jeudi 2 octobre 2014

SCC3/15 - Des ossements humains sont découverts derrière la porte de la cellule n°7 de la prison centrale de Kongolo, dans le nord du grand-duché du Katanga. Le directeur de la prison suppose que ces ossements « datent des années 60 ».

Nzombo le soir ? (14)

On attend.
On se demande quand interviendra la libération de Mopoie et de Bangazegino.
On attend.
On apprend que plus de trois cents enseignants de la sous-division de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP) de Faradje au grand-duché du Haut-Luabongo refusent de percevoir leur salaire du mois de juillet. Ils protestent contre la ponction de 20.000 Francs Luabongais (21,7 USD) du salaire de chacun d’eux. Le début de cette affaire remonte au 26 juillet dernier. Ce jour-là, les enseignants n'avaient pas pu toucher leur salaire parce que la somme prévue à cet effet avait été emportée par des hommes armés qui avaient attaqué la paroisse Saint Jean-Baptiste de Faradje où était gardé l’argent. Les enseignants, aidés par trois avocats, ont entrepris alors des démarches auprès du Conciliabule du grand-duché qui a accepté de débourser un montant de 23 millions de Francs Luabongais (25.000 USD) devant permettre d'assurer la paie des enseignants en attendant l’aboutissement de l'enquête sur le cambriolage de la paroisse Saint Jean-Baptiste. Au moment de recevoir leur salaire le vendredi 1er août, les enseignants ont constaté... 
- Ohooh ? Par qui est-on le mieux ponctionné : par des hommes armés, par la sous-division, par la paroisse ou par trois avocats ?
- Chutt ! Propagande subversive ! Rumeurs malveillantes et savamment distillées, fieu ! Incitation àla révolte !
qu’il manquait 20.000 Francs Luabongais sur la paie de chacun d’eux. La sous-division de l’EPSP aurait soustrait cette somme de la rémunération des enseignants pour payer les trois avocats qui les avaient aidés dans leurs démarches auprès du Conciliabule du grand-duché
On attend.
On apprend que groupe D des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2015 affiche désormais complet après le retrait des Seychelles. Ce groupe D comprend désormais la Sierra Leone, la République autocratique du Luabongo, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. La Fédération seychelloise de football, en effet, a déclaré forfait à la veille du match retour du second tour des éliminatoires de la CAN qui devait opposer sa sélection à la Sierra Leone.Les autorités seychelloises ont évoqué des questions sanitaires, disant craindre que les joueurs sierra léonais soient porteurs du virus d'Ebola. Elles ont empêché la sélection du Sierra Leone de pénétrer sur leur territoire. La délégation sierra léonaise s’est retrouvée bloquée à l’aéroport de Nairobi au Kenya alors qu’elle était en partance pour les Seychelles.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part que le Centre de santé de l’ONG «Salama» est débordé de malades, dans le bourg autonome de Katuba à Lubumbashi (dans le grand-duché du Katanga). Construit pour une capacité d’accueil d’une centaine de personnes, il reçoit désormais jusqu’à 250 malades par jour surtout les jours des consultations prénatales. 
On apprend d'autre part que le comté de l’Ituri (grand-duché du Haut-Luabongo) compte plus de 250 médecins et que certains d’entre eux n'ont pas d’emploi.  L’Université de Bunia vient de lancer sa deuxième promotion de médecins sur le marché de l’emploi. Le médecin directeur du comté de l’Ituri indique que cet effectif est au delà de la moyenne exigée pour un comté qui compte près de 5 millions d’habitants : «Nous avons plus au moins 250 médecins qui travaillent en Ituri et il y en a plus de 50 qui ne savent où aller. Il faut encore ajouter 30 chaque année. Est-ce que les hôpitaux naissent de même façon ? Non.», a-t-il souligné.
On attend.
On apprend que trois personnes sont décédées... 
- Ohooh ? Des Basengi, des paysans soûlards, ignares et abrutis ? Des tireurs de vin de palme et des fabricants de lotoko et de charbon de bois ? Des opposants à une réforme de la loi électorale ?
- Boye ! Des chelou !

et cinq autres ont été grièvement blessées à l’issue des accrochages survenus, samedi 2 août, entre les habitants des localités de Ngale et Bobala, dans la baronnie de Lisala, à environ 800 km de Mbandaka (Equateur). Ces incidents se sont produits à la suite de la nouvelle limite territoriale tracée par les agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) chargée d'établir la cartographie électorale dans cette partie de l’Equateur. Selon cette nouvelle limite, plus d’un km de forêt du village Bobala, possédant une rivière, est passé du côté du groupement de Ngale. Une forte discussion a surgi entre les deux camps et elle a provoqué un affrontement général. Les habitants de Bobala ont abattu deux habitants de Ngale à l’aide d'armes à feu de fabrication locale. De leur côté, les habitants de Ngala ont tué l’ancien chef coutumier de Bobala, propriétaire de ces armes à feu.
On attend.
On apprend qu'un groupe d’éléments de l'armée (les uns habillés en kaki et les autres en tenue civile, accompagnés d'agents de la police militaire) a procédé à l'arrestation d'Honoré Kapuku Mushila, chargé de la coordination des comités des droits de l’Homme de la Voix des Sans Voix VSV et de dix autres personnes, au quartier Brikin dans le bourg autonome de Ngaliema de la ville-duché d'Expo (alias Mboki). L’événement s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche, vers 02h45 (01h45 GMT), alors que les victimes assistaient à une veillée pour des malades dans une église de l’ouest de la capitale. 
- Ohooh ? Cessons la distraction de l’opinion tant nationale qu’internationale ? La récréation est terminée, Chef ? La liberté de se réunir est clôturée ?
- Boye !

Les onze personnes ont été amenées « manu militari vers une destination inconnue», a dénoncé Dolly Ibefo, directeur exécutif de la Voix de sans voix (VSV), qui a exigé la libération immédiate et sans conditions des personnes arrêtées.
On attend.
On apprend que certains expulsés de la République de Fara-Fara originaires de la ville-duché d'Expo et délogés depuis quelques jours du site de Maluku disent 

- Chutt !
avoir été abandonnés à leur triste sort, manquer de moyens pour survivre et éprouver des difficultés pour retrouver les membres de leurs familles, après avoir passé de nombreuses années dans la République de Fara-Fara. Sans moyens, les expulsés passent la nuit à la belle étoile devant les bâtiments administratifs de certains bourgs autonomes à Maluku, Kinshasa et Ngiri-Ngiri. «Le secrétaire général aux Affaires sociales et un colonel ont été envoyés pour nous chasser. Ils ont expulsé violemment tout le monde de ce camp à Maluku. Nous avons quitté et nous ne savions où aller et nous avons passé la nuit à la belle étoile», s’est plaint un père qui vit avec sa famille devant le bâtiment administratif du bourg autonome de Ngiri-Ngiri et qui juge insignifiant la somme de 18.000 Francs Luabongais (20 USD) que le Grand Conciliabule avait remise à chaque famille ;
On attend
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part que les syndicats ont protesté contre la décision du Grand Conciliabule de ne plus payer les frais de tenue des comptes « salaires » (sauf ceux des corps habillés en kaki et en bleu) qui, depuis le lancement du processus de bancarisation de la paie des agents de l’État, il y a deux ans, étaient pris en charge par le Grand Conciliabule. La Banque Centrale du Luabongo (BCL) considère que prendre en charge soi-même les frais de tenue de compte « salaire » ne représente pas un manque à gagner significatif par rapport à la situation ancienne où il y avait « des coulages » entre le départ du salaire de la banque et son arrivée entre les mains du bénéficiaire et que les économies ainsi réalisées aideront le trésor public à faire « autre chose ». La BCL reconnaît tout de même qu’il y a eu un problème de communication entre la banque et les délégués syndicaux. Le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo n'a pas souhaité commenter cette situation.
On attend.
On apprend d'autre part que la troïka stratégique (regroupant les sorciers régaliens chargés du Budget, des Finances et le sorcier légataire en charge de la BCL) salue les progrès de la RAL sur l’indice humain de développement, selon le classement 2014 du Fonds monétaire international (FMI). 
On attend.
On apprend que les habitants de Malamba, dans la baronnie de Wamba (grand-duché du Haut-Luabongo), dénoncent l’implantation des bornes par la coordination de la Réserve de la faune à Okapis (RFO) devant leur village. L’implantation de ces bornes,  selon eux, bloquerait à la longue l’accès à cette aire protégée et viserait à les empêcher d’accéder à la réserve où sont implantés toutes leurs activités de survie, à savoir, notamment, l’agriculture, la pêche, la chasse, la cueillette ainsi que la fabrication de charbon de bois. Par ailleurs, les habitants de Malamba ont invité la RFO à réaliser des œuvres sociales (construction d’écoles et de centres de santé), comme cela s’est fait dans la baronnie voisin de Mambasa.
On attend.
On apprend que des habitants du quartier de Mosala, à Bukavu, voisins d'une maison en feu ont entrepris, « sans se concerter et de manière tout à fait spontanée  (...) de démolir leurs habitations pour éviter que les flammes ne se propagent et finissent par embraser tout le quartier ». D'après Emmak Eli Bigosi, témoin de la scène, « C’est le premier réflexe des habitants en cas d’incendie. C’est un mal nécessaire, personne ne se pose de questions. Trouver des bidons d’eau et des sacs de sables prend beaucoup plus de temps. » 
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que le sorcier proconsulaire « élu » à la tête de la ville-duché d'Expo (alias Haut-Sommet, alias « Mboka oyo ekobonga lisusu te ! ») a autorisé le meeting « anti-révision de la constitution» projeté par l’opposition Luabongaise à la place Sainte Thérèse d'Expo/N’djili. 
On apprend d'autre part que le député Jean-Bertrand Ewanga... 
- Ohooh ? L'exercice de la démocratie est-il donc une gesticulation inutile, une distraction de l’opinion qu’il fallait faire cesser promptement ? 
- Onyati !
- Fallait-il arracher les  mauvaises herbes qui salissaient les pelouses de paspalum plantées, au pied du drapeau national et devant les bâtiments publics, par des jardiniers ou des prisonniers accroupis en plein soleil ?
- Affirmatif !

a été arrêté au lendemain de ce meeting dont il avait été un des principaux orateurs. Des sources familiales indiquent que des agents des "services" sont arrivés devant la parcelle du député Ewanga vers 04H30 (03H30 GMT) du matin, accompagnés de corps habillés en bleu. Vers 06h10, ils ont escaladé les murs et sont entrés dans la maison munis d'un mandat d'amener délivré par le procureur au motif d'incitation à la haine. D'après le sorcier régalien assistant chargé de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires coutumières, le député Jean-Bertrand Ewanga «  a  abusé de sa liberté d’expression » et est allé « un peu loin ». D'après le sorcier de la garde rapprochée en charge de l'Assemblée nationale, « en cas d'infraction flagrante, même un député peut immédiatement être arrêté et poursuivi devant les juridictions » Luabongaises. Je me pose la question : « L'interpellation de M. Ewanga s'étant déroulée environ quinze heures après la fin du rassemblement des opposants, peut-on encore 

- Chutt !
parler de flagrance ? Pourquoi les « services » ont-ils été si lents à réagir ? Attendaient-ils l’ordre d’une Autorité Morale ? Qu’est-ce qu’un Autorité Morale ? »
On attend.
On apprend que les enseignants de l'ex-Bas-Tonne menacent de faire grève...
- Ohooh ? Contre qui puisque l'Etat eza te, non ?
- Chutt ! Incitation à la désobéissance civile, fieu ! Rastreins valet !
- Contre Nzambe alors ?
- Tika Dieu tranquille,fieu ! Asali yo nini ?

à la rentrée scolaire 2014-2015. À l’issue d’une assemblée générale tenue le week-end dernier, la synergie des syndicats des enseignants réclame une prise en charge totale des enseignants par l’Etat Luabongais. Les enseignants se disent fatigués de voir les parents payer leurs primes de motivation depuis plus de 22 ans. Ces derniers exigent également une importante augmentation salariale. Selon Jean Bosco Puna, Secrétaire général du Syndicat des enseignants catholiques (Synecat), le salaire mensuel moyen de l’enseignant tourne actuellement autour de 80 USD. Pour Simon Nsilulu, porte-parole de la synergie syndicale des enseignants de l'ex-Bas-Tonne, l'amélioration de la situation salariale des enseignants est une des conditions nécessaires au redressement de l’appareil éducatif Luabongais: «Entendu que presque tous les Grands Conciliabules qui se sont succédés à la tête de notre pays n’ont réalisé aucune de leurs promesses (...) nous, enseignants du duché Ne-Kongo, mettons fin au système de la prime accordée aux enseignants par les parents, après 22 ans, alors que prévue pour une année, sur toute l’étendue du duché, et exigeons, dès la paie de septembre, l’augmentation d’une enveloppe salariale 5 fois supérieure à celle prévue avant la rentrée scolaire».
On attend.
On apprend que huit personnes ont été blessées dans l’explosion d’une grenade à Mwambangu, un village situé à 3 km au sud de BaKara, dans le duché du Sud-Kivu. Les victimes sont tous membres d’une église de réveil. D’autres fidèles de cette paroisse ont réussi à maîtriser le lanceur de grenade, qu’ils ont livré aux autorités militaires. L’attaque contre la 3e église Malkiya Wa Ubembe a eu lieu pendant la célébration de son anniversaire. Selon un des responsables de cette église, Kyalumba Kashindi, cette attaque est l’œuvre d’un groupe d’hommes armés instrumentalisés par une église concurrente.
On attend.
On apprend d'une part et d'autre part.
On apprend d'une part que la deuxième audience en appel dans l’affaire qui oppose le Saint-Office à un capitaine des Forces armées de la République autocratique du Luabongo (FARAL) poursuivi pour crimes de guerre s’est déroulée à la cour militaire de Lubumbashi au Katanga. Ledit capitaine avait été condamné au premier degré par le tribunal militaire de Kipushi à 20 ans de prison pour l'exécution sommaire de plusieurs personnes présentées comme des combattants Maï-Maï. Alors commandant en second du 43e bataillon des FARAL basé à Mitwaba, ledit capitaine... 
- Ohooh ? Instruit par les assassins du Premier ministre Patrice-Emery Lumumba ou ceux du commandant  Anselme  Masasu Nindaga ?
- Chutt ! Atteinte à l'honneur de l'armée et au moral des troupes ! Rastreins valet !

avait extrait de la prison 14 civils, détenus depuis plus de trois semaines et soupçonnés d’être des miliciens, les avait fait ligoter et conduire à bord d’un véhicule de l’entreprise minière Mineral Mining Ressources MMR avant d’ordonner leur exécution à 14 Km de Mitwaba centre.
On apprend d'autre part que les organisations de la société civile de la ville franche de Kisangani (alias Boyoma) (alias Singa Mwambe) accusent le sorcier légataire ayant reçu en prébende le commandement de la 9e région militaire d’«atteintes aux libertés publiques, individuelles et collectives.» Elles affirment également être l’objet des menaces de mort de la part de cette autorité militaire. En juillet dernier, la société civile du Haut Uélé avait décrété la journée ville morte pour s’opposer à la décision du Grand Conciliabule de relocaliser temporairement les rebelles rwandais des FDRL dans la ville franche de Boyoma. Les marchés, boutiques et entreprises privées n’avaient pas ouvert à Wamba, Faradje, Dungu, Niangara et Rungu. Seuls les services étatiques, les pharmacies et les centres médicaux et les cabines de recharge téléphonique avaient ouvert. En réaction, le sorcier légataire de la 9e région militaire a mis en garde toute personne physique ou morale qui entraverait des décisions du Grand Conciliabule dans la recherche de la paix en République autocratique du Luabongo : «Le dossier FDLR étant strictement militaire et relevant du Grand Conciliabule, aucune manifestation publique à son encontre ne peut être autorisée», a-t-il déclaré.
On attend.
On apprend que Jean-Bertrand Ewanga n'a pu regagner sa résidence en dépit de l’arrêt de la Cour Suprême de Justice le mettant en résidence surveillée. Le Parquet général de la République en effet, a décidé de placer le député Ewanga à l'Université Libre de Makala qui, selon le procureur général « constitue la seule résidence surveillée mise à sa disposition » 
On attend.
On apprend que des boutiques et magasins de nationaux et d'étrangers n’ont pas ouvert mardi à Mbandaka (dans le grand-duché de l’Equateur). Les opérateurs économiques ont suivi le mot d’ordre lancé par la Fédération des Entreprises du Luabongo, FEL et la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises du Luabongo (Copemelu) demandant la démission du sorcier en charge des Finances du grand-duché qui bloquerait le paiement de près de 4 000 000 USD que le Conciliabule du grand-duché leur doit depuis 7 ans. Par ailleurs une journée ville morte a été observée mercredi à Kamandi et à Kikuvo, deux villages situés à plus de 150 kilomètres au Nord de Goma (dans le duché du Nord-Kivu). Selon la société civile locale, la population... 
- Ohooh ? Des rebelles, une horde d’insatisfaits ?
- Onyati ! Des babola ! Des batu ya pamba-pamba  !
proteste contre l’arrestation d'un tenancier de ligablo public, la chef du poste d’encadrement administratif de Kikuvo, Hélène Mbweki. Les activités socio-économiques sont restées paralysées toute la journée à Kamandi et à Kikuvo. Pas de marchés ni circulation des motos taxis. Les boutiques, kiosques et pharmacies sont restés fermés. Même les agriculteurs sont restés à la maison. Seuls les services étatiques et les points de vente des crédits de communication ont ouvert leurs portes. La population s’insurge contre la procédure utilisée pour arrêter le chef de poste d’encadrement administratif qui a été transférée manu-militari au cachot du Saint-Office de Kirumba.
On attend.
On apprend que la Monuslu a déclaré « prendre note » de la réhabilitation de l'ex-chef d'état-major de l'armée de terre en République autocratique du Luabongo et regretter qu’aucune enquête judiciaire n’ait été ouverte contre cet officier de l’armée Luabongaise qui était accusé de vendre des armes aux groupes armés opérant dans l’Est de la République autocratique du Luabongo. Le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, Scott Campbell a rappelé qu’après la suspension de ce général, la Monuslu avait écrit au Grand Conciliabule Luabongais en février 2013 pour que celui-ci initie une enquête judiciaire contre cet officier militaire des FARAL : « A titre de rappel, à la suite de sa suspension, les Nations unies ont écrit au Grand Conciliabule Luabongais pour faire part de la nécessité d’initier une enquête judiciaire sur des allégations des violations graves des droits de l’homme et des droit international humanitaire dont ce général aurait été responsable direct ou indirect en ses qualités de commandant, y compris les violations des droits de l’homme grave commises à Kisangani en mai 2002 et qui ont fait l’objet de deux rapports publics adressés au conseil de sécurité en date de juillet 2002 et février 2003 », a déclaré Scott Campbell. Tshaku,  le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo s'emporte : «Encore lui ! C’est du harcèlement, c’est intolérable, c’est inacceptable ! Quand ce soki Scott soki Campbell soki nani, ce récividiste à la solde de la mafia internationale, cet horrible personnage, sera-t-il enfin été « recadré » par ses supérieurs ? Ne devrions-nous pas l'expulser ? » 
On attend.
On apprend que British Airways et la compagnie nigériane Arik Air ne desserviront plus leurs vols vers le Liberia et la Sierra Leone tandis que la compagnie Air Tango (alias Air Panique à Bord mais ne perdons pas nos parts du marché) a décidé, sous la pression de son personnel, de « revoir son schéma de vol vers les pays de l'Afrique de l'Ouest ».
On attend.
On apprend que des ossements humains ont été découverts derrière la porte d’une cellule de la prison centrale de Kongolo, dans le nord du grand-duché du Katanga. Cette porte, qui serait bloquée « depuis les années 60 », a été défoncée pour permettre à la Monuslu de poursuivre la réhabilitation de cette prison. L’identité de ces personnes ainsi que les causes de leur décès restent inconnus. «Nous savions que la cellule numéro sept, qui était hermétiquement fermée, contenait des ossements humains», a affirmé le directeur de la prison. Pour lui, il ne s’agit pas réellement d’une découverte. Le directeur de la prison suppose que ces ossements « datent des années 60 ». Certaines sources parlent des restes de sept personnes. Pour lui, il y en aurait moins.
On attend.
On apprend que, depuis la dernière « tentative d’intrusion » d’un « groupe de malfrats » au Camp Tshatshi, les autorités de la République autocratique du Luabongo ont jugé bon de renforcer la sécurité dans l’ensemble de la ville-duché d'Expo. Pour ce faire, des corps habillés en bleu ont été placés à tous les ronds-points des grandes routes de la capitale tels que les ronds-points Huileries, Yolo-Ezo, Ngaba, Lemba. A Lemba, on constate une forte présence de corps habillés de la Garde Spéciale Présidentielle (GSP), communément appelés « Bana Moura », qui co-habitent avec les corps habillés en bleu de la Police d’Intervention Rapide basés sur la Place de la Reconstruction (ex-Echangeur). 
On attend.
On apprend que, suite à une intervention du sorcier régalien chargé de l'Assemblée nationale, l’opposant politique...
- Ohooh ? Un distracteur, évidemment ? Un empêcheur de manigancer en paix, sans doute ? Un troublion qui avait agité la cour de récréation et qu’il fallait punir en vitesse parce qu’il donnait le mauvais exemple à ses petits camarades de classe, très certainement ?
- Affirmatif ! Onyati !

Jean-Bertrand Ewanga, Secrétaire Général de l’UNL et élu d’Ikela, aurait quitté l'Université Libre de Makala après y avoir passé deux nuits et qu'il aurait été assigné à résidence à l’Hôtel Invest. 
On attend. 
On apprend que La Malibran, ex-diva de la Châtellenie d'Awel, soprano du barreau et membre du Grand Conciliabule, a donné au salon d'honneur du Grand Hôtel de la sorcellerie, le coup d’envoi du concert annuel des chanteurs lyriques et directeurs musicaux des seigneuries et sorcelleries de toute la sous-région. Ces rencontres ont été instaurées en vue de promouvoir les échanges de voix et de partitions, de mutualiser les pratiques seigneuriales et sorcières et de partager les informations et expertises au niveau de la sous-région, compte tenu des réalités spécifiques à chaque seigneurie ou sorcellerie et des changements majeurs qui touchent la scène lyrique et le Théâtre de la Nouvelle Démocratie des différentes seigneuries ou sorcelleries de la Communauté.
- Ohooh ? La Nouvelle démocratie préconisée par la communauté internationale des dominants et des biens-pensants est un modèle de gouvernance susceptible d’être cuisiné aux modes locales les plus diverses et variées pour autant que certaines apparences formelles et protocolaires soient sauvegardées ?
- Chutt ! Tika makelele ya pamba, fieu !

On attend.
On apprend, à l'international, qu'aucun malade atteint du virus d'Ebola n'a été signalé en République d'Awoyo, à ce jour. De folles rumeurs ont cependant commencé à créer un climat de psychose au sein de la population. Tout a commencé un jeudi soir lorsque, dans un des vieux quartiers de Mélo, un jeune homme s’est écroulé dans la rue avec quelques saignements. Aussitôt l’alerte a été donnée, la rue a été bouclée par la police et une ambulance des sapeurs-pompiers a rapidement évacué le malade qui, d'après les autorités médicales, n'avait pas de fièvre et ne présentait aucun autre signe permettant de suspecter la présence du virus d'Ebola. Mais la rumeur était partie et s'est répandue à l’intérieur du pays, amplifiée par des messages envoyés sur les téléphones portables, comme à Anié, Badou, Kpélé et dans toute la région des plateaux où les gens refusent de serrer les mains ou d’aller au marché.
On apprend d'une part et d'autre part
On apprend d'une part qu'un activiste américain d'origine Luabongaise a été violemment agressé à Washington par des gardes du corps des « services » suivant, flanquant ou précédant la Haute Hiérarchie en déplacement aux Etats-Unis. Jacques Miango, 45 ans, employé au département des investigations de l’Etat du Maryland avait quitté Baltimore pour se rendre avec des amis à Washington où se tenait le sommet Afrique-États-Unis. Arrivé à l’hôtel Capella qui accueillait la délégation Luabongaise, Jacques Miango et ses amis sont sortis de leurs véhicules, pancartes à la main et, pendant plusieurs minutes, ont scandé des slogans, chanté et manifesté publiquement avant d'être violemment passés à tabac... 
- Ohooh ? Comme au pays ? Cela a dû leur rappeler de vieux souvenirs et n’a pas manqué de les émouvoir ?
- Chuttt ! Dossier très sensible, fieu ! Rastreins !
par une dizaine de gardes du corps des « services » de sécurité de la République autocratique du Luabongo. Cet incident, filmé par un passant, a conduit les États-Unis à faire part de leur indignation auprès de la République autocratique du Luabongo (RAL). « Nous considérons le droit d'expression comme très important et la violence infligée à des manifestants pacifiques est totalement inacceptable », a déclaré une porte-parole du département d'État, Marie Harf à la presse. « Nous avons transmis nos inquiétudes à la délégation dans les termes les plus fermes ». Les États-Unis ont demandé à la RAL de lever l'immunité dont bénéficiaient les gardes du corps de la  Haute Hiérarchie afin qu'ils puissent être poursuivis à Washington, "mais ceux-ci ont quitté le pays jeudi » a poursuivi Mme Harf. 
On apprend d'autre part que le sorcier régalien en charge de l’agit-prop a accusé vendredi l'envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands lacs, Russ Feingold, d'ingérence dans le processus électoral Luabongais. En marge du sommet USA-Afrique, qui s'est clôturé mercredi à Washington, le diplomate américain s'était prononcé, en effet, en faveur du respect de la constitution pour la tenue de l'élection présidentielle en 2016 en RAL. « Nous pensons qu'il est dans l'intérêt de la RAL que la loi fondamentale soit respectée », avait dit M. Feingold. L'envoyé spécial « n'est ni gouverneur général ni proconsul et encore moins membre d'une institution politique de la République autocratique du Luabongo pour avoir à se prononcer sur les affaires intérieures » de la RAL, s'est insurgé le sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Grand Conciliabule de la République autocratique du Luabongo.
On attend.
On attend la date du 11 août correspondant à  la fin du prétendu délai de 6 mois dont parlait Tshaku
, le sorcier régalien chargé de l’agit-prop mais, à la lecture de l'article 5 de la loi d'amnistie, il apparaît que ce délai n'est pas un « délai d'application de la loi » mais plutôt un délai au cours duquel un bénéficiaire potentiel de la loi d'amnistie est tenu de souscrire un engagement de non-récidive s'il veut être éligible au bénéfice de la loi. Je m’interroge : « Ohooh ? Ce n'est pas tout à fait la même chose et toutes les crapuleries sont encore possibles ? Il va falloir sans doute se battre encore, continuer de résister, montrer les dents et se préparer à mordre, obliger la bête infâme à lâcher prise ? »
On attend toujours de RIIIR.
On se demande quand quelqu'un lancera la première pierre ?





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