme qu’un corps a été repêché des eaux, celui d’un bébé. La même source indique que  la pirogue revenait de la localité de Kalumba et se dirigeait vers Lwebo-centre. Elle transportait notamment des fidèles de l’Église Fepaco Nzambe Malamu, de retour d’une campagne d’évangélisation. L’embarcation transportait aussi des élèves qui allaient s’inscrire dans des écoles de Lwebo-centre.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que les enseignants, le personnel administratif ainsi que les étudiants de la faculté de médecine de l’Université de Mbandaka (Unimba) demandent le départ  de tous les membres du comité de gestion de cette université. Ils les accusent de « gestion financière catastrophique et opaque » de cet établissement universitaire.
On apprend d'autre part que les étudiants de la faculté de médecine contestent la qualité de certains de leurs enseignants qu’ils ne jugent pas suffisamment compétents pour assurer les  enseignements dans leur établissement.
On attend.
On apprend que les agents du comptoir régalien des Affaires étrangères ont observé un arrêt de travail. Ils revendiquent notamment la nomination définitive d’un secrétaire général de leur choix, la bancarisation de leurs primes et des promotions en grade. Pour le vice-sorcier régalien chargé des Affaires étrangères, toutes ces revendications ne sont pas fondées. Parlant du problème d’élévation des agents en grade, ledit vice-sorcier a indiqué que « le processus est en cours ». Quant à la bancarisation de leurs primes provenant de la vente des passeports
- Ohooh ? Problème ezali ? Comment contrôler (c'est-à-dire restreindre, limiter drastiquement) la circulation des gens et des idées tout en tirant un maximum de revenus de... la vente de passeports aux candidats voyageurs?

- Chutt ! 
il affirme que le montant à payer aux agents n’est pas fixe. « On ne sait pas quel est le montant exact par mois qui doit être servi aux agents du comptoir régalien des Affaires étrangères. Tout dépend de la vente des passeports et de ce que la DGRAD rétrocède au comptoir », a-t-il expliqué. Il a par ailleurs qualifié la plupart des grévistes  d’«infiltrés», sans donner davantage de détails. « Ce qui est vrai c’est qu’aux Affaires étrangères, il n’y a que 10 à 20 % des agents qui sont aptes à travailler ».
On attend.
On apprend que Thérèse Izay Kirongozi et la coopérative d'ingénierie Women’s Technology ont conçu et fabriqué un  robot agent de circulation qui a été installé, à titre expérimental, à différents carrefours de la ville-duché d'Expo, la capitale de la République autocratique du Luabongo. Il s'agit d'un robot en aluminium de 2,5 m de haut, avec des caméras à la place des yeux et des lumières vertes et rouges en guise de poings. 
- Ohooh ? Et pourquoi pas un robot qui ne laisserait passer que les sorciers, les agents des « services » et les crapuleux (et se mettrait au garde-à-vous), bloquerait les soulèvements populaires, interdirait aux manifestants de passer et immobiliserait les réfractaires à coups de bals par tout le corps ?
- Chutt ! On y pense, ieu !
On attend.
On apprend que la firme chinoise de télédistribution Startimes est désormais interdite d’exercer en RAL. Bouki l'hyène, le sorcier feudataire ayant reçu en prébende les Postes, Téléphones, Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) vient... 
- Ohooh ? Aliaki te ? Bapesi part na ye te ?
- Chuttt ! Accusations sans preuves, fieu !
de lui retirer le titre d’exploitation, évoquant le fait que “Startimes opérait dans la clandestinité totale et sans être repérée, nulle part, par les services de son comptoir commercial”. Ledit sorcier chargé de l'agit-prop affirme avoir instruit l’Autorité de régulation des postes et télécommunication (ARPTC) de retirer le titre d’exploitation octroyée à Startimes pour cause de non-conformité aux lois et textes réglementaires en vigueur. Je m'interroge : « Ohooh ? Quelle sera la (vive) réaction de Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo ? Etumba ya ba sorcier ? » Le sorcier feudataire ayant reçu en prébende les Postes, Téléphones, Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) affirme bénéficier de la solidarité de ses collègues des comptoirs régaliens de la Justice, de l’Intérieur, de la Défense nationale ainsi que de la sécurité de l’Etat.
On attend.
On apprend que le match de la deuxième journée-groupe D des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can-Maroc 2015) du mercredi 10 septembre, prévu en Sierra Leone se jouera finalement sur le sol Luabongais. Initialement annoncé à Freetown, puis relocalisé à  Accra - qui a décliné l’offre à cause du virus d’Ebola qui sévit en Sierra Leone -, la rencontre opposera Luabongais et Sierra-Léonais au stade Kamalondo de Lubumbashi.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que trois activistes de l’ONG des droits humains «Human Rescue RAL» vivent actuellement en clandestinité à Bandundu depuis qu'ils ont reçu des menaces de mort, par SMS anonymes, après avoir fait un monitoring sur le cas du nommé Pipa Luka-Luka Gauthier qui aurait trouvé la mort
- Ohooh ? C’est plutôt embarrassant ça, non? Un haut gradé a-t-il un droit de vie et de mort sur tous les hommes de sa troupe ?
- Affirmatif, fieu ! Surtout sur les têtus, les réfractaires et les insdiciplinés ! Chaque homme de troupe est tenu de cultiver la crainte de Dieu, d’observer la discipline militaire, de respecter son chef, de lui obéir aveuglément et d’exécuter tous ses ordres !
- Oui mais… cet homme n’a-t-il pas été tué dans l’exercice de ses fonctions ?
- Voudrais-tu peut-être qu’un marginal et un réfractaire aux ordres de ses supérieurs, un élément notoirement indiscipliné soit décoré par le sorcier régalien chargé de l’Intérieur, au nom de la Haute Hiérarchie et du Grand Conciliabule ? Et que sa veuve reçoive un congélateur ? C’est ça la défense des droits de l’homme, fieu ? 
à la résidence de son colonel où il était de garde la nuit du 13 au 14 août 2014. Le cadavre de Pipa Luka-Luka Gauthier aurait été déposé à la morgue de l’Hôpital Général de Bandundu par son Chef, accompagné par un groupe de corps habillés de la police en jeep, sans passer par l’administration de l’Hôpital et sans informer ni la femme de la victime ni les membres de sa famille. Par ailleurs, d'après l'Asadho, les bureaux de l’Institut Luabongais de formation et de l’Alphabétisation pour la Promotion et la Protection des Droits de l’Homme, ILFPDH en sigle, une organisation des droits de l’Homme basée à Bandundu ville, ont été, dans la nuit, saccagés par 
- Chutt !
des inconnus qui ont emporté des ouvrages,  un vélo servant pour le monitoring, cinq chaises et une mallette contenant les dossiers 
- Ohooh ? Quels dossiers ? Un dossier sur le meurtre de Pipa Luka-Luka Gauthier aussi ?
- Chutt, j'te dis  ! Rastreins, ko !

des victimes et de différents monitorings.
On apprend d'autre part que Me Ngomo, avocat de nombreux bénéficiaires de la loi d'amnistie maintenus arbitrairement en détention, aurait échappé aux poursuites du général*** dont on lui avait rapporté qu'il avait décidé de l'envoyer à l'Université Libre de Makala « pour le punir » d'avoir défendu un de ses clients.
On attend.
On apprend que 300 déplacés Pygmées ont été transférés de Kasonsa vers la cité d’Ankoro, à 113 km à l’Ouest de Manono (Katanga). Selon les autorités du poste d’encadrement administratif d’Ankoro, ces Pygmées reçoivent des menaces des populations Bantoues. 400 autres Pygmées attendent aussi d’être transférés. A Kasonsa, à 17 km d’Ankoro, où ils étaient regroupés, ces déplacés, sans abris, vivaient dans des conditions difficiles. A Ankoro, ils sont hébergés dans un établissement scolaire de la place. La majorité de ces déplacés sont originaires de Nyunzu et Kabalo, qu’ils ont fui suite à plusieurs mois de conflits avec des populations Bantoues, qui avaient débouché sur des violences en août dernier.
On attend.
On apprend que la police des mines a saisi, en deux mois, plus de  90 tonnes de minerais volés dans les installations de l’entreprise minière Tenke Fungurume Mining (TFM), à 200 km de Lubumbashi (grand-duché du Katanga). Les responsables de Tenke Fungurume affirment que les vols de ces minerais sont opérés avec la complicité de certains de leurs agents. «Si 90 tonnes ont été interceptés, beaucoup d’autres produits sont sortis frauduleusement par des creuseurs artisanaux illégaux qui bénéficieraient de la collaboration de certains agents de la TFM», a commenté un responsable de TFM. Pour cette entreprise, il est difficile d’assurer une sécurité complète de la concession de 1.600 km² qu’elle occupe. Certains forçats-creuseurs...
- Ohooh ? Des fumeurs de chanvre et des buveurs de lotoko amateurs de castagne ? Des moins-que-rien ? De la bête racaille affamée ?
- Boye !

munis d’armes blanches, vont chercher ces minerais dans des galeries, tandis que d’autres les ramassent dans les remblais. Pour lutter contre ces vols à répétition, l’entreprise Tenke Fungurume organise des patrouilles et elle fait parfois recours à la surveillance aérienne au moyen d’un hélicoptère. A cela s’ajoutent les différents postes de contrôles installés dans la concession. Les responsables de TFM indiquent que les creuseurs clandestins s’exposent à plusieurs risques notamment l’écroulement des galeries souterraines qui peut provoquer mort d’hommes. En février dernier, un creuseur clandestin avait été tué lors des accrochages entre ses collègues...
- Ohooh ? C’est embarrassant,  non ? Une horde de creuseurs au bord du pillage et du soulèvement qu’il fallait absolument immobiliser ?
- Boye,fieu !
et la police des mines et la garde industrielle de Tenke Fungurume Mining (TFM), dans la concession de cette entreprise. Seize policiers avaient été blessés et le bureau social de TFM avait été endommagé. Le calme avait pu être rétabli grâce au déploiement de plusieurs unités de la police territoriale sur les lieux.
On attend.
On apprend que le comptoir régalien de la Justice vient de rendre publique une liste de 272 personnes déclarées bénéficiaires de la loi d’amnistie du 11 février dernier. Cinq groupes sont concernés par cette nouvelle vague. Le gros du lot sort de l’ex-Mouvement du 23 mars, avec 191 amnistiés sur 272 candidats. Parmi eux, 162 sont en Ouganda. Et les autres étaient en détention à Ndolo et à Goma (Nord-Kivu). Le deuxième groupe comprend les anciens détenus de l'Université Libre de Makala, poursuivis pour l’attaque du 27 février 2011. Les trois derniers amnistiés proviennent de mouvements «GALCD» d’Honoré Ngbanda, ARP 1 de Faustin Munene et URAL du lieutenant-colonel Hilaire Paluku. « Tous ceux qui ont déjà signé l’acte d’engagement et dont les dossiers sont en cours de traitement au comptoir régalien de la Justice seront amnistiés, quel que soit le temps que cela prendra », a déclaré le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo. Le comptoir régalien de la Justice avait publié samedi 19 avril la liste des 50 premiers bénéficiaires de cette loi, avant le grand lot du 24 avril, soit 271 personnes. Une autre vague de 100 bénéficiaires avait été annoncée le 30 avril dernier. 63 personnes militaires figurant parmi les signataires ont été libérées. Mopoie et Bangazegino ne figurent pas sur cette nouvelle liste de bénéficiaires et continuent d'être maintenus arbitrairement en détention. Je m'interroge : « Ohooh ? Mopoie et Bangazegino sont-ils à présent condamnés à devenir des champions ? Des champions de la résistance à l'arbitraire ! Des champions qui regardent l'adversaire en face, ne le quittent pas des yeux, le défient, lui montrent les dents, rendent les coups reçus et ne lâchent jamais prise ! »

J'insiste : « Des champions ! Pas des martyrs ! Des champions de la vraie vie et non pas des héros de roman ! »




Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
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