jeudi 2 octobre 2014

SCC3/17 - Ebola eye !

Nzombo le soir ? (16)

On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On attend.
On apprend que la Monuslu a fermé officiellement son bureau de Mbandaka (Equateur) ne laissant sur place qu’une antenne qui va fonctionner avec un effectif réduit à dix agents. La réduction des effectifs de la Monuslu à l’Equateur s’inscrit dans le cadre de la reconfiguration du personnel de la mission onusienne de l’ouest vers l’est du pays. Ce processus avait été décidé par le Conseil de sécurité de l’Onu, à travers sa résolution 2098 adoptée la jeudi 28 mars à New York. Le chef de la Monuslu a saisi cette occasion pour rassurer les travailleurs locaux qui vont perdre leurs postes, dans la cadre de ce processus de redéploiement de la mission, de leur sortie honorable. Et il a encouragé ceux dont les postes doivent être relocalisés...
- Ohooh ? Une mutation en Ukraine ou en Bulgarie pour cause de restucturation ?
- Chuttt ! On se calme, fieu ! Pas d'embrouilles avec les Nations unies ! Rastreins, valet !
à l’Est du pays à postuler pour un nouveau recrutement.
On attend.
On apprend que la crise qui secoue la société Luabongaise des droits d’auteur (Sokoda) vient de franchir une nouvelle étape, avec l’implication de Bouki l’hyène, le sorcier feudataire ayant reçu en prébende la Jeunesse, les Sports, la Culture et les Arts. Ce dernier a contesté les accusations de mauvaise gestion formulées contre le comité sortant de la Sokoda. Du côté du nouveau comité, on rejette l’autorité du ministre dans cette affaire qui «n’a pas de décision à prendre au niveau de la gestion » de cette entreprise. 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part ;
On apprend d'une part que les infirmiers et cadres de la zone de santé de Yabaondo, au grand-duché du Haut-Luabongo, refusent de percevoir leur prime de risque du mois de juillet. Ils disent relever un écart de plus de 50 % de réduction entre le montant repris dans les listings de paie reçus de la capitale et la liste de paie élaborée localement.
On apprend d'autre part que six personnes ont été brûlées vives par des djeuns de Businga, à 140 km de Gbadolite, dans le comté du Nord-Ubangi, (Equateur). Elles étaient accusées d’avoir provoqué des crises d’épilepsie sur plusieurs personnes en leur jetant des sorts. Les « justiciers »...
- Ohooh ? Des résistants, Nat ? Des adeptes de la secte du Mâni, des membres du 
Bundu dia Kongo, des Vuvamu, des Enyele de la communauté Lobala, des Sioux et Apaches, des Basques, des Boxers, des Tibétains, des Tchétchènes, des Al Qaidistes et des Djihadistes, des Ardennais ou des Chouans, des Cipayes révoltés contre la Compagnie anglaise des Indes orientales, des Shishi résistant à l’invasion des Gaijin, des Boko Haram ? Des résistants ?
- Tous des arriérés, fieu ! Des réfractaires aux bienfaits de la « médecine occidentale » et de la « mondialisation » !
- Des hordes de paysans soûlards, ignares et abrutis, qui s’arment de fourches et entrent en rébellion ?
- Affirmatif ! Onyati !
- Des barbares qui s’insurgent contre les autorités médicales légitimes voules et installées par Dieu et contre leurs infirmiers-flics aux blouses tachées de sang et de cambouis, c'est bien ça, Nat ? 
- Onyati ! C'est bien ça  ! Des adversaires de la révolution dans la modernité ! Des « chiens fous » appartenant à cette engeance que le grand philosophe-conseil Martin Luther dénonçait et invitait à exterminer, étrangler et saigner !
ont aussi incendié 48 habitations appartenant à ces prétendus sorciers ou à leurs proches, faisant près de 300 personnes sans abris. Un comité de crise composé entre autres de médecins s’est constitué pour descendre sur le terrain. Mais déjà, ces derniers pensent que ces nombreux cas d’épilepsies pourraient être des effets secondaires “d’humectisants”. Il s’agit de médicaments administrés contre l’onchocercose.
On attend.
On apprend que tous les auteurs... 
- Ohooh ? Les Pygmées seulement ?
- Chuttt ! Tika makelele ! Rastreins !

cités dans le conflit qui oppose depuis environ 4 mois les Pygmées aux Bantous dans le Nord du Katanga seront arrêtés, a annoncé le sorcier régalien chargé de l’Intérieur. A l’issue de sa mission dans cette partie du grand-duché, il a indiqué que cette mesure vise d’une part à créer un climat de cohabitation pacifique entre les deux communautés et, de l’autre, à faciliter le retour des déplacés dans leur milieu  d’origine. « J’ai été informé par le sorcier de la baronnie de l’arrestation d’un des extrémistes Pygmées de la région qui était aussi considéré comme meneur », s’est réjoui le sorcier régalien chargé de l’Intérieur.
On attend.
On apprend que la Confédération africaine de football (Caf) a décidé de disqualifier le Rwanda au profit de la République de Fara-Fara, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Maroc 2015. La Caf reproche aux Amavubis d’avoir aligné, au match-aller disputé le 20 juillet dernier, contre les Diables Rouges de la République de Fara-Fara, le joueur Daddy Birori qui évolue également au sein de l’AS V.Club de la ville-duché d'Expo (alias Mboki) avec la nationalité luabongaise...
- Ohooh ? Eske Poto moyindo ekomi mboka ya ba ndoki ? Transmutation de Hulk, kaka ? 
 - Tika koseka, fieu !
sous le nom de Agiti Taddy Etekiama. A la demande de la fédération de la République de Fara-Fara, la CAF a voulu entendre simultanément Birori et Etekiama mais un seul joueur s’est présenté. 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que l'Association des raffineurs d’enzymes (ENRA) dénonce l’exploitation illicite de bois dans sa concession de la collectivité de Babila Babombi dans la baronnie de Mambasa (grand-duché du Haut-Luabongo), frontalier à celui de Beni au duché du Nord-Kivu. Le directeur de cette une entreprise d’exploitation forestière a accusé les corps habillés en kaki d’être à la base de cette situation. De leur côté, des officiers des FARAL de la baronnie de Mambasa ont rejeté la responsabilité de ce commerce illicite de bois sur leurs compagnons d’armes qui viennent du Nord-Kivu.
On apprend d'autre part que les armateurs des baronnies de Kasenga et Pweto au Katanga dénoncent la perception illégale des taxes dans le secteur du transport sur le lac Moero. Ils accusent la force navale et le commissariat fluvial de continuer à percevoir illégalement certaines taxes d’embarcation interdites telles que les taxes dénommées «Frais achat bulletin de contrôle mouvement» et «Feuille  de route».
On attend.
On apprend que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) annonce avoir retrouvé ses deux agents qui étaient portés disparus... 
- Ohooh ? Retenus en otage par des Niangalakata, des « creuseurs ruraux » : des voleurs de régimes de nois de palme dans les plantations, des fabricants de charbon de bois et des distillateurs de lotoko ?
- Boye, fieu !

dans le groupement Ilombo, au grand-duché du Haut-Luabongo et qui ont arrivés sains et saufs à Isangi la semaine dernière. De son côté, le sorcier ayant reçu la baronnie d’Isangi en prébende, a annoncé la suspension et l’arrestation du chef de poste d’encadrement administratif de ce groupement qu’il accuse de complicité dans cette disparition. 
On attend.
On apprend que le M23 accuse les services de renseignement militaires de la République autocratique du Luabongo d'avoir, entre juillet et août 2014, acheminé dans la ville-duché d'Expo, emprisonné et torturé dans différents cachots inaccessibles et procédé à l'exécution sommaire de dix personnes, nommément citées et présentées comme des ex-membres du CNDP, un ancien mouvement rebelle dirigé par Laurent Nkundabatware. Pour le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo, il s’agit là d’une fausse accusation : «On ne peut quand même pas amnistier les gens, les recevoir dans le pays et ensuite les enlever pour les assassiner. Omona yango wapi ? Et, de toute manjière, qui dirige le pays, le M23 ?».
On apprend d'une part et d'autre part. 
On apprend d'une part que le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a commencé mardi 19 août le rapatriement volontaire d'environ 30.000 réfugiés angolais vivant depuis plusieurs années dans la ville-duché d'Expo. Cette dernière opération de rapatriement a été rendue possible par un accord signé fin juillet entre l’Angola, la République autocratique du Luabongo et le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Cette opération pourrait durer jusqu’en 2016. Pourtant, si 29.000 ont choisi de rentrer chez eux, 18.000 vont rester dans leur terre d’accueil. La porte-parole du HCR a assuré que parmi ceux-ci « 12.000 ont déjà obtenu leur carte de séjour et les 6.000 autres l’obtiendront bientôt ».
On apprend d'autre part que la Société civile de Dilolo dénonce des cas de fraude dans l’identification et l’enregistrement des réfugiés angolais candidats au rapatriement volontaire, débutés il y a deux semaines dans cette baronnie du Katanga. Pour le président de cette structure citoyenne, 80% de ceux qui ont été enregistrés sont des Luabongais et non des Angolais.
On attend.
On apprend que Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo a fait savoir...
- Ohooh ? Etumba ya ba sorciers ? Kokota te ?
- Chutt ! Affaire sensible ! Terrain miné !

à Bouki l’hyène, le sorcier feudataire ayant reçu en prébende les Postes, les Télécommunications et les Nouvelles technologies de l'information qu'il s'était ingéré dans un dossier qui n'était pas de sa compétence. Il s'agit de l’affaire StarTimes, du nom d'un opérateur chinois de télévision installé au Luabongo dont le sorcier feudataire précité avait déclaré qu'il fonctionnait dans l'illégalité, car ne disposant pas de licence d’exploitation et qu'il devait cesser toute activité sur toute l'étendue de la République autocratique du Luabongo. Tshaku, le sorcier régalien chargé de l'agit-prop a sèchement rappelé à l'ordre son collègue feudataire : « Vos intrusions récurrentes dans les secteurs de la télédistribution et de la télédiffusion et de la radiodiffusion sans implication du comptoir régalien dont j'ai la direction sont abusives, illégales et inacceptables, car aucune confusion n'est possible. Qui dirige le pays, le sorcier affairiste des postes et des télécommunications ? »
On attend.
On apprend que le conseil de sécurité du secteur de Gandja a interdit la circulation des motos... 
- Ohooh ? Des Kuluna motorisés, des arracheurs de sacs de minerais, de petites vertus et de beaux bijoux ?
- Boye !

au-delà de 20 heures et le fonctionnement des bars après 23 heures à Misisi, un carré minier situé à environ 120 km au sud de Baraka, après plusieurs assassinats signalés dans ce village et ses environs. Le cas le plus récent remonte à il y a quatre jours. Deux opérateurs économiques ont été tués : l’un à Misisi et l’autre à Lubichako à moins de 10 km de Misisi. Selon le chef de secteur de Gandja, les bandits utilisent les motos pour opérer la nuit. En outre, à cause du bruit de la musique diffusée par les bars, les services de sécurité n’entendent pas les cris des victimes, a-t-il poursuivi.
On attend.
On apprend que trois agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont été chassés... 
- Oooh ? Encore un coup de ces fameux Basengi qui deviennent de plus en plus regardants et exigeants ?
- Onyati !
depuis lundi dernier par des chefs des groupements de la baronnie d’Ikela, dans le grand-duché de l'Equateur. Trente-deux agents de la Ceni avaient été déployés, depuis la semaine dernière, dans chaque groupement de la baronnie pour effectuer l’opération de cartographie électorale. Les chefs des groupements d’Ene, Boketshi et Botende disent ne pas avoir été informés de cette opération et accusent les agents de la Ceni de vouloir organiser la vente clandestine de leurs forêts.
On attend.
On apprend que la plupart des routes de desserte agricole de la baronnie d'Ikela sont en mauvais état. Ce qui décourage les transporteurs routiers. Faute de routes pour permettre le transport de leur production entre les plantations d’hévéa à l’intérieur de la baronnie d’Ikela et la cité du même nom, les producteurs de caoutchouc recourent aux services de conducteurs de vélo qui font la navette entre la cité d’Ikela et les centres de production et exigent 140.000 Francs Luabongais (152 USD) pour transporter une tonne de caoutchouc sur une distance de 70 kilomètres.
On attend.
On apprend qu'un naufrage est survenu sur le lac Albert, alias lac Albert Nyanza ou lac M'vouta-N'zighé et anciennement lac Mobutu Sese Seko. Le premier bilan fait était de onze morts...
- Ohooh ? Batu mwindu bakufaka na microbes te ? Vraiment ? Ni même de la noyade ? Qui a commandé la tempête ? Venait-elle de l’Ouganda ? Les activités d’exploration ou d’extraction pétrolière ou de gaz naturel y sont-elles pour quelque chose ? Et qu’en est-il des agissements de la société Oil of Luabongo, filiale du groupe Fleurette appartenant à l’homme d’affaires israélien Dan Gertler ?
- Chuttt ! Gare aux imputations dommageables, allégations infondées et malveillantes, propos tendancieux et travestissement des faits, fieu ! 
- Ohooh ? Affaire sensible ou terrain miné ? On ne circule pas ? 
Gare aux vérités inconvenantes, c'est bien ça, Nat ?
dont deux policiers et de neuf rescapés. Ceux-ci ont eu la vie sauve grâce à des pêcheurs qui ont accouru avec leurs pirogues. L’embarcation naviguait entre Muganga et Tchomia en Ituri. L’accident s’est produit aux environs de 17 heures (heure locale), à près de 200 mètres de la terre ferme, après qu’un vent violent ait soufflé, faisant chavirer le bateau. Les recherches se poursuivent pour repêcher d’autres corps. Le nombre de passagers à bord de ce bateau n’est pas connu. L’embarcation ne disposait pas de manifeste. Le conducteur et l’armateur font partie des rescapés.
On attend.
On apprend que 245.000 réfugiés rwandais ont été identifiés et enregistrés par la Commission nationale Luabongaise des réfugiés qui a réalisé ce recensement avec le soutien du HCR. C'est dans le Nord-Kivu que se trouve la plupart de ces réfugiés. Ils sont environ 199.000 dans ce duché et 42.000 au Sud-Kivu. Parmi ces populations figurent beaucoup de djeuns qui n'ont jamais connu le Rwanda. Un sentiment prévaut au sein de cette communauté : les deux tiers de ces 245.000 personnes disent ne pas souhaiter retourner dans leur pays.
On attend.
On apprend que le commandant d’une milice Pygmée aurait « en représailles pour les atrocités commises contre les Pygmées », fait incendier plusieurs villages appartenant aux membres de la communauté Luba dans les baronnies de Kabalo et de Manono, dans le nord du Katanga.
On attend.
On apprend qu'une nouvelle frontière a été délimitée dans le parc des Virunga, pour protéger cette réserve naturelle classée au patrimoine mondial « contre l’extension de l’agriculture illégale ». Dans le domaine de chasse de Kahunga, « l’opération de zonage » a permis de séparer « la zone de protection intégrale du parc des Virunga de la zone à usages multiples » qui sera gérée par les autorités locales, indique le porte-parole de l’Institut Luabongais pour la conservation de la nature (ICCN). La nouvelle frontière est pour l’heure matérialisée par un large sillon de terre retournée avant la « construction d’une clôture électrique ». Cette clôture doit « éviter la déprédation des cultures par la faune sauvage (les éléphants) d’une part » et « empêcher que les agriculteurs ouvrent de nouveaux champs dans le parc d’autre part »
On attend.
On apprend que les enseignants de la maison Pungwe qui prestent dans les écoles de la Gécamines à Kambove (Katanga) menacent de boycotter la rentrée scolaire 2014-2015. Ils exigent le paiement d’au moins quatre mois d’arriérés de salaire sur les sept qu’ils enregistrent. A quelques jours de la reprise de cours, ces enseignants affirment être incapables de préparer la rentrée scolaire de leurs propres enfants, faute d’argent.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part. On apprend d'une part qu'une maladie...
- Ohooh ? Ebola ?
- Chutt !

non identifiée a causé la mort de 65 personnes en quelque 4 semaines dans l’aire de sante de Djera, comté de la Tshuapa, à 25 kilomètres de Boende-centre, dans le grand-duché de l’Équateur. Le sorcier feudataire ayant reçu en prébende le domaine de la Santé publique, le sorcier proconsulaire intérimaire « élu » du grand-duché de l’Équateur ainsi que des experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont arrivés pour investiguer sur cette maladie... 
- Ebola ?
- Chutt !

contagieuse qui touche les trois aires de santé de Wetsikengo, Lokalia et Wafanya, dans la baronnie de Boende et qui...
- Ebola ? 

- Chutt !
se caractérise par une forte diarrhée, de la fièvre et, en phase terminale, des vomissements de matières noirâtres. La première victime enregistrée était une femme enceinte et les autres victimes sont des proches ou des gens du village qui ont été en contact avec elle pendant sa maladie...
- Ebola ?

- Chutt ! 
ou après sa mort et/ou qui ont participé à son enterrement. Selon des sources sanitaires locales, un médecin, deux hygiénistes et un garçon de salle font partie des victimes. Par ailleurs, la maladie... 
- Ebola ?

- Chutt ! 
progresserait vers la localité de Wetsikengo, près de la rivière Tshuapa. Des prélèvements ont été effectués et doivent être traités à l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) ainsi qu'au laboratoire de Franceville, au Gabon, pour déterminer son origine exacte.
On apprend d'autre part que les médecins et infirmiers de la ville franche de Butembo, à 50 kilomètres de Beni (Nord-Kivu), ont marché dans les rues de cette ville pour protester contre l’enlèvement d’un médecin et du comptable du centre de santé de Kahamba. D'après le Docteur Frank Muhindo du syndicat de médecins de Beni, les deux otages ont été enlevés par 
-  Chutt !
quatre hommes armés en uniforme. Les assaillants ont également emporté du matériel de l’hôpital ainsi qu’une somme d’argent dont le montant n’a pas été révélé. Il y a environ 6 mois un autre médecin avait été enlevé à Maboya, dans la baronnie de Beni, avant d’être relâché après trois jours à la suite du paiement d’une rançon. Un autre médecin kidnappé il y a deux ans par les présumés rebelles ougandais des ADF-Nalu est, lui, toujours en captivité. Le syndicat de médecins de Beni menace d’aller en grève si les otages ne sont pas retrouvés.
On attend.
On apprend que la journaliste Thythy Bolumbu de Canal Expo TV est portée disparue depuis mercredi dans la soirée. Elle avait quitté la rédaction vers 18 heures pour sa résidence familiale à Binza-Ozone où elle n’est jamais arrivée. Elle a appelé très brièvement sa mère par téléphone le jeudi aux environs de 10 heures pour lui dire qu’elle était arrêtée depuis la veille au Camp Tshatshi. Le Directeur Général de Canal Expo TV, a contacté ce jeudi à 15h27 par téléphone le sorcier légataire de la Garde Spéciale Présidentielle (GSP) qui a déclaré n'être informé de rien et l'a orienté vers le Colonel T2 du Camp Tshatshi. En l’absence du Colonel, un de ses collaborateurs a fait savoir que le camp n'avait aucun détenu répondant à cette identité. 
- Ohooh ? Eske Poto moyindo ekomi vraiment mboka ya ba ndoki ?
- Chutt ! Propos tendancieux et travestissement des faits, fieu ! Rastreins !

On attend.
On apprend que plusieurs quartiers de la ville franche de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) sont privés d’électricité depuis jeudi dans la matinée. Cette coupure d’électricité aurait été causée par un incendie qui se serait déclaré la nuit dernière dans l’une de cabines électriques de la Minière de Bakwanga (Miba) gérée par la société d’énergie du Kasaï (Enerka). Des habitants de la ville rapportent que c’est un malade mental qui aurait causé cet incendie. Pour se réchauffer, il allume généralement un feu à côté de la cabine où il passe ses nuits.
On attend.
On apprend que la maladie non identifiée qui sévit dans la baronnie de Boende, en grand-duché de l’Equateur a fait au total 75 morts soit dix de plus que lors du précédent bilan. Les deux dernières victimes de cette maladie ont été enregistrées mercredi à Watsikengo. Un autre cas suspect serait enregistré au quartier Bongondjo, à Mbandaka. Le mari d’une victime de 37 ans affirme que son épouse faisait de fortes fièvres et qu'elle a eu des écoulements de sang avant de décéder. Mais aucun échantillon n’a été prélevé sur le corps de la personne décédée qui a été enterrée immédiatement après sa mort.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que soixante et un journaux et périodiques de la ville-duché d'Expo sont interdits de parution. Tshaku, le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo motive sa décision par le souci ...
- Ohooh ? C'est comme avant : MPR = Discipline ? Le menteur d’Etat actuellement en fonction rêve du bon vieux temps de Sakombi Inongo et considère que la vie serait certainement plus facile avec un journal unique dont tous les articles seraient rédigés par les membres de son cabinet (éditorialistes-cireurs de pompes, philosophes-conseils, écrivains-mercenaires, économistes margoulins et juristes-prostitués) et visés par son auguste personne ?
- Chuttt ! Gare aux imputations dommageables, allégations infondées et malveillantes, propos tendancieux et travestissement des faits,  fieu !
- Gare aux vérités inconvenantes, Nat ?
de faire respecter la loi et assainir l’espace informationnel afin de le rendre plus utile à la population. Parmi les medias frappés par cette mesure figurent ceux qui sont bien connus des lecteurs de la ville-duché d'Expo comme Geopolis, Luabongo News et Agence de presse associée (APA). L’ONG Journalistes En Danger (Jed) qui défend la liberté de presse se dit étonnée de cette mesure et considère que les médias paraissant régulièrement auraient dû obtenir un moratoire leur permettant de se mettre en ordre avec la loi « plutôt que cette précipitation qui montre une hostilité face  à la liberté de presse en République autocratique du Luabongo »
On apprend d'autre part que Thythy Bolumbu, présentatrice Canal Expo Télévision (CKTV), a été abandonnée par ses ravisseurs vendredi matin, les yeux bandés, à 300 mètres de sa résidence, à Binza Ozone. Thythy Bolumbu a été gardée pendant deux jours dans une pièce au Camp Tshatshi qui abrite l’état-major général de l’armée, affirme Moïse Musanganya, le directeur général de la chaîne de télévision privée CKTV. D’après lui, sa journaliste s’est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Elle aurait commis l'imprudence...
- Ohooh ? Une espionne à la solde de puissances étrangères ?
- Affirmatif, fieu ! De quoi se mêlait-elle ? Ces journalistes de la nouvelle génération se croient tout permis ! Pour qui elle se prenait, cette ndumba, cette poufiasse ? Elle se savait pas que manquer de respect à la Garde spéciale Présidentielle, c’était s’attaquer à la Haute Hiérarchie elle-même ? Un fait éminemment reprochable constitutif de l'infration d'offense à la personne du chef de l'Etat lui-même !
de décliner son identité de journaliste à des corps habillés en kaki qui voulaient rançonner le conducteur du taxi à bord duquel elle avait pris place. C’est ce qui expliquerait sa détention. Joint jeudi par CKTV, le responsable du Camp Tshatshi avait affirmé ne pas détenir de journaliste dans ce camp militaire.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que des prisonniers se sont évadés de la prison centrale de Bandundu-ville après la mort d’un détenu qui avait été tabassé par d’autres prisonniers...
- Ohooh ? En application d’une « politique d’autogestion » des prisonniers analogue à celle que les autorités pénitentiaires répondant aux ordres du général*** pratiquent déjà depuis longtemps à l’Université Libre de Makala ?
- Chutt ! Le général*** est un collègue et un dévoué serviteur de la Haute Hiérarchie, tika ye tranquille, ko ! Rastreins valet !

sur ordre d’un prélat inquisiteur et persécuteur du Saint-office. Choqués et mécontents, les détenus se sont révoltés et certains d'entre eux ont réussi à casser la porte centrale et à s'évader.
On apprend d'autre part que l'ancien chef du groupe armé Pusic, condamné par la Cour militaire du grand-duché du Haut-Luabongo à 9 ans de servitude pénale principale et qui aurait dû être libéré vu que cette peine est totalement couverte par ses 9 ans de détention préventive a été maintenu en détention sur ordre du prélat supérieur du Saint-Office près la Cour militaire de Kisangani.
On attend toujours une « réponse » ou une « réaction » au dernier courrier adressé à la Haute Hiérarchie par une centaine de détenus de l'Université Libre de Makala (éligibles à la loi d'amnistie et toujours maintenus en détention) et dans lequel ces « libérables » s'interrogent sur la nature juridique de leur maintien en détention et dénoncent « la forte implication des services de renseignements dans le traitement des dossiers relatifs à l'amnistie ». Je m’interroge : « Faut-il patienter encore ? On attend depuis trop longtemps et sans obtenir jamais aucun résultat. Dois-je encore me retenir ? N’est-il pas grand temps de diffuser tous azimuts, en République autocratique du Luabongo et partout dans le monde où vivent des ressortissants du Luabongo, par d’incessants coups d’épingle ou en rafales pétaradantes, le roman-feuilleton que je rédige au jour le jour, impatiemment, depuis le 16 décembre 2013, sur le fonctionnement du système sorcier au Luabongo ? Le moment n’est-il pas venu de tout dire sur les sorciers, les “services” et les crapuleux de la République autocratique du Luabongo ? Et sur les tribulations de Mopoie et Bangazegino et les persécutions dont ces deux irréductibles résistants à l’arbitraire font l'objet de la part d'un certain général*** ? Et de faire valoir le projet de société société fondé sur l'Etat de droit, la liberté, l'égalité et la fraternité qui leur a valu d'être arrêtés arbitrairement, torturés ignominieusement et condamnés illégalement et qui leur vaut encore aujourd’hui, même après la promulgation d’une loi d’amnistie dont ils sont bénéficiaires, d'être maintenus en détention ? »
On attend toujours de RIIIR.

On se demande quand quelqu'un lancera la première pierre.




Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
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